William Shakespeare (1564-1616) est le plus célèbre des dramaturges britanniques. Il a écrit 37 œuvres dramatiques, dont Roméo et Juliette. Son répertoire comprend autant de tragédies que de comédies.
Dans la nuit des rois ou ce que vous voudrez, une comédie parfois musicale, un couple de jumeaux, Viola et Sébastien, se voir séparé par l’écrasement de leur bateau en mer. Viola se travestit pour devenir le bras droit du roi, dont elle devient amoureuse. Des qui propos amoureux prennent donc place.
13 comédiens sur scène, dont 4 musiciens, dans un décor épuré, au plancher de miroir, dont 3 morceaux se détachent pour devenir des murets, une table et une prison émergent du sol. Un luminaire rond composé de plusieurs ampoules surplombe la scène, des carrés et des rectangles de métal sont suspendues en arrière plan. Un langage littéraire, une interprétation dans la note, un ensemble de grande qualité. D’une durée de 2 heures quarante minutes, avec un entracte.
Outre la longueur, mais il n’y a pas de temps morts, l’ensemble m’a plu. Une ovation debout a d’ailleurs clôturé la représentation. À près de 5 siècles de sa création, la pièce parcourt encore le monde, traduite en plusieurs langues.
Robert Lepage a aussi présenté une pièce de Shakespeare cet été à Wendake: La tempête, dont les critiques ont été mitigées, en raison de l’interprétation par des comédiens non-professionnels.
La nuit des rois ou ce que vous voudrez est présentée du 20 septembre au 15 octobre 2011 à la salle Octave Crémazie su Grand Théâtre de Québec.
Texte : William Shakespeare
Traduction : Normand Chaurette
Mise en scène : Jean-Philippe Joubert
Scénographie : Claudia Gendreau
Costumes : Julie Morel
Éclairages : Caroline Ross
Musique : Mathieu Campagna
Maquillages : Élène Pearson
Distribution :
Jean-Jacqui Boutet
Mathieu Campagna
Matthew Fournier
Denis Lamontagne
Kevin Mccoy
Olivier Normand
Anne-Marie Olivier
Patrick Ouellet
Jean-Sébastien Ouellet
Lucien Ratio
Klervi Thienpont
Marjorie Vaillancourt
Réjean Vallée
http://www.grandtheatre.qc.ca/
crédit photo : Vincent Champoux
