Jeudi Novembre

Jeudi Novembre

 

Comme un conte mythique. C’est l’agneau sacrificiel qui arrive d’un au-delà inconnu donc mal défini et qui apporte la discorde dans un monde propice à l’égoïsme. Le bien et le mal. Castlebourg et Castlebois. Un conte métaphorique qui oppose des gens pour qui l’amour est tout à d’autres pour qui l’amour, surtout passionnel, est un sacrilège. Ce « roman » a des odeurs du mythe chrétien. L’agneau de Dieu qui est venu sauver le monde. Ce roman-conte de Michèle Vinet a comme personnage principal Jeudi Novembre L’égaré. Cet être apparut soudainement et qui va disparaître tout aussi subitement.

Le style  est travaillé comme un fin bijou. Les métaphores éclatent dans l’esprit comme un fruit arrivé à maturité libère ses saveurs sur des papilles gustatives avides de fraîcheur. C’est ainsi car « [] ils sont comme ça, les artistes. Ils prennent la vie d’assaut et la secouent jusqu’à ce qu’elle se livre en symphonies de roseraies ».

 Un ouvrage qu’il fait bon lire.

 

Dans la boutique d’Eduardo, une histoire se cherche. Depuis longtemps, elle tarde. La voilà enfin qui arrive. Un matin frisquet d’automne, un beau jeune homme s’éveille tout nu parmi les choux dans le jardin de DesAnges.

Qui est-il, ce «tombé des nues», ce Jeudi Novembre à qui l’on doit tout apprendre ? Qui enjôle les DesAnges et François-Xavier, le drôle de Raphaël et la belle Nize ? Qui fascine et effraie par son intelligence ? envoûte par la musique qu’il arrache au silence ?

Et surtout, qu’est-il venu faire ici, à Castelbourg ?

Dans cette histoire aux allures de conte, les fleurs se font commères alors que les livres s’en racontent de bonnes derrière les volets clos.

Michèle Vinet

 

Michèle Vinet a d’abord fait carrière à titre de comédienne avant de s’aventurer sur les sentiers de l’écriture romanesque. Elle a joué dans de nombreuses pièces de théâtre, en français, comme en anglais, ainsi que dans des films, dont Heart-Shaped Womb et Memory of Mother, et des séries télévisées. Parallèlement, elle a œuvré dans le domaine de l’éducation en offrant des cours de français langue seconde et de création littéraire ainsi que des ateliers de formation professionnelle à des conseils scolaires et des associations professionnelles. L’insatiable soif du théâtre que l’on retrouve chez ses personnages est toute à l’image de sa passion pour la scène. «Parce que chanter c’est trop dur» est son premier roman.

 

Nombre de pages : 117

Prix suggéré : 14,95 $

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