C’est au Club Soda que s’est déroulé le lancement de son 21ème album. Cette rockeuse qui a fait ses classes en accompagnant des légendes du rock, tels les Rolling Stones, revient aux sources tel que le titre du cd le suggère. Comme elle l’affirme, cette nouvelle aventure tourne autour des influences du rock sudiste américain; la guitare électrique donne le ton blues rock, avec tout ce qu’il y a de frime, pour laisser libre cours à la voix de Nanette qui poursuit aisément la route. Introduite par le chanteur Martin Deschamps, la rockeuse a donné un avant goût de ses nouvelles chansons en performance live.
Elle offre un mélange de reprises et de compositions originales. Elle s’accompagne d’ailleurs aux claviers lors de la seule ballade de la soirée. Dans la salle, on peux voir plusieurs grands musiciens locaux, ayant contribué au disque, venus encourager cette icône du rock québécois (dont le grand harmoniciste Jim Zeller, la chanteuse Anick Jean). Pareillement sur scène, les invités viennent prendre part à la fête (dont le réalisateur du cd, Steve Segal, à la guitare, et Guy Bélanger au chant et l’harmonica).
Steve Hill et sa section rythmique ont ajouté leur dose d’adrénaline. Sur un riff de guitare mordant et pesant (que Keith Richards aurait bien approuvé) le morceau « Hurt my heart » démontre un style qui sied à la chanteuse; c’est une collaboration réussie. A la fin de cette petite prestation, personne dans la salle n’est resté indifférent à cette chanteuse qui a introduit son air du sud dans son pays d’adoption. Lequel lui en est reconnaissant. A écouter, la reprise de « Georgia on my mind », qui démontre que la chanteuse a du blues et de la soul dans l’âme.
crédit photos: Michel Picard
