« Ce qui ne meurt pas ne vit pas, ce qui ne vit pas ne meurt pas » Jocaste reine, en première nord-américaine, au Théâtre de la Bordée

Jocaste reine, en première nord-américaine, au Théâtre de la Bordée
Jocaste reine, en première nord-américaine, au Théâtre de la Bordée

Le Théâtre de la Bordée présente, en coproduction avec le Théâtre du Nouveau Monde, Jocaste reine : fête de la passion et des sens. Nancy Huston, auteure plus qu’aimée partout dans le monde, a joué d’audace par rapport à l’histoire en donnant la parole à Jocaste. La mise en scène de Lorraine Pintal est soutenue par des concepteurs de talent : Jean HazelSébastien DionneDenis GuéretteClaire Gignac et Estelle Clareton, entre autres. Plusieurs comédiens de renom tels que Louise MarleauJean-Sébastien Ouellette et Monique Mercure, pour ne nommer que ceux-là, se partagent la scène de cette histoire mythique, revisitée par la plume actuelle de l’auteure.

Une coproduction du Théâtre de la Bordée et du Théâtre du Nouveau Monde

À Québec du 28 février au 24 mars 2012 au Théâtre de la Bordée

À Montréal du 5 au 30 mars 2013 au Théâtre du Nouveau Monde

« On ne s’était jamais demandé ce qui se passait à l’intérieur du palais de Thèbes, dans la cuisine, dans la chambre, dans l’intimité de Jocaste et Œdipe, avec leurs quatre enfants nés de vingt ans de vie commune, ils ont pourtant dû avoir des conversations passionnantes… Quelle a été la tenue de ces conversations? Que s’est-il passé quand Jocaste a compris que son époux était son fils, et que tout allait s’effondrer? »

Information supplémentaire

Le Théâtre du Nouveau Monde

 

Fondé en 1951 à Montréal, le Théâtre du Nouveau Monde produit et diffuse les œuvres majeures des répertoires international et national, tout en accordant une place de choix à la création. Ce rôle, auquel il est resté fidèle tout au long de son histoire, a pris une nouvelle ampleur au cours des dernières années, sous la direction dynamique et visionnaire de Lorraine Pintal, entrée en fonction à l’automne 1992. Le public y a rendez-vous avec les plus grands créateurs – metteurs en scène, concepteurs, interprètes – portés par leur vision contemporaine d’univers dramaturgiques très variés. De Molière à Koltès, de Sophocle à Claude Gauvreau, les grandes œuvres des répertoires classique et contemporain y font l’objet de relectures inspirées, ancrées dans la réalité d’aujourd’hui.

Si l’on esquisse le portrait de l’écriture théâtrale au féminin au TNM, le parcours se révèle parsemé de belles et saisissantes aspérités. Forte, diversifiée, cette parole n’a plus cessé de se faire entendre d’abord avec Le Temps sauvage d’Anne Hébert en 1966, mais surtout depuis l’amarrage de La Nef des sorcières, en 1976. S’est amorcée avec cette production, suivie de près par l’aventure tempétueuse des Fées ont soif de Denise Boucher, l’éclosion d’une dramaturgie au féminin élue non pour sa seule appartenance à un genre mais, plutôt, pour la richesse de son propos, l’éclat de sa poésie, l’audace et l’originalité de son regard posé sur le monde. Plurielle, cette dramaturgie s’est fait connaître à travers des voix aussi différentes que celles de Jovette Marchessault, Jeanne-Mance Delisle, Michelle Allen, Dacia Maraini, ou, plus récemment, Carole Fréchette, Evelyne de la Chenelière et Yasmina Reza. En plus de réunir des concepteurs et comédiens des villes de Québec et de Montréal autour d’un même projet théâtral, et de signer une première collaboration avec le Théâtre de la Bordée, Jocaste reine offre ici une des rares pièces de théâtre écrites par Nancy Huston et permet à Lorraine Pintal de poursuivre son exploration de l’univers de l’auteure qu’elle a amorcée avec l’adaptation théâtrale du roman Une adoration.

 

L’auteure
Nancy Huston

Anglophone de naissance, Nancy Huston est née à Calgary en Alberta. À quinze ans, elle quitte le Canada avec son père et sa belle-mère. Ils s’installent au New Hampshire. Quelques années plus tard, elle amorce des études universitaires à New York. Puis, à l’âge de 20 ans, elle traverse l’Atlantique pour poursuivre sa formation avec l’intention de passer un an à Paris. Elle s’y installera de façon permanente.

Dans la Ville Lumière, elle participe à l’effervescence des mouvements gauchistes des années soixante-dix. Elle étudie avec les plus grands noms du monde littéraire, dont Roland Barthes, qui dirige son mémoire en sémiologie à l’École des Hautes Études en Sciences sociales. À partir de 1976, elle commence à écrire dans sa langue d’adoption, le français, en collaborant à des revues et journaux liés au mouvement féministe.

En 1981, Nancy Huston publie son premier roman en français, Les Variations Goldberg, une suite de trente monologues intérieurs adaptée à la structure de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach. Depuis, elle a offert au public près d’une quarantaine d’œuvres, alternant romans, essais, livres pour enfants, pièces de théâtre. Au début des années 1990, avec Cantique des plaines, elle marque un tournant en écrivant directement dans sa langue maternelle, l’anglais. Éprouvant des difficultés à trouver un éditeur anglophone intéressé, elle décide de traduire l’ouvrage en français et se rend compte que le processus lui permettait d’améliorer le manuscrit original. Le roman est publié dans les deux langues en 1993 et remporte le Prix du Gouverneur général. Elle écrit maintenant dans les deux langues et traduit elle-même ses textes dans les deux sens.

Au cours de sa carrière, Nancy Huston a reçu de nombreux prix et honneurs, notamment le Prix du Gouverneur général pour Cantique des plaines en 1993, le Prix Goncourt des lycéens pour Instruments des ténèbres en 1996, le Prix Femina pour Lignes de failles en 2006. En 2005, elle a été nommée Officier de l’Ordre du Canada et Chevalier des Arts et des Lettres en France.

La metteure en scène
Lorraine Pintal

Lorraine Pintal est diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1973. Cette même année, elle fonde le Théâtre La Rallonge, où elle œuvre pendant 15 ans, soit à titre de comédienne ou de metteure en scène. En 1981, elle connaît un immense succès avec sa mise en scène de C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles, de Marie Laberge. Depuis, elle a signé plus de 60 mises en scène, autant pour le théâtre que pour l’opéra. En 1988, elle crée le spectacle solo Madame Louis 14, qu’elle écrit, met en scène et interprète. Cette création, présentée en tournée au Canada et en France, lui vaut le prix de la meilleure production québécoise lors de la Quinzaine internationale du théâtre de Québec en 1990.

À la télévision, on a pu la voir dans le téléfilm Juliette Pomerleau et dans la télésérie Deux frères. Au cinéma, elle a joué dans le film Congorama. Elle a également réalisé les séries Montréal P.Q. et Le grand remous.

Au cours des dernières années, elle a entre autres mis en scène Dom JuanLa petite pièce en haut de l’escalierLa charge de l’orignal épormyableHuis closLa Déraison d’amour et Le dieu du carnage.

Depuis 1992, elle est directrice artistique et générale du Théâtre du Nouveau Monde.

Les comédiens

Louise Marleau (Jocaste)

Louise Marleau commence sa carrière très jeune, à l’âge de sept ans. Grâce à Jean Gascon, elle joue des rôles à la télévision et à la radio. À l’âge de 16 ans, elle joue dans Doux temps des amours, la première comédie musicale du Théâtre de la Marjolaine. Par la suite, elle fait des études universitaires dans plusieurs domaines, touchant les lettres, la psychologie et l’histoire de l’art. C’est tout de même la passion pour le jeu théâtral qui l’emporte. On a pu la voir dans plus d’une cinquantaine de rôle sur scène et davantage à l’écran. Au cours des dernières années, on a pu la voir au théâtre dans Les monologues du vagin (2004), L’intimité (2005), Les grandes occasions (2008), La femme française et les étoiles (2009) et Les leçons de Maria Callas (2010). Elle a également mis en scène Au retour des oies blanches de Marcel Dubé en 2006 ainsi que La vie devant soi de Romain Gary en 2008. Au cinéma, on a entre autres pu la voir dans Ce qu’il faut pour vivre, de Benoît Pilon, en 2008.

Jean-Sébastien Ouellette (Œdipe)

Comédien et metteur en scène, Jean-Sébastien Ouellette est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Il a participé à plus d’une quarantaine de productions sur les scènes de Québec et d’ailleurs, et a travaillé avec des metteurs en scène comme Claude Poissant, André Brassard, Gill Champagne, Michel Nadeau, Lorraine Côté, Françoise Faucher et Wajdi Mouawad. En 2001, il était nominé pour le prix Jeanine-Angers des Prix d’excellence des arts et de la culture de la Ville de Québec. Il a interprété, entre autres, Béranger 1er dans Le roi se meurt d’Ionesco, présenté à la Bordée en 2003, Rodrigue dans Le Cid de Corneille et Tartuffe dans la pièce du même nom de Molière. En 2009, il a été Eilert Løvborg dans Hedda Gabler d’Ibsen, produit par la Bordée, et Fortunat Leswick dans L’asile de la pureté de Claude Gauvreau.

Éric Robidoux (Polynice)

Éric Robidoux a complété sa formation de comédien à l’École nationale de théâtre du Canada en 2005. Depuis, il a autant travaillé en danse qu’en théâtre. Plus récemment on pouvait le voir à la télé dans Tout sur moi. On lui connaît une grande fougue créatrice, mise à contribution dans des collaborations avec Estelle Clareton, Christian Lapointe, Robert Lepage, Jérémie Niel, et Dave St-Pierre, pour ne nommer que celles-là.

Hubert Proulx (Étéocle)

Hubert Proulx est diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 2004. Depuis, on a pu le voir au théâtre, à la télévision ainsi qu’au cinéma. Au théâtre, il a joué dans Le Doux parfum du vide de Pascal Lafond, L’Amour à trois de Larry Tremblay, L’Imposture et Les Pieds des anges d’Evelyne de la Chenelière. On a également pu le voir dans L’InconceptionLes Châteaux de la colère et Le Comte de Monte-Cristo. À la télévision, il a joué dans 19-2VirginieNos ÉtésFortier et Ramdam, entre autres. Au cinéma, il a notamment fait partie de la distribution de BorderlineLa vie secrète des gens heureux et De père en flic. Il est le récipiendaire, en 2009, du Prix de la relève Olivier-Reichenbach pour son rôle dans la pièce Le Retour.

Marianne Marceau (Antigone)

Marianne Marceau est diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2008. Depuis, elle a entre autres joué dans Les Mécaniques CélestesAutour de ma pierre il ne fera pas nuitOù tu vas quand tu dors en marchant?Mycologie et Elvire Jouvet 40. Au cinéma, on a pu la voir dans Piché: entre ciel et terre et dans De père en flic. Récemment, elle a interprété le rôle de Charlotte Baribeau dans la pièce Un sofa dans le jardin, présentée au Théâtre de la Bordée à l’automne 2010. Elle possède également un baccalauréat en Lettres modernes de l’Université Laval.

Maryse Lapierre (Ismène)

Maryse Lapierre est diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2003. Depuis, on a pu la voir dans Show d’vaches au bitch club paradise au Périscope, Cyrano de Bergerac au Théâtre du Trident, La Ceriseraie par le Théâtre des Fonds de tiroirs et Anky ou la fuite/Opéra du désordre au Théâtre d’Aujourd’hui. Récemment, elle a joué dans C.H.S.Monolake et Vertiges. Elle a collaboré à l’écriture de Les Grenouilles et les parapluiesMonolake et Vertiges. En 2006, elle a été nominée pour le Prix Nicky-Roy des Prix d’excellence des arts et de la culture pour son personnage de l’Enfant dans la pièce Caresses de Sergi Belbel. À l’hiver 2012, on a pu la voir dans Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, présentée au Trident.

Monique Mercure (Eudoxia)

Monique Mercure envisageait, après des études à l’École supérieure de musique d’Outremont, de devenir violoncelliste de concert. Par contre, elle a choisi le théâtre à la musique. Comédienne autodidacte, elle a tout de même fréquenté l’école Jacques-Lecoq en 1957-1958 et le Montreal Drama Studio de 1959 à 1962. Depuis plus de 50 ans, elle a interprété plus d’une centaine de grands rôles au théâtre. On a notamment pu la voir dans L’Opéra de Quat’sousHomme pour homme et Mère Courage et ses enfants, toutes de Brecht, et Les Bonnes de Genet. Elle a également joué dans plusieurs œuvres québécoises, entre autres À toi pour toujours, ta Marie-LouL’Impromptu d’OutremontÉmilie ne sera plus jamais cueillie par l’anémone et La Saga des poules mouillées. Plus récemment, elle a joué dans L’hiver de force de Réjean Ducharme, Les manuscrits du déluge de Michel Marc Bouchard, Tristan et Yseult adapté par Pierre-Yves Lemieux et Le jour ou l’autre de Brigitte Poupart. À la télévision, on l’a vue, en 2009, dans Rock & Rolland et dans Tout sur moi. Depuis 2004, elle incarnait Édith Beauchamp dans l’émission Providence.

Hugues Frenette (Choryphée)

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 1996, Hugues Frenette est à la fois comédien et metteur en scène. Il a joué Tesman dans Hedda Gabler, pièce présentée au Théâtre de la Bordée en 2009. Il a également participé à de nombreux spectacles dont L’Aigle à deux têtesAux portes du royaumeLa Trilogie des dragonsLes Trois sœursLentement la beautéCyrano de BergeracDom Juan et Un sofa dans le jardin. Il a été nominé quatre fois au Gala des Masques et il a remporté un Masque pour son rôle dans Les mains sales en 2007. On l’a récemment vu complètement métamorphosé dans le rôle de Clov dans Fin de partie à La Bordée. À la télévision, on peut le voir présentement dans la série Apparences.

Les concepteurs

Bethzaïda Thomas (assistance à la mise en scène)

Bethzaïda Thomas détient un baccalauréat en musique (piano et voix) de l’Université de Montréal. Depuis 2001, elle a collaboré à de nombreuses pièces de théâtre, notamment à titre d’assistante à la mise en scène et de régisseuse. Elle collabore très souvent avec Lorraine Pintal. Dans les dernières années, elle l’a assistée pour les mises en scène de Huis clos de Jean-Paul Sartre, La charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau, La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette, Don Juan de Molière, Wozzeck d’après Georg Büchner et Antigone de Sophocle. Elle a également travaillé sur plusieurs spectacles de l’Opéra de Montréal et du New York City Opera.

Jean Hazel (décor)

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en scénographie en 1985, Jean Hazel a conçu les décors, éclairages ou costumes de près d’une centaine de productions théâtrales. Il a collaboré avec Robert Lepage pour Le Polygraphe en 1987 et pour Les Plaques Tectoniques en 1988. En 2001, il a créé le décor d’À toi pour toujours, ta Marie-Lou, qui lui a valu son premier Masque de la meilleure conception. Récemment, il a créé le décor de Terre océane de Daniel Danis, Caligula d’Albert Camus, Kliniken de Lars Norén et Nature morte dans un fossé de Fausto Paravidino. Il a également créé le décor de Sainte JeanneFesten- Fête de familleLe roi se meurt et Marie Tudor. Depuis 2003, il est le directeur artistique du Théâtre Blanc.

Sébastien Dionne (costumes)

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en scénographie en 2007, Sébastien Dionne est l’un des jeunes concepteurs de costumes très actifs de Québec. Au Théâtre de la Bordée, il a créé les costumes pour Le Menteur de Corneille, mis en scène par Jacques Leblanc en 2009, pour La reine Margot, adaptée et mise en scène par Marie-Josée Bastien en 2010 et pour La Locandiera, mis en scène par Jacques Leblanc en 2011. À la Bordée toujours, il a contribué aux spectacles Un simple soldatMatroni et moi, La gloire des filles à MagloireHedda Gabler et Quatre à quatre. En 2008, il était nominé pour le Prix Jacques-Pelletier des Prix d’excellence des arts et de la culture (avec Julie Lévesque) pour son travail aux costumes, décor et accessoires de La trilogie de Belgrade du Théâtre de l’Inconnu. Il a remporté, en 2011, le Prix du Fonds du Théâtre du Vieux-Québec des Prix d’excellence des arts et de la culture pour les costumes de La Locandiera.

Denis Guérette (éclairages)

Denis Guérette a plus de vingt-cinq ans de carrière à son actif. Il a réalisé les éclairages de plus d’une cinquantaine de productions, autant au théâtre, en danse ou à l’opéra. Il conçoit également les éclairages pour différents musées. Récemment, il a fait les éclairages pour On achève bien les chevauxMacbettLe LibertinMarie de l’Incarnation ou la déraison de l’amour et Lentement la beauté. En 2007, il a reçu le Prix Jacques-Pelletier des Prix d’excellence des arts et de la culture pour les éclairages de la pièce Phèdre, présentée au Théâtre de la Bordée. Il a également été nominé au Gala des Masques pour son travail sur cette production. Il avait déjà remporté le Prix Jacques-Pelletier en 2001, pour les éclairages de la pièce Les mains d’Edwige au moment de la naissance.

Claire Gignac (L’Ombre d’Eudoxia, musique originale, contralto et

instruments multiples)

Claire Gignac est une artiste pluridisciplinaire. Depuis 1991, elle est cofondatrice et codirectrice artistique de La Nef, où elle interprète, participe à la création et signe les mises en scène de spectacles tels que Musiques pour Jeanne la FolleLe Jardin des délicesLe Chant d’ÉoleLe Voyage de Pénélope et Perceval, la quête du Graal. Au cours des dernières années, elle a participé aux productions pluridisciplinaires Ludi (Groupe Nexus) et Théorie du désert (Tuyo). Au théâtre, elle a collaboré aux productions théâtrales Ubu Roi (NCT) et Dom Juan (TNM), en plus de signer les musiques originales de Caligula (NCT), Les Reines de la Réserve (TPQ), Memorias del Fuego (Sexto Sol, Mexico), La Serva Amorosa (TNM) et Farces (Omnibus/Infini Théâtre).

Estelle Clareton (chorégraphie)

Diplômée du Conservatoire national de danse d’Avignon en France, Estelle Clareton débute sa carrière professionnelle à Montréal en 1987. Elle a d’abord dansé pour les Ballets Jazz de Montréal, Danse partout, O Vertigo (pendant 8 ans), la Compagnie Flak et la Fondation Jean-Pierre Perrault. En 1999, elle fonde sa propre compagnie : Création Caféine. C’est avec cette compagnie qu’elle crée Juliette, qui sera présentée au Québec et en France. Elle s’allie, en 2000, à Wajdi Mouawad pour créer un duo intitulé Ce n’est pas de la manière qu’on se l’imagine que Claude et Jacqueline se sont rencontrés qui tourne au Québec et en France. Elle participe, comme chorégraphe, à de nombreux projets au théâtre et au cinéma. Au théâtre, elle a entre autres collaboré à Cornemuse et à Et un et deux. Elle poursuit également, parallèlement à sa carrière de chorégraphe, sa carrière d’interprète en danse et au théâtre. En 2004, on a pu la voir dans L’asile de la pureté de Claude Gauvreau, mis en scène par Lorraine Pintal. Elle a également joué le rôle de Marie-Christine dans la série télévisée Les hauts et les bas de Sophie Paquin.

 crédit photo: Nicola-Frank Vachon