Madame de Sade

Madame Sade
Madame Sade

Cette année le Trident rend hommage aux femmes en leur dédiant l’ensemble de sa programmation. Une représentante du YMCA nous convie donc, avant le début de la pièce, à faire un don pour leur organisme, qui vient en aide aux femmes.

Yukio Mishima est un écrivain japonais prolifique qui vécut de 1925 à 1970. Il mit fin à ses jours par le seppuku, une variante du hara-kiri. Il écrit Madame de Sade en 1965.

Six comédiennes sur scène, Madame de Sade, sa mère, sa sœur, deux comtesses et une bonne. Dans un décor épuré, avec un panneau givré en arrière scène, un banc, un fauteuil et un bain. Dans un langage littéraire, avec un texte fort et dense, où les mots ne laissent aucun espace vacant. Des costumes d’époque, des robes au coffre imposant, surmonté par une chevelure abondante. La pièce dure 2 heures quinze minutes, sans entracte.

L’histoire se passe entre 1772 et 1778, alors que le Marquis de Sade est incarcéré dans des prisons royales, pour des excès de comportement. Les échanges coriaces entre Madame de Sade, sa mère et sa sœur, marquent l’ensemble de l’œuvre. Alors qu’elle prend son bain, on peut remarquer le dos de Madame de Sade marqué par le fouet, malgré l’absence de son mari depuis plusieurs années. Elle décide finalement de le quitter et de s’orienter vers la religion.

Madame Sade
Madame Sade

Techniquement impeccable, la pièce comporte tout de même certaines lourdeurs, en raison de son contenu violent et de l’abondance du texte.

À la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec du 6 au 31 mars 2012

Auteur : Yukio Mishima
Mise en scène : Martine Beaulne
Distribution : Lise Castonguay, Lorraine Côté, Éva Daigle, Sophie Dion, Marie-Hélène Lalande, Andrée Samson
Conception : Michel Gauthier, Claudia Gendreau, Catherine Higgins, Caroline Ross, Yves Dubois, Lydia Wagerer

crédit photos: Vincent Champoux

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