La 6e édition des Syli d’or se poursuit dans une ambiance électrique

La 6e édition des Syli d’or de la musique du monde
La 6e édition des Syli d’or de la musique du monde

La 6e édition des Syli d’or de la musique du monde se poursuit tous les mardis et mercredis soir au Club Balattou dans une ambiance électrique.

La soirée du mardi 20 mars sera synonyme de métissage puisqu’elle mettra à l’honneur la chanson juive avec le Trio Hélène Engel, puis un aperçu du patrimoine colombien avec la formation Bumaranga. Mercredi 21 mars, le Club Balattou se pare des couleurs du printemps en proposant une soirée aux accents reggae. Le groupe dub Maghrébin MakaM et le collectif québécois Rootsteppers seront aux commandes de cette 10e soirée des Syli d’or qui promet d’être haute en couleur.

La semaine suivante, mardi 27 mars, on change de continent en voyageant aux côtés des groupes Saltarello et Mamadou et KaneWaraba. Le lendemain, mercredi 28 mars, le Maghreb s’invite au Balattou avec le très prometteur Rebel Moon, suivi de la chanteuse à la voix envoûtante K-Bust. 

Tous les mardis et mercredis soir, le public est invité à venir voter pour son coup de cœur ! Les Syli d’or : des spectacles GRATUITS qui permettent de faire de belles découvertes musicales!

 Trio Hélène Engel  (Québec – Chansons juives)

Hélène Engel chante la tradition juive depuis de nombreuses années maintenant. Elle révèle au monde la beauté, la diversité et la vitalité d’une musique ancestrale tout en se battant pour inscrire celle?ci dans le mouvement des musiques du monde. La chanteuse, accompagnée de ses musiciens, nous fait voyager de l’Espagne de l’Âge d’Or aux rivages du Nouveau Monde, en passant par l’Europe du Levant et celle du Couchant. Ses compositions, en Yiddish, Ladino et Hébreu, mais aussi en Français et en Anglais font scintiller un héritage vivant à travers le temps et l’espace. La richesse de la tradition et la vigueur de la création se côtoient dans les prestations électrisantes du trio via le mariage du chant, du violon et de l’accordéon. Tout le registre des émotions humaines s’exprime à travers les rythmes et les mélodies que présentent Hélène, Mélanie et Marie?Neige. Depuis le début de sa carrière, la chanteuse québécoise s’attache à bâtir des ponts entre les cultures. Elle se définit elle-même comme un passeur, un lien entre les différentes cultures qui habitent les continents.

Bumaranga  (Colombie)

« Bumaranga », un mot que les esclaves africains emmenés en Colombie utilisaient pour désigner certaines formations musicales. C’est naturellement que Juan Sebastian Quiros a sélectionné ce nom pour désigner son groupe de musique afro-colombienne. Les sonorités de Bumaranga dégagent la saveur subtile des nuits colombiennes. Bercés par les rythmes d’influences africaines et indigènes, la musique du groupe est une véritable invitation à la danse et au partage. L’inépuisable intérêt de Juan Sebastian Quiros pour la musique du monde l’emmène, en 2011, à résider à Montréal avec un seul but en tête : poursuivre ses travaux de recherche et d’intégration des différentes cultures, et offrir au public d’ici ses propositions musicales.

Actuellement, Bumaranga effectue un travail de sauvegarde et de diffusion de la musique afro-colombienne au Canada. Il entend partager la richesse culturelle de la musique Afro-métisse née en Amérique du Sud. L’année 2012 devrait marquer un tournant pour la formation qui projette de sortir son premier album.

 MakaM  (Québec – Maghreb)

 

MakaM est un projet musical qui repose sur une recette d’une redoutable efficacité. Les compositions du quintet sont réalisées à partir d’une base de reggae et de dub qui s’inscrivent dans la lignée de la culture jamaïcaine. Suite à plusieurs voyages au Maroc et en Turquie, MakaM prend la décision d’agrémenter ses morceaux d’éléments issus de la culture maghrébine. Les percussions africaines s’épanouissent dès lors sur des rythmiques hip-hop ou rock. Au sein de cette formule savante, le dub agit comme un ingrédient qui vient souder le tout. À la croisée du Moyen Orient et de la Jamaïque, MakaM ne fait pas dans le traditionnel. Mélangeant mélodies moyen-orientales, grooves reggae/dub et improvisations affiliées au jazz, la musique de MakaM se met difficilement en boîte. MakaM se nourrit des diverses racines de Karim Blondy qui a vécu au Maghreb, en France ou encore aux États-Unis. Il est accompagné des skanks de Sylvain Beauvais à la guitare. Guy Raymond et Sylvain Gagné forment l’indispensable section drum &bass et le tout est augmenté des scratchssamples et percussions de DJ Simsonic.

Plus d’information sur : http://www.myspace.com/makamspace

Rootsteppers  (Québec)

Formé durant l’été 2004, le groupe Rootsteppers a mis du temps avant de se trouver un nom définitif. En effet, le batteur, Richard Marescot, le bassiste, Simon Bélanger et le chanteur et guitariste, Jérémie Coulombe, composent des morceaux depuis plusieurs années. Au fil du temps, le groupe a connu plusieurs musiciens?collaborateurs, pour finalement se consolider avec l’arrivée de Hans Stutz (voix et guitare), de Nicolas Proulx (claviers) et de Momo, percussionniste d’origine sénégalaise. D’expression française, anglaise et espagnole, les chansons des Rootsteppers se veulent le plus près possible des racines jamaïcaines aux saveurs festives et chaleureuses agrémentées d’une touche québécoise. Elles puisent leur inspiration dans le répertoire des grands noms du reggae rootscomme Bob Marley, Burning Spear ou encore Israël Vibration. Ainsi, Rootsteppers s’inscrit via sa musique dans la grande tradition du reggae en diffusant les valeurs de ce genre musical : Love, peace and unity.

Plus d’information sur : http://www.myspace.com/rootsteppers

Saltarello (Canada)

C’est avec le souhait de produire une musique inspirée des quatre coins du monde que Luc Lafrenière et Julie Pomerleau créent, en 2000, le groupe Saltarello. Cette formation à la personnalité singulière débute son cheminement artistique en s’intéressant de très prêt à la musique médiévale. C’est en étudiant ce répertoire que le groupe abitibien développe une véritable passion pour les musiques ethniques. Au terme d’un an d’existence, Saltarello donne jour à son premier album, Opietas. Navigant à travers les âges et les territoires du monde, leurs mélodies se dégagent de toutes les frontières imposées. Le deuxième album, Humana, qui paraît en 2004, témoigne d’une évolution des couleurs et des dynamiques du groupe et lui ouvre les portes de l’Europe. C’est ainsi qu’en 2006 Saltarello quitte le sol canadien pour aller jouer au Maroc. Leurs rencontres avec divers groupes de musiciens marocains permettent d’approfondir leurs connaissances des musiques berbères et donnent les premiers jets du troisième album : Forgotten Passage. Avec la sortie de l’album Nine Worlds, 2011 sonne comme l’année de la consécration pour un groupe qui fait désormais preuve d’une grande maturité.

Plus d’information sur : http://www.saltarello.ca/ 

Mamadou et KaneWaraba (Sénégal – Mali)

 Mamadou Kane est un enfant de l’Afrique de l’Ouest, anciennement l’Empire mandingue. Depuis son plus jeune âge, la musique rythme sa vie. Après un bref passage au conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique du Sénégal, il devient claviériste et guitariste. Son parcours de vie l’amène par la suite en France où il développe un style musical original : un subtil mélange de musique traditionnelle de l’ouest africain (Sénégal et Mali) teinté d’influences latines, de jazz et d’afrobeat. Mamadou Kane est un citoyen du monde, un homme sans frontière musicale. Ses mélodies sont à son image : universelle. Elles racontent avec mysticisme l’universalité de l’expérience humaine, ses joies comme ses peines. Là où les pieds dansent, entraînés par le beat enlevé des mélodies, l’âme s’élève avec légèreté vers des horizons chantants. Depuis 2004, le chanteur vit à Québec où il fonde le groupe Mamadou & KaneWaraba. En 2009, il enregistre l’album Niama-Niama à Dakar avec ses amis de l’orchestre national. Après avoir suivi une formation en gestion de carrière artistique, Mamadou Kane prépare actuellement un nouvel album.

Plus d’information sur : http://www.myspace.com/kanewaraba

 

Rebel Moon (Maroc)

 

Rebel Moon se promène avec désinvolture dans l’univers de la musique depuis son enfance. Né en terre marocaine, ses origines berbères et arabo?andalouses imprègnent sa voix aux couleurs riches et chatoyantes. Le timbre vocal du jeune homme se teinte d’accents soul, se faisant tantôt charmant, tantôt désinvolte. Les mélodies que compose Rebel Moon à la guitare dévoilent une série de paysages où les accents d’ici et d’ailleurs s’entremêlent chaleureusement. Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, il développe sa fibre musicale en fabriquant lui-même son propre instrument à partir d’un simple bidon d’essence, d’un morceau de bois et de câbles de freins à vélo en guise de cordes.Marrakech et ses nombreux souks aux mille et une saveurs constituent sa première source d’inspiration. C’est dans ce lieu singulier où déambulent des artistes venus de tous horizons que Rebel Moon parfait sa formation musicale. Son exploration musicale le conduit à puiser dans le rock progressif, le jazz ou encore le reggae pour réaliser ses compositions.

 

K-Bust (Chili – Congo – Québec)

 

K-Bust est une auteure-compositrice-interprète originaire du Chili. C’est dans sa ville natale de Valparaiso que la jeune fille s’initie à la musique en apprenant le piano. Influencée par des artistes pop comme Madonna ou Michael Jackson et la musique soul de Marvin Gaye, elle s’épanouit dans un registre R’n’B et néo-soul. Sa volonté de percer dans le milieu de la musique la conduit à s’installer à Montréal en 2003. Peu à peu, la chanteuse se fait un nom sur la scène locale en jouant notamment en première partie du groupe Los Prisioneros. Dans le même temps, elle poursuit son entraînement vocal avec assiduité. Des efforts qui lui ont valu de recevoir le prix de la « Meilleure auteure compositrice-interprète » décerné par le jury de l’université McGill en 2007. Après avoir collaboré avec plusieurs artistes locaux, la carrière de K-Bust connaît un tournant en 2009. Elle débute alors une collaboration avec le producteur montréalais Sonny Black. K-Bust et Sonny développent une alchimie qui donnera jour à un album de onze titres qui sont le reflet fidèle des multiples facettes de la personnalité de la jeune femme.

Plus d’information sur : http://www.kbust.com/