La mode sous l’influence de l’élégance…

 

La mode sous l'influence de l'élégance
La mode sous l'influence de l'élégance

Pour plonger dans lambiance des années 50, La mode sous l’influence de l’élégancepropose le mardi 24 avril entre 18 h à 21 h 30 à l’Espace Hyperion, (190, St-Joseph est) un événement-mode de prestige comme on n’en a encore jamais vu! Ce défilé nous transportera au temps de la populaire série télévisée Mad Men. Cette soirée vintage unique, placée sous la présidence d’honneur de la designer Marie Dooley et animée par Jean-Claude Poitras,  se tiendra au profit de la Maison de Marthe, un organisme qui vient en aide aux femmes qui désirent se sortir du milieu de la prostitution. 

À 18 h, lactivité débutera par un cocktail dînatoire dans une ambiance musicale des années 50 et 60 interprétée par le pianiste Vincent Gagnon et la chanteuse Virginie Hamel (une commandite du Festival de Jazz de Québec). Un cocktail dînatoire bien contemporain sera offert gracieusement par les restaurants : La Petite Boîte Vietnamienne, Largo, Le Louis-Hébert,  Montego, Le Saint-Amour,  Savini et par l’Hôtel Delta. Pour donner un avant-goût du défilé, des mannequins circuleront parmi les invités afin de présenter divers accessoires de mode de ces années glorieuses de l’élégance.

 

 

La mode sous l'influence de l'élégance…
La mode sous l'influence de l'élégance…

Dès 19 h, place au défilé de mode mis en scène par madame Sylvie Corriveau et animé par le désigner bien connu Jean-Claude Poitras ! Le public verra défiler plus dune soixantaine de vêtements raffinés, notamment des robes cocktail et de bal, des chapeaux, des gants et des sacs à main ayant appartenu aux  soeurs Denise et Lucille Bégin. Dans les années 50 et 60, ces deux jeunes femmes, filles du riche maire de Lévis, brillaient alors par l’élégance et l’originalité de leur garde-robe inspirée de la Haute Couture française. Une collection miraculeusement bien conservée et qui rend hommage au savoir-faire des couturières de ces époques et à des élégantes comme Audrey Hepburn, Grace Kelly, Jackie Kennedy et Marilyn Monroe, qui inspirent encore aujourdhui de nombreux designers. Nous tenons à remercier madame Jeanne-Mance Dallaire, propriétaire et conservatrice de la Collection Bégin, les généreux partenaires et les collaborateurs ainsi que  tous ceux et celles qui simpliquent bénévolement  pour faire de cet événement un grand succès.

La Maison de Marthe : sa mission, son avenir!

 Depuis sa fondation il y a six ans, La Maison de Marthe a pour mission d’offrir aux femmes qui se prostituent ce qu’elles n’avaient jamais eu jusque là : de l’aide pour quitter la prostitution. C’est un centre de jour, un lieu d’accueil qui accompagne ces femmes dans toutes les étapes de la réinsertion sociale : thérapies de la sexualité ou de la toxicomanie, services de dépannage (logement, transport, vêtements) accompagnement dans les diverses instances judiciaires (devant les tribunaux, à la Commission des libérations conditionnelles, visites dans les centres de détention etc.).

madame Rose Dufour,
madame Rose Dufour,

S’il est très facile d’entrer dans la prostitution, en sortir est incomparablement plus difficile. Pour accompagner les femmes, la fondatrice de la maison de Marthe, madame Rose Dufour, s’appuie sur une approche leur permettant de prendre conscience de ce qu’elles ont perdu, de mieux se connaître afin de pouvoir décider de changer leur mode de vie.

« Je n’ai jamais rencontré une femme qui a choisi  de se prostituer » affirme Rose Dufour qui aime citer cette phrase du psychiatre Jorge Barudy pour qui « dans toute femme prostituée, il y a une petite fille assassinée. »  Plus des trois quarts des femmes qui se prostituent ont été victimes d’inceste ou d’autres formes d’agression sexuelle dans leur enfance. Trois sur dix ont une mère qui se prostituait et le quart d’entre elles ont un conjoint proxénète ou un gigolo. C’est le triste constat fait par madame Dufour dans un livre qu’elle a fait paraître sur la prostitution à Québec, Je vous salue Marie…le point zéro de la prostitution.

Plus de la moitié des femmes qui fréquentent La Maison de Marthe ont réussi à quitter le milieu. C’est la preuve qu’avec une aide adéquate, ces femmes peuvent se réhabiliter et retrouver une vie normale. La preuve aussi que cet organisme mérite tout notre soutien. Pour remplir sa mission, la Maison de Marthe doit compter sur le bénévolat et la générosité du public; l’organisme vit de dons. « L’argent amassé lors de la soirée-bénéfice du 24 avril permettra de développer nos services et de consolider notre mission » souligne Christiane Gagnon, présidente du Conseil d’administration et responsable de la campagne de financement. Madame Gagnon tient à souligner le dévouement exceptionnel de la directrice-fondatrice Rose Dufour qui dirige La Maison de Marthe à bout de bras depuis six ans et qui en a fait son projet de retraite active !

 

Marie Dooley, designer et présidente d'honneur de l'événement, Rose Dufour, fondatrice de la Maison de Marthe, Christiane Gagnon, présidente du Conseil d'administration de la Maison de Marthe, et Annick Simard de la Capitale, partenaire de l'événement.
Marie Dooley, designer et présidente d'honneur de l'événement, Rose Dufour, fondatrice de la Maison de Marthe, Christiane Gagnon, présidente du Conseil d'administration de la Maison de Marthe, et Annick Simard de la Capitale, partenaire de l'événement.

Pour soutenir la Maison de Marthe, le public est invitéà se procurer des billets pour cet événement-mode auprès de l’organisme  (www.lamaisondemarthe.com) ; le prix du billet est de 200 dollars et un reçu aux fins d’impôt au montant de 150 dollars sera remis sur demande.  Pour obtenir des billets : (418) 523-1798.

crédit photos: Benoît Roy