Près de cent ans après le naufrage du Titanic, le paquebot géant Costa Concordia sombre sur les côtes italiennes, causant la mort de 32 passagers. Le dimanche 15 avril à 18 h 30, Charles Tisseyre propose à DÉCOUVERTE six reportages qui nous aident à comprendre pourquoi ce bateau de croisière s’est échoué sur les récifs. Que s’est-il passé? Quelles lois physiques sont en jeu pour des navires aussi imposants? Les outils de navigation sont-ils adéquats? Quelle est la part d’erreur humaine? Comment peut-on sauver un maximum de vies en pareilles circonstances? Que faire de l’épave? DÉCOUVERTE répond à ces questions.
Le fil des événements
Un premier reportage reconstitue le drame pour nous permettre de réaliser ce qui a pu se passer exactement. Il démontre à quel point il n’est pas facile de manier de pareils géants de la mer et le concours des circonstances dramatiques auquel bien peu de gens étaient vraiment préparés.
La physique des paquebots
Depuis l’époque du Titanic, les paquebots ont changé de vocation. Alors qu’on leur demandait de traverser l’Atlantique en trois jours, on sacrifie aujourd’hui la vitesse pour en faire d’immenses hôtels de croisière. Ainsi le Costa Concordia n’était guère plus long que le Titanic, mais 25 % plus large. On mise aussi sur les lois physiques et des matériaux plus légers pour augmenter la capacité de tels navires. Au point de compromettre la sécurité?
Les outils de la navigation
Les navires de croisière sont simples à naviguer et munis de nombreux outils pour faciliterla tâche aux capitaines et pilotes. En principe, tous les instruments sont là pour éviter le pire. Alors comment expliquer la catastrophe?
Les erreurs humaines
On estime que 80% des accidents maritimes sont imputables à des erreurs humaines. Ce serait aussi le cas du drame du Costa Concordia. Quelles sont les causes de ces erreurs et quelles mesures peut-on prendre pour faire en sorte qu’elles se produisent le moins souvent possible? Des experts se prononcent.
Les défis de l’évacuation
Le loi exige qu’on soit en mesure d’évacuer un navire en péril en 30 minutes. Mais est-ce réaliste dans des paquebots de croisière géants qui accueillent jusqu’à 8 000 passagers? Des spécialistes en la matière précisent l’ensemble des défis que cela représente et posent la question de l’équilibre à trouver entre les impératifs économiques et la sécurité.
La gestion de l’épave
Le Costa Concordia, c’est plus de 100 000 tonnes de ferraille. Après en avoir pompé tout le carburant qui menaçait l’environnement, la question est maintenant de savoir comment on délogera l’épave de sa fragile position. Une saisissante reconstitution nous permet de voir comment on pourrait s’y prendre.
Pour tout savoir du plus célèbre naufrage de mémoire récente, DÉCOUVERTE, dimanche à 18 h 30 et en rediffusion sur RDI le samedi suivant à 20 h. on peut aussi revoir tous les reportages produits par l’équipe de l’émission sur Radio-Canada.ca/decouverte.
Journalistes : André Bernard et Danny Lemieux
Réalisation (reportages) : Chantal Théorêt Hélène Naud et Éric Lemyre
Réalisatrice-coordonnatrice : Lorène Biscotti
Rédactrice en chef : Hélène Leroux
Photo: courtoisie de Radio-Canada
