L’été 2012 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke

L'été 2012 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke
L'été 2012 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke

L’été 2012 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke

Cet été, osez le Musée!

Le Musée vous invite à réfléchir sur le thème de la consommation par le biais de deux expositions à la fois déroutantes et ludiques. L’une est consacrée à l’archétype par excellence, la vache et l’autre témoigne d’un mode de vie pour le moins marginal. Cet été, osez le Musée.

Du 9 juin au 30 septembre : Où le regard se perd  de la peintre Éloïse Brodeur

Éloïse Brodeur utilise à répétition le motif de la vache et suscite ainsi  un questionnement chez le visiteur. Elle s’interroge sur notre manière de vivre et de consommer, l’abondance et le surplus, la surproduction mais également la domestication de l’animal. L’artiste cherche à respecter le calme et l’impassibilité de son sujet en utilisant une palette presque monochromatique. Le vide, ou plutôt l’espace vierge autour du sujet, procure un équilibre et renvoie à une recherche de sérénité et d’intériorité. Éloïse Brodeur, dont la mère est artiste peintre et le père architecte, a grandi dans un milieu favorable à l’épanouissement de sa créativité. Diplômée et boursière de l’Université Concordia en beaux-arts, elle s’est perfectionnée en dessin dans la région de l’Ombrie, en Italie. Elle compte plusieurs expositions personnelles et collectives au Canada depuis 1999.

Du 16 juin au 14 octobre : Still life du photographe Jean-François Bouchard

Jean-François Bouchard s’intéresse aux mondes parallèles qui nous entourent et qui sont mus par des gens que les nouveaux moyens de communication sortent de leur marginalité en créant des tissus sociaux étroits. Il parcourt le monde à la recherche de personnes avec des intérêts et des styles de vie hors de l’ordinaire, des communautés qui, paradoxalement, se sont constituées à partir de l’isolement. Une fascination se construit alors autour des nouvelles formes d’interactions sociales et de la manière dont celles-ci affectent ces gens qui se mettent à exister en société précisément grâce à leur mode de vie marginal. En évoluant dans cette atmosphère, la démarche du photographe reste ancrée dans une approche documentaire tout en adoptant un point de vue plus abstrait et contemporain des sujets traités. De ce cadre, Still Life explore les relations étonnantes que des individus entretiennent, au-delà de la sexualité, avec des poupées érotiques d’un réalisme vibrant. Traitées comme des conjointes à part entière, ces sosies de femmes partagent le quotidien affectif d’un nombre d’hommes de plus en plus grand. Les images en couleur présentent des portraits de très grands formats de ces êtres de latex et sont ponctuées de citations tirées du discours de leurs propriétaires.

Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, soutenu financièrement par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et par la Ville de Sherbrooke, accueille les visiteurs du mardi au dimanche, de 12 h à 17 h. Il est situé au centre?ville, au 241 rue Dufferin. Coûts d’entrée : 10 $, adulte; 8 $, aîné; 7$, étudiant; forfaits familiaux disponibles.