Nouvelle exposition -Au pays des merveilles au MNBA


Sophie  Faucher près du portrait de Frida Khalo
Sophie Faucher près du portrait de Frida Khalo

¤ En exclusivité canadienne, le Musée national des beaux-arts du Québec présente cet été une exposition internationale qui met en lumière la formidable contribution des femmes au mouvement surréaliste, au Mexique et aux États-Unis.

Au pays des merveilles. Les aventures surréalistes des femmes artistes au Mexique et aux États-Unis est la première exposition d’envergure consacrée à ces artistes. S’étalant sur plus de cinq décennies, Au pays des merveilles présente près de 180 œuvres – peintures, sculptures, assemblages, œuvres sur papier et photographies – provenant de 75 collections publiques et privées des États-Unis, du Mexique et d’Europe.

Le public est invité à découvrir les univers de Frida Kahlo (figure dominante de l’art moderne mexicain), de Louise Bourgeois (une des artistes majeures de la seconde moitié du xxe siècle et du début du xxie), de Jacqueline Lamba (peintre et muse d’André Breton), de Lee Miller (photographe et égérie de Man Ray), de Dorothea Tanning (peintre, sculpteure et épouse de Max Ernst), de Remedios Varo (une des plus importantes surréalistes du Mexique) et d’une quarantaine de femmes artistes qui ont exploré le surréalisme entre 1930 et la fin des années 1970. Parmi les fantaisies et fantasmes exprimés, il est question d’identité, de sexualité, de sorcellerie, de créativité, de psychanalyse, de mémoire, de rêves, de sentimentalité, de politique et de guerre, de culture indigène, de la Terre mère et du mythe universel. Une invitation à un voyage insolite, parsemé de rencontres étranges et fabuleuses!

Tere Arcq Co-commissaire de l’exposition Conservatrice adjointe au Museo de Arte Moderno à Mexico
Tere Arcq Co-commissaire de l’exposition Conservatrice adjointe au Museo de Arte Moderno à Mexico

Cette exposition est organisée par le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) et le Museo de Arte Moderno (MAM), Mexico, grâce à une généreuse subvention de la Terra Foundation for American Art. Les organisateurs tiennent à remercier le Consejo Nacional para la Cultura y las Artes (CONACULTA) et l’Instituto Nacional de Bellas Artes (INBA), Mexico, pour leur précieux soutien.

Cette exposition est la première jamais consacrée aux nombreuses femmes associées au mouvement surréaliste, actives au Mexique et aux États-Unis. En effet, le surréalisme, l’un des courants les plus marquants de l’esthétique avant-gardiste du xxe siècle, est presque toujours défini comme un mouvement masculin et français. Pourtant, moins de dix ans après sa création à Paris, en 1924, il avait essaimé hors d’Europe vers l’Amérique du Nord, terreau tout désigné où les idéaux de liberté et d’égalité entre les sexes prévalaient. Les femmes y ont d’emblée assumé un rôle d’importance.

Les surréalistes exaltaient le rêve et l’inconscient comme autant de sources de créativité, et prônaient la disparition d’institutions qu’ils jugeaient bourgeoises et stériles, notamment l’Église et la famille. Pour André Breton, l’écrivain français à l’origine du mouvement, les femmes avaient vocation de muses auprès des hommes. Or, les œuvres de quarante-sept d’entre elles, rassemblées ici, révèlent des créatrices à part entière, aussi audacieuses, imaginatives et novatrices que leurs contemporains. Ces femmes ont adopté une perspective qui leur était propre, usant souvent
de leur art comme d’un moyen d’exploration psychologique, spirituelle et cathartique, pour s’affranchir du joug d’une société patriarcale et du poids de souffrances personnelles. En définitive, le surréalisme leur a donné une voix et contribué à l’avènement du féminisme.

Le suicide de Dorothy Hale 1939 par Frida Khalo
Le suicide de Dorothy Hale 1939 par Frida Khalo

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

Le récit fantastique des Aventures d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, bien qu’imaginé à l’origine comme un conte pour enfants, est considéré comme le meilleur exemple de la littérature  de l’absurde pour adultes. Il résonne d’un vibrant écho chez les surréalistes et particulièrement chez les femmes associées à ce mouvement, qui se reconnaissent en Alice. Comme celle-ci, elles ont été plongées dans le chaos et l’irrationnel; leur vie a été bouleversée par des gens et des événements sur lesquels elles n’avaient aucune prise. Beaucoup ont eu une enfance rendue tragique par la violence ou l’abandon des parents; d’autres, une vie marquée par le divorce, l’infertilité, la lutte contre les rôles traditionnels d’épouse et de mère ou par la maladie mentale. Plusieurs choisissent d’ailleurs des thèmes directement inspirés de l’œuvre de Carroll tandis que d’autres s’identifient carrément à la jeune héroïne. Les images fantastiques qu’elles produisent sont leurs propres cauchemars; leur art est souvent poignant, voire dérangeant. Mais le surréalisme ouvre aussi une voie vers le « merveilleux », concept nouveau du bouleversement de l’identité et de la perte de repères, dont la quête est « révélatoire ». Ces femmes audacieuses et remarquables ont franchi de nombreux obstacles, assumé de nombreux rôles, et parfois voyagé loin, pour pouvoir laisser libre cours à leur expression.

  IDENTITÉ : LE PORTRAIT

À la différence de leurs confrères, les femmes artistes cherchent à reconstruire leur identité par l’autoportrait. Les exilées d’Europe autant que les natives des États-Unis et du Mexique produisent une remarquable quantité de puissantes représentations d’elles-mêmes, de leurs amies, de leurs amants. Elles composent ainsi un récit pictural au fil duquel elles explorent leur corps, leur esprit, leur expérience : en définitive, leur propre réalité. Certaines brossent des autoportraits qui racontent sans détour des événements et des souvenirs d’enfance précis et souvent traumatiques; d’autres préfèrent exprimer leurs fantasmes et leurs croyances d’une manière détournée; d’autres encore suggèrent, par un procédé de dédoublement, l’idée d’alter ego ou de personnalités multiples; d’aucunes évoquent l’absence de soi par un paysage dénué de vie ou des objets isolés, qui figurent l’aliénation et l’effacement de soi. Le portrait symbolique sous forme de nature morte permet également à plusieurs d’aborder des thèmes malaisés, liés par exemple aux rôles traditionnels de la femme ou à la sexualité. Par son pouvoir transformateur, enfin, le masque devient pour certaines un avatar parfait de leur identité ou de leur sexe.

  LE CORPS

Les femmes artistes font de leur corps, fétichisé par les hommes, un foyer de résistance et d’énergie créative. Elles exploitent d’ailleurs peu le nu masculin. À la différence de leurs confrères qui personnifient leurs désirs et leurs fantasmes sexuels dans leurs représentations de la femme, elles se servent de leur corps pour sonder leurs émotions et leur pouvoir créatif. Elles expriment également la relation complexe entre leur moi physique et leur identité. Le corps n’est pas érotisé; d’ailleurs, les femmes dont elles font le portrait sont généralement vêtues. Le nu est pour elles l’occasion d’une exploration quasi poétique de l’anatomie et du pouvoir de donner la vie. Remettant en question la représentation traditionnelle du nu féminin, elles inventent des histoires où le corps devient soit une partie intégrante de la composition, soit une partie cachée. Elles privilégient des images symboliques, composées de parties asexuées du corps, comme la tête et les yeux – miroirs de leur vie intérieure et de leurs rêves – ou les mains. Tandis que, pour les hommes, les seins restent le fétiche par excellence, les femmes artistes s’en inspirent pour livrer des images troublantes d’expériences dramatiques, telles qu’une mastectomie.

  LA FEMME CRÉATIVE

Au milieu du xxe siècle, alors que les classes moyennes états-unienne et mexicaine exaltent le mariage et la maternité comme les objectifs suprêmes de la femme, celles qui choisissent une autre voie sont considérées comme asociales, voire déséquilibrées : la société patriarcale se sent menacée par la femme intelligente et créative. Les surréalistes – hommes et femmes – leur prêtent toutefois des pouvoirs particuliers, dont une capacité d’anticiper et d’être au diapason des émotions et de l’imaginaire. Ceci se traduit dans l’iconographie développée par les femmes artistes : elles se représentent sous les traits de sorcières et de déesses, l’espace domestique devenant un laboratoire d’alchimie, le théâtre de rituels de magie. Elles puisent largement dans le répertoire des figures énigmatiques du tarot qui symbolisent le pouvoir personnel et la créativité. Beaucoup choisissent des avatars animaux, censés incarner des facultés d’intuition et de compréhension, ainsi que sexuelles. Passionnées par les théories de Sigmund Freud et de Carl Jung, elles créent des œuvres fantastiques, inspirées de leurs rêves et de leurs souvenirs, et elles explorent le sens profond et obscur des relations humaines. Dans le Mexique des années 1940, une convergence de groupes formés sur la base des enseignements ésotériques et mystiques des Russes Goerge Gurdjieff et P. D. Ouspensky encourage ce courant qui célèbre le pouvoir de transformer l’univers. Nombre d’œuvres illustrent ainsi un cheminement personnel de transformation et de renaissance spirituelle.

 

Biographie des artistes
Biographie des artistes

VIE SENTIMENTALE ET VIE DOMESTIQUE

Le surréalisme va donner aux femmes le sentiment de pouvoir s’émanciper des rôles traditionnels. D’ailleurs, nombre d’entre elles subordonnent mariage et enfants à leur carrière artistique. L’amour, la vie domestique et la famille sont des constantes de leur œuvre, qui remet en question, parfois sous le signe de l’humour, les conventions sociales et les frontières entre les sexes. Beaucoup ont d’abord été épouses, amantes ou amies d’un artiste avant de commencer leur carrière artistique. Elles produisent des portraits symboliques où des variations de dimensions et d’échelle soulignent les rôles assignés aux hommes et aux femmes dans une société patriarcale. Leur représentation de l’espace domestique est significative : la maison, la cuisine et la salle à manger sont pour certaines un lieu de confinement et de corvée. Les rares portraits d’enfants dégagent une impression d’isolement. Tandis que, pour les artistes masculins, la poupée incarne l’insolite (comme objet à la fois familier et curieux) et les fantasmes érotiques, leurs consœurs évitent souvent les connotations sexuelles; elles composent plutôt avec la tête ou le corps de la poupée des images déroutantes, qui dégagent un sentiment d’angoisse et de peur. Certaines, en effet, ont été abandonnées par leurs parents, quelques-unes ont été victimes de sévices sexuels, et d’autres ont subi un traumatisme infantile qui hantera leur production artistique.

  JEUX ET EXPÉRIMENTATIOn

Dès la naissance du surréalisme, les adeptes créent des jeux et des techniques novatrices qui laissent une large place au hasard et à l’imprévisible. L’irrationnel de la vie et les rouages de l’inconscient y trouvent ainsi de nouvelles manifestations. Certains de ces jeux sont collectifs, tel le cadavre exquis, qui consiste à dessiner une image en juxtaposant la contribution de plusieurs joueurs qui n’ont pas connaissance de celles de leurs prédécesseurs. Le jeu d’échecs devient aussi un motif récurrent.

Les surréalistes nord-américaines privilégient une démarche plus solitaire, mais certaines combinent ces jeux et techniques à des procédés de leur invention pour exprimer leurs fantaisies et leurs fascinations. Les cadavres exquis de Frida Kahlo et de Lucienne Bloch mettent en évidence l’inégalité entre les sexes en inversant les attributs masculins et féminins. Des photographes créent des formes féminines surnaturelles par solarisation (inversion des tons par exposition lumineuse), au moyen du photogramme (placement d’objets sur papier photosensible) ou du photomontage (image tirée d’un collage de multiples photos). Remedios Varo est passée maître du fumage (technique utilisant la fumée comme médium) et de la décalcomanie (application de peinture sur une surface à partir d’une autre). Un certain nombre ont abordé le surréalisme à l’Atelier 17, un atelier de gravure fondé à New York par l’artiste Stanley William Hayter. Parmi elles, Louise Bourgeois y explore l’automatisme (activité artistique spontanée comme expression de l’inconscient) et la gravure.

  POLITIQUE

La nature radicale du surréalisme est aussi bien politique qu’esthétique. Peu après la publication du manifeste fondateur du mouvement en 1924, le groupe officiel du surréalisme français crée deux journaux dont les titres sont éloquents : La Révolution surréaliste et Le Surréalisme au service de la révolution. Ces tendances activistes incitent les artistes masculins à exprimer des idéaux marxistes, à prôner la grève générale, à joindre les rangs du Parti communiste de France, voire à soutenir Léon Trotsky, au Mexique, en 1938. Les femmes, en revanche, ne se mobilisent pas pour des causes politiques ou sociales aussi vastes. Elles figurent à l’occasion les effets de la crise, de la pauvreté et du capitalisme, de même que la montée du militarisme, la guerre et le déplacement de populations, mais les critiquent rarement. Étant donné son caractère documentaire, la photographie est l’instrument privilégié. Le photocollage (technique de composition qui consiste à extraire une image d’un document source et à la placer dans un nouveau contexte), matérialise le bouleversement du cours de la vie, ce qui pourrait expliquer pourquoi les femmes semblent tant l’affectionner. C’est Lee Miller, correspondante de guerre pour Vogue, qui perçoit le caractère surréaliste des événements en cours : les scènes qu’elle semble avoir découvertes au hasard de ses voyages expriment le concept surréaliste de l’étrange et mettent en relief l’horreur des combats. Kay Sage, quant à elle, rend compte de la disparition de l’intelligentsia européenne par des paysages désertiques, tandis que Margaret Tomkins et Janet Sobel suggèrent par leur palette et leur imagerie le désespoir, la frénésie et l’horreur de l’holocauste.

  AMÉRIQUE DU NORD : LA FASCINATION DE LA TERRE, DES AUTOCHTONES ET DES MYTHES

Les cultures anciennes et indigènes d’Amérique du Nord intriguent de nombreuses surréalistes, qui voient dans les vestiges précolombiens, amérindiens et océaniques des liens directs avec le subconscient et l’onirisme. Les vastes étendues des États-Unis et du Mexique inspirent autant  les artistes locales que les réfugiées européennes. Marginalisées en tant que femmes ou exilées, elles éprouvent des affinités avec les groupes autochtones, et leur recherche sur ces cultures et ces lieux méconnus se transforment en une quête d’identité personnelle. Des objets autochtones se retrouvent dans maintes œuvres, telles des sculptures précolombiennes dans les toiles de Frida Kahlo, ou des poupées kachinas et des tipis amérindiens dans les dessins de Jacqueline Lamba. Mythes et codex fourniront une multitude de symboles à de nombreuses artistes. D’autres emprunteront aux techniques de construction de l’art rituel : les sculptures d’Isabelle Waldberg, notamment, rappellent les masques des Yupiks d’Alaska, tandis que les mosaïques de Jeanne Reynal évoquent les rituels navajos de la peinture sur sable. Les représentations abstraites et symboliques sont également empreintes d’une mystérieuse qualité spirituelle.

  LE SURRÉALISME ABSTRAIT ET LE NOUVEAU MYTHE UNIVERSEL

Dans les années 1940 et 1950, les surréalistes sont de plus en plus tentés par l’abstraction. Leur attirance commune pour le biomorphisme (l’usage de formes organiques qui évoquent celles, naturelles, de la vie) fait aussi une part grandissante à l’automatisme. Cette recherche va de pair avec la quête d’un nouveau mythe social, que l’auteur André Breton juge thérapeutique, libérateur pour l’esprit et, au final, essentiel à la société. La familiarité de l’avant-garde, avec les idées du philosophe allemand Carl Jung, ont ouvert la voie à cet intérêt pour le mythe, le symbole, l’archétype et l’inconscient collectif.

Les femmes abordent l’abstraction et les concepts de l’universalité des mythes dans des perspectives diverses. À San Francisco, Adaline Kent et Madge Knight sont surtout inspirées par les mystères de la nature, tandis qu’Helen Phillips crée des figures anthropomorphiques prises au piège du mouvement perpétuel. À New York, Lee Krasner puise au mysticisme judaïque. Après un voyage au Mexique et une traversée des États-Unis, en 1946, Jacqueline Lamba explore la lumière et le paysage. Lilia Carrillo, peintre mexicaine, est l’une des nombreuses artistes inspirées par les toiles abstraites, surréalistes et expressionnistes d’Arshile Gorky, auquel elle attribue une influence décisive sur l’abstraction lyrique de sa propre production artistique.

  POST-SCRIPTUM : LA RÉVOLUTION FÉMINISTE

Il aura fallu attendre que les femmes fondent leur propre mouvement pour que leurs voix se fassent enfin entendre sur la scène culturelle. C’est ainsi qu’à la fin des années 1960, le féminisme, fort de la révolution surréaliste, l’oriente sur le terrain de la condition féminine. Les femmes artistes s’engagent enfin politiquement et publiquement, de manière structurée. Le corps reste leur motif de prédilection, mais elles se le réapproprient et l’exploitent selon de nouvelles formes. L’iconographie à charge sexuelle s’est transformée; elle n’est plus suggestive et socialement acceptable, mais crue et transgressive. Les artistes adoptent de nouveaux matériaux plus à même d’exprimer la matérialité – caoutchouc, latex, tissus et objets en bois glanés dans la maison –, tant en guise de médium que comme procédé. Tandis que les sculptures en tissu de Dorothea Tanning perpétuent la fascination pour le corps de la femme en explorant ses courbes tendres et amples, celles de Louise Bourgeois, en uréthane (sorte de plastique extrêmement solide), projettent leurs éléments anatomiques au visage du spectateur depuis le plafond où elles sont suspendues. Désormais moins codées, les préoccupations propres aux femmes deviennent à la fois sujets et objets de leur expression artistique.

L’exposition Au pays des merveilles. Les aventures surréalistes des femmes artistes au Mexique et aux États-Unis est organisée par le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) et le Museo de Arte Moderno (MAM), Mexico, grâce à une généreuse subvention de la Terra Foundation for American Art. Les organisateurs tiennent à remercier le Consejo Nacional para la Cultura y las Artes (CONACULTA) et l’Instituto Nacional de Bellas Artes (INBA), Mexico, pour leur précieux soutien.

Commissariat :    Ilene Susan Fort, conservatrice Gail and John Liebes de l’art américain, LACMA

              Tere Arcq, conservatrice adjointe, MAM

Coordination : Michèle Grandbois, conservatrice de l’art moderne, MNBAQ

Design :      Guillaume Lord

Graphisme :   orangetango

Le Musée national des beaux-arts du Québec est une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec.

Le livre Au pays des merveilles. Les aventures surréalistes des femmes artistes au Mexique et aux États-Unis, publié par le Los Angeles County Museum of Art et DelMonico/Prestel, dresse pour la première fois un ambitieux bilan du rôle joué par ces artistes au Mexique et aux États-Unis. Il contient 9 essais qui montrent l’importance de la contribution des femmes au surréalisme et le caractère unique du mouvement en Amérique, et est complété par des notices biographiques sur 48 artistes. Cette publication est offerte à la Boutique du Musée au coût de 59,95 $.

Visites commentées de l’exposition

Du 20 juin au 2 septembre

Les mercredis, 13 h 30, 15 h et 18 h 30

Du jeudi au dimanche, 13 h 30 et 15 h

Conférences

Auditorium / Gratuit

In Wonderland

Mardi 5 juin, 19 h 30

Par Ilene Susan Fort, conservatrice de l’art américain au Los Angeles County Museum of Art (LACMA), et Tere Arcq, conservatrice adjointe au Museo de Arte Moderno à Mexico

Pellan, Borduas et l’automatisme

Mercredi 27 juin, 19 h 30

Par François-Marc Gagnon, historien de l’art et directeur de l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky

Sirènes de l’air. Pratiques artistiques d’aventurières surréalistes

Mercredi 11 juillet, 19 h 30

Par Louis Lefrançois, historien de l’art et chargé de cours au Département d’histoire de l’Université Laval

Lecture

Auditorium / 25 $ (Abonnés-Amis et étudiants : 22 $)

Frida Kahlo : correspondances

Du 12 au 15 juin, 20 h

Au cours d’une lecture aux allures de fiesta – mariachis à l’appui! –, la comédienne Sophie Faucher vous invite à plonger dans l’univers littéraire et musical de Frida Kahlo, femme de génie et figure marquante de la peinture mexicaine

Ciné-Musée

Auditorium / Gratuit

Premier plan : André Breton

Mercredi 27 juin et dimanche 29 juillet, 14 h

Portrait d’artiste : Frida Kahlo

Mercredi 27 juin et dimanche 29 juillet, 14 h 30

Lee Miller ou la traversée du miroir

Dimanche 8 juillet et mercredi 22 août, 14 h

Louise Bourgeois

Dimanche 8 juillet et mercredi 22 août, 15 h

Maya Deren, pionnière américaine du cinéma d’avant-garde

Mercredi 8 août, 19 h 30

Ateliers pour tous

Espace Pellan / 2 $

Les samedis et dimanches, 13 h, 14 h 15 et 15 h 30

Assemblage inusité

Du 2 juin au 1er juillet

Empreintes imaginaires

Du 4 au 26 août

Ateliers pour adultes

À vos crayons!

Les mercredis 13 et 27 juin, 11 et 25 juillet, de 19 h à 21 h

Les mercredis 27 juin et 25 juillet, de 14 h à 16 h

Coût par atelier : 12 $ (Abonnés-Amis et étudiants : 10 $)

Activité spéciale

Tracé spontané

Du 7 juin au 3 septembre, accessible en tout temps

1er étage du pavillon Charles-Baillairgé / Gratuit

Festival d’été de Québec

Place de la famille le Lait située à Espace 400e / Gratuit

Mascarade surréaliste

Tous les jours, du 6 au 15 juillet, en continu de 10 h 30 à 16 h 30

Restaurant du Musée

Les recettes préférées de Frida Kahlo

Du 7 juin au 3 septembre

Faites un arrêt au Restaurant du Musée pour déguster des classiques de la cuisine mexicaine inspirés du livre Les noces de Frida et Diego. Souvenirs et recettes du Mexique. Au menu : des plats savoureux que la célèbre artiste prenait plaisir à cuisiner pour ses invités, dont Nelson Rockefeller et Carlos Chávez.

Café du Musée

Cocktails surréalistes

Du 7 juin au 3 septembre / 4,50 $ (taxes et service inclus)

Complétez votre visite de l’exposition en savourant un des rafraîchissements sans alcool élaborés par le Café du Musée spécialement pour l’occasion.

Heures d’ouverture du Musée

Tous les jours, de 10 h à 18 h, et le mercredi jusqu’à 21 h

Droits d’entrée

Adultes : 15 $  §  Aînés : 12 $  §  Membres CAA-Québec : 13 $  §  Étudiants : 7 $ (moins de 30 ans)  § Jeunes de 12 à 17 ans : 4 $  §  Abonnés-Amis et jeunes de moins de 12 ans : gratuit

Pour nous joindre

418 643-2150 ou 1 866 220-2150 / www.mnba.qc.ca

crédit photos: Lise Breton

Galerie photos http://espace.canoe.ca/breton2010/album/view/861292