À l’occasion de l’exposition Au pays des merveilles. Les aventures surréalistes des femmes artistes au Mexique et aux États-Unis, le Musée national des beaux-arts du Québec présente la conférence Pellan, Borduas et l’automatisme.
Alfred Pellan et Paul-Émile Borduas ont subi, chacun à leur manière, l’influence du surréalisme. Ils ont été particulièrement frappés par l’idée de l’écriture automatique, une technique que les surréalistes avaient eux-mêmes empruntée des médiums et des spirites. Pellan a souvent dit que, pour lui, l’automatisme n’était qu’un point de départ et qu’il devait ensuite élaborer le reste de l’oeuvre consciemment. Mais est-ce si différent de la façon dont procédait Borduas? Le conférencier suggère une analyse des démarches de ces deux artistes. Chez Pellan, les sources littéraires et l’attachement à la figure ont joué un plus grand rôle que chez Borduas. Par contre, Borduas a fait davantage confiance à la matière picturale et est arrivé à des propositions plus abstraites…
Par François-Marc Gagnon, historien de l’art et directeur de l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky
Mercredi 27 juin, 19 h 30
Auditorium / Gratuit
RENSEIGNEMENTS (grand public) :
418 643-2150 ou 1 866 220-2150 / www.mnba.qc.ca
