François Marry transporte ses Atlas Mountains pour une chaude soirée d’été le lundi 2 juillet prochain à 22h sur la scène Bell dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal ! Ce collectif français présentera les pièces de E Volo Love, leur plus récent album paru en février dernier sur étiquette Domino.
La musique de François and The Atlas Mountains reflète des arrangements étonnants de grâce et des mélodies aux couleurs d’aquarelle. Collectif ouvert, François and The Atlas Mountains regroupe désormais quatre musiciens, multi-instrumentistes aux polyphonies affutées. Soudés durablement, après sept ans d’existence, François & The Atlas Mountains traduisent ici l’énergie jubilatoire de tournées étirées et détournées à souhait. Un sentiment d’apesanteur saisit l’auditeur alors que les voix, les nappes de clavier et les percussions africaines se fondent en pop immédiate pour jeunes gens modernes. Sur scène, les chœurs célestes qui s’élèvent de tous bords, en une lente agrégation d’émotions en stéréo affirment une profondeur et une sincérité jamais démenties.
Mélange d’italien, une langue déjà chantée par François, et de bristolien, E volo love (Je vole mon amour) est le palindrome sublime d’un amour qui prend le large. Ces onze chansons traduisent un désir à fleur de peau, une urgence des sentiments qui s’apaise alors que ces titres faussement candides se nichent insidieusement dans nos mémoires individuelles. Écrites entre Bristol, Bordeaux et Saintes, peaufinées sur la route, mûries à Dakar ou dans l’Atlas, elles sont le fruit d’une complicité très forte entre les membres du groupe et leurs proches.
. Le titre-palindrome de l’album, E volo love, circule d’un sens à l’autre, tranquillement, sans heurt, comme l’infini mouvement des marées douces.
La voix de François reste immuable, définissant en grande partie l’identité du projet et ce pourquoi on l’aime. L’alternance des textes en français et en anglais se fait sans heurts. Dévoilant des influences africaines ou d’autres continents dans des titre toujours agréables, teintés de romantisme et d’une certaine forme de mélancolie.
Il est donc beaucoup question d’eau chez François. Logique. Qu’elles soient liées à Bristol où il a vécu, à la Charente-Maritime où il vit, au Sénégal, à l’Atlas ou au Mali où elles vont prendre certains de leurs airs chauds, qu’elles rappellent un Dominique
Le premier titre d’E volo love chante « Soyons les plus beaux » et le programme est respecté jusqu’à la perfection, bien aidé par la ronde et caressante mise en son de Jean-Paul Roman, collaborateur notamment de Tinariwen.
Le plongeon dans Edge of Town, le petit tube City Kiss, la veloutée Azrou Tune, les bains dans Slow Love ou la bouleversante Bail éternel : nager dans la grande et sobre poésie des textes permet de voir l’univers au travers d’un prisme optimiste. Ici, toute chose devient effectivement plus belle.
L’album : E Volo Love
Les plus beaux, Muddy heart, Edge of town, City Kiss, Azrou tune, Buried treasure, Cherchant des ponts, Slow love, Bail éternel, Piscine, Do you want to dance
Spectacles à venir :
Festival International de jazz de Montréal le 2 juillet ‘a 22h – Scène Bell
Musiciens :
François Marry: chant, guitares, piano, juno/nord/casio, claviers, delays, trompette, harmonica, percussions.
Amaury Ranger : dounoumbas, callebasse, percussion, basse, guitar électrique, voix.
Robert Hunter: batteries.
Jo Wiehn: guitare électrique.
Gérard Black : voix, claviers, moog.
François Breut : chant.
Pierre Loustaunau : voix.
Julien Tirbois : violons, voix.
Agathe : violoncelle.
Delphine Livet : flûte violoncelle.
Alex : saxophone
Site internet: http://www.francoisandtheatlasmountains.com/
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