La 33e édition du Festival International de Jazz de Montréal, qui se tiendra jusqu’au samedi 7 juillet

La 33e édition du Festival International de Jazz de Montréal, qui se tiendra jusqu’au samedi 7 juillet
La 33e édition du Festival International de Jazz de Montréal, qui se tiendra jusqu’au samedi 7 juillet

Tous les jours, les festivités débutent dès 11 h avec une panoplie d’activités spécialement conçues pour les familles ! À 11 h et à 13 h 30 sur la Grande-Place du complexe Desjardins, le spectacle La Petite école du jazz, présenté par Rio Tinto Alcan, avec Ste-Cat, célèbre mascotte féline du Festival, Victor-Jacques Ménard et son quintette d’harmonies vocales ainsi que James Gelfand et son quartette, proposera aux enfants de tous âges une initiation musicale dynamique et interactive. Tout de suite après, à 15 h les 30 juin, 1er et 7 juillet, les familles pourront continuer la fête et se dégourdir en musique en participant à Musique en famille avec les ateliers Samajam, un nouvel atelier ludique de percussions présenté par Rio Tinto Alcan, partenaire principal depuis 2011 du Projet de persévérance scolaire Samajam contre le décrochage scolaire.

Le surplus d’énergie se dépensera au Parc musical Rio Tinto Alcan où les petits peuvent bricoler, créer un instrument de musique à partir d’aluminium, participer à des ateliers d’éveil musical, se faire maquiller gratuitement, s’amuser sur le piano géant ou jouer avec des percussions. Tout près, les parents retrouveront la tente à langer, le stationnement de poussettes, des bistros-terrasses et des kiosquespour rassasier même les plus affamés et une Boutique de souvenirs du Festival, où sont notamment proposés des vêtements et des accessoires pour enfants.

Entre temps, les meilleures jeunes formations jazz et les pros du Camp de blues ne manqueront pas d’impressionner les festivaliers dans le cadre de la série JazzFest des jeunes, présentée par Rio Tinto Alcan à midi et à 15 h. L’après-midi, des animations musicales hautes en couleur de type dixieland et des spectacles en déambulatoire prendront d’assaut les marches de la PdA, de la place des Festivals ou encore le Lounge Heineken (devant la scène). À 16 hLes Envolées du Festival présenteront des combos universitaires sur la scène CBC/Radio-Canada, alors que 17 h sonnera le début des Rencontres festives sur la place des Festivals, laissant deux groupes jouer aux deux extrémités de la place avant de se rejoindre au centre pour s’affronter musicalement dans la joie et dans la foule. Soulignons enfin le Camp de blues présenté par TD, créé en 2007 pour les jeunes musiciens d’ici âgés de 13 à 17 ans, qui permet aux jeunes issus de tous les milieux de bénéficier durant une semaine d’une formation musicale de haut niveau gratuite, avant d’offrir une prestation sur la scène TD du Festival International de Jazz de Montréal.

6 concerts de guitaristes d’exception avec
la série Guitarissimo SiriusXM

à la Cinquième Salle de la Place des Arts

Philip Catherine – 29 juin, 19 h – Lauréat d’un Django d’Or, ce guitariste d’origine belge a réussi le tour de force d’accompagner des violonistes majeurs issus de trois générations successives : Stéphane Grappelli, Jean?Luc Ponty et Didier Lockwood. Il a aussi été un des derniers guitaristes du grand trompettiste Chet Baker. Pour sa première présence au Festival depuis 2004, l’artiste au swing imparable nous offre un concert solo. Grand maître à l’œuvre.

Pierre Bensusan – 29 juin, 21 h 30 – Le guitariste Pierre Bensusan appartient au club sélect des musiciens français d’aujourd’hui jouissant d’une renommée planétaire. Au fil des albums, son univers s’ouvre, prend de l’ampleur, s’inspire de nombreuses cultures. Cet as de la six-cordes, sans contredit un des musiciens world, jazz et folk les plus éloquents de notre temps, fusionne des sons qui couvrent une vaste géographie et diverses époques en un tout immédiatement identifiable qui s’impose comme une évidence : le « son Bensusan ». Sa première visite depuis 2008 s’annonce comme un événement.

Larry Coryell – 30 juin, 19 h – Perçu comme un des inventeurs du jazz-rock fusion, style auquel il s’est associé dès 1966 en fondant le groupe The Free Spirits, le grand guitariste texan Larry Coryell est un musicien qui n’a que faire des cloisons. Curieux et polyvalent, il a travaillé avec les Gary Burton, Paco de Lucía et John McLaughlin, et s’est frotté à des compositeurs comme Stravinsky et Ravel. Après son concert Jazz à l’année, il y a deux ans, il revient se produire dans le cadre de Guitarissimo SiriusXM.

Matt Schofield – 30 juin, 21 h 30 – Troisième passage au Festival pour ce chanteur et virtuose de la six-cordes d’origine britannique – il avait jeté tout le monde sur l’arrière-train en 2007 et en 2010. Considéré comme un des meilleurs guitaristes R&B et blues de sa génération, Schofield fait honneur aux King (B.B. et Albert) dont il s’inspire librement. Il se ramène avec sa formule gagnante, en trio, mais aussi avec son plus récent opus, Anything But Time, sacré Disque blues de l’année 2011 par le magazine MOJO.

Kelly Joe Phelps  1er juillet, 19 h – Le sublime guitariste et chanteur folk-blues Kelly Joe Phelps est un favori du Festival qu’on retrouve en solo après 5 ans d’absence. Un créateur d’une grande musicalité, un brillant improvisateur, un artiste d’une authenticité et d’une profondeur remarquables. Il interprétera des pièces de ses 8 albums qui lui ont valu maints éloges et l’indéfectible affection d’un public fidèle et fervent.

Steve Hill vs Paul Deslauriers – 1er juillet, 21 h 30 – Pour finir la série sur une note inspirante, voici une formule des plus inusitées destinée aux amateurs de la six-cordes. Sur scène, 2 virtuoses de la guitare se livreront à un combat en toute cordialité, dotés de 2 compagnons d’armes de leur choix. Au hasard des thématiques piochées, ils rivaliseront de talent, mesureront leurs riffs et se surpasseront de créativité, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Un beau cadeau de clôture pour tous les fans de guitare !

Circulation et sécurité sur le site

Dès aujourd’hui, le site du Festival sera fermé à la circulation automobile de 18 h à 3 h, jusqu’au 8 juillet à 6 h. Pour planifier sa venue aux Festival International de Jazz de Montréal et tout connaître sur les fermetures de rues, l’accès au site en voiture, à vélo ou à pied : montrealjazzfest.com, onglet Accès au site.

Grand événement d’ouverture TD

Rufus Wainwright

Ce soir, 21 h 30, scène TD

Le Festival commencera en beauté avec un coup d’éclat, avec un artiste qu’on espérait depuis toujours voir en grande prestation extérieure dans sa ville natale : Rufus Wainwright, dont c’est la 1re visite au Festival, nous arrive après plusieurs années de sollicitation de la part des organisateurs. Premier Montréalais d’origine à lancer le Festival avec un concert gratuit, il nous réserve la rentrée montréalaise de son tout nouvel album, Out of the Game. Un concert qui fera date, sans aucun doute !

Concerts à guichets fermés

Les concerts suivants affichent déjà complet :

James Taylor (27 et 28 juin, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Melody Gardot (29 juin, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Une soirée en compagnie d’Esperanza Spalding et son Radio Music Society(29 juin, 20 h 30 – Métropolis)

Moriarty (29 et 30 juin, 19 h – Savoy du Métropolis)

Eliane Elias Brasileira Quartet (30 juin, 18 h – Club Soda)

CéU (30 juin, 22 h – Club Soda)

Patrick Watson. Première partie : Loney Dear (4 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Tord Gustavsen Ensemble avec Tore Brunborg, Mats Eilertsen et Jarle Vespestad (4 juillet, 18 h – Gesù – Centre de créativité)

Seal (6 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier)

Norah Jones. Première partie : Jim Campilongo Trio (7 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Molly Johnson (7 juillet, 21 h – L’Astral)

Spectacles en salle : encore d’excellentes places disponibles

Si plusieurs concerts affichent complet, des billets sont toujours en vente notamment pour les concerts suivants :

Rafael Zaldivar Trio avec Greg Osby – 28 juin, 18 h, L’Astral – Reconnu pour ses talents d’improvisateur et de compositeur, le Cubain d’origine est sans contredit LA nouvelle sensation montréalaise du piano jazz. Son 1er album, Life Directions, paru en 2010, avait révélé un alliage métissant cultures, sons et styles qui passent des traditions cubaines à des rythmes contemporains. Après sa prestation étincelante au Balmoral en novembre dernier, Rafael Zaldivar s’amène au Festival en formule trio avec, comme invité, le saxophoniste américain Greg Osby, fabuleux improvisateur au souffle fluide et puissant.

Gypsy Roma Urban Balkan Beats (GRUBB) – 28, 29 et 30 juin et 2 et 3 juillet, 20 hThéâtre du Nouveau Monde – De retour à la demande générale et après un immense succès critique et public lors de son décollage au Festival, revoici GRUBB et sa rom-mania ! Cet évènement artistique humanitaire mené par Serge Denoncourt donne une voix à ceux que l’on n’entend jamais, les Roms : il raconte, en musique, en mouvement et en jeu théâtral, la réalité et la vie des jeunes Roms d’aujourd’hui… Un tout nouveau genre de hip-hop, marié à la musique traditionnelle rom ; du jamais vu musicalement ! Parmi ceux qui participent bénévolement à cette aventure humanitaire, nommons le danseur et chorégraphe Nico Archambault, l’acteur, metteur en scène et maître de la métamorphose italien Arturo Brachetti, les génies de la vidéo Olivier Goulet et Gabriel Coutu?Dumont, le costumier François Barbeau et la musique de Françis Collard…

Jack Bruce, Cindy Blackman, John Medeski et Vernon Reid, Spectrum Road –28 juin, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA – Ce bien nommé all star band de sommités est en fait un tout jeune groupe : né en 2008 à Tokyo, premiers pas aux États-Unis avec la tournée 2011 et un premier album au printemps dernier. Les « jeunots » – Vernon Reid (guitare), John Medeski (claviers) et Cindy Blackman (batterie), ainsi que l’ex-membre de Cream (avec Eric Clapton et Ginger Baker), Jack Bruce (basse et voix) – ont formé le groupe en réponse à leur admiration de Tony Williams, peut-être le plus grand batteur de l’histoire, et de sa formation Lifetime, icône révolutionnaire des années 1970. Bienvenue à ce groupe d’une qualité rare, une visite d’exception.

World Kora Trio  Eric Longsworth, Chérif Soumano, Jean-Luc Di Fraya– 28 juin, 22 h 30, Gesù – Centre de créativité – Fruit d’une rencontre au sommet entre le violoncelliste Eric Longsworth (5e visite qu’on attendait avec impatience), le joueur de kora Chérif Soumano et le percussionniste et chanteur Jean Luc Di Fraya, le World Kora Trio propose une démarche polyculturelle féconde. Mus par une soif commune de découvrir et d’échanger, ces trois musiciens provenant d’horizons divers font bagage commun pour donner vie à une musique fine et touchante, flottant entre tradition et modernité. Une belle et adroite démonstration de world placée sous le signe de l’exploration.

David Sánchez, Nick Payton, Stefon Harris, Ninety Miles – 29 juin, 18 h, Club Soda – Mon premier est un saxophoniste étoile qui a fait ses débuts avec Dizzy Gillespie. Mon 2e est un redoutable trompettiste qui revendique l’influence de Miles Davis. Mon 3e est un vibraphoniste réputé qu’on a pu apprécier avec le SF Jazz Collective. Mon tout est un super trio de jeunes talents (accompagné d’une section rythmique de 4 musiciens) réunis pour le projet groove/post-bop/jazz cubain Ninety Miles, transposition scénique d’un album conçu à Cuba par Sánchez et Harris avec Christian Scott, qui cède sa place à Payton pour cette tournée.

Pierrick Pédron – 29 juin, 21 hL’Astral – Le Breton Pierrick Pédron descend pour la 1re fois au Festival, précédé d’un concert d’éloges. Féru de bop, favorable au rock et issu de l’harmonie musicale, le saxophoniste est considéré comme un des plus jeunes brillants ténors de la scène jazz européenne. Déjà signataire de quelques solides albums, il lançait récemment Cheerleaders, ambitieux opus de jazz orchestral réalisé avec le soutien d’une fanfare et réalisé par Ludovic Bource, compositeur de la musique du film The Artist. En trois mots : touffu, éclectique, génial.

Jorane et l’Orchestre I Musici de Montréal – 30 juin, 19 h, Maison symphonique de Montréal – Pour ceux qui n’avaient pas eu la chance de la voir – ou ceux qui y étaient mais qui ne peuvent pas résister à l’envie d’y retourner – voici l’occasion rêvée d’assister à la rencontre féérique entre Jorane et l’Orchestre I Musici de Montréal, dirigé par Jean-Marie Zeitouni, qui avait ébloui la critique cet hiver à MONTRÉAL EN LUMIÈRE. Cette fois-ci à la Maison symphonique de Montréal, la prestation d’une des plus talentueuses artistes de la musique québécoise et de nos Musici promet un spectacle divin et une soirée somptueuse.

Tangerine Dream – 30 juin, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA – Alors là, on peut vraiment parler d’un événement spécial : ramener, 45 ans après sa formation et en première au Festival, le mythique groupe allemand sur scène ! Pour plusieurs les pionniers de la musique électronique, Tangerine Dream a connu une variation infinie et assez obscure dans sa composition, avec comme seul réel point d’ancrage toujours présent le guitariste fondateur Edgar Froese… et un succès monstre ! Une longévité exceptionnelle, une multitude d’albums – 27 millions vendus -, une impressionnante quantité de participations musicales pour le cinéma et la télé, bref, un véritable rêve, en effet. Un groupe phare !

Meshell Ndegeocello. Première partie : Parc-X Trio – 1er juillet, 22 h, Club Soda– Chanteuse douée, bassiste extraordinaire et auteure-compositrice-interprète inspirée, Meshell Ndegeocello a tout pour elle. Pas étonnant que des artistes de la trempe des Rolling Stones, de Santana, de Madonna et de Pat Metheny aient eu recours à ses services. Après sa déjà lointaine escale festivalière de 2007, l’Américaine vient nous présenter Weather, un 9e album plus pop, plus intime, truffé de compositions originales inspirées, agrémentées d’une solide reprise du Chelsea Hotel de Leonard Cohen. Le Parc X Trio (Grand Prix de Jazz TD 2010), aux saveurs expérimentales et multiculturelles à l’image du quartier montréalais qui a inspiré leur nom, servira en première partie sa savoureuse macédoine de jazz, musique du monde, classique et populaire.

Des artistes à découvrir lors des spectacles extérieurs gratuits :

les programmateurs du Festival vous suggèrent…

Demain, 29 juin

Patrizio – 20 h et 22 h, scène Rio Tinto Alcan – Avec sa voix de baryton, son charme naturel et son répertoire de chansons traditionnelles italiennes, il a déjà conquis le cœur d’innombrables fans et vendu plus d’un million d’albums. Dans son dernier CD, Patrizio, il a enrichi son répertoire avec des compositions originales et des interprétations exquises de grands classiques américains comme Frank Sinatra. Une soirée tout en douceur en perspective !

Vincent Gagnon  22 h, Scène CBC/Radio-Canada – À la croisée du jazz et de la musique impressionniste, Vincent Gagnon est un des pianistes les plus convoités de la scène jazz de Québec. Reconnu pour la finesse de son jeu d’accompagnateur, le musicien s’est affirmé comme un leader inspiré. Lauréat du Prix Étoiles Galaxie de Radio-Canada en 2009, il nous présente son tout récent 2e album, Himalaya.

Samedi, 30 juin

The Record Company – 30 juin et 1er juillet, 17 h et 19 h, Lounge Heineken – Cet orchestre de blues-rock primitif issu de la Ville des anges donne l’impression de s’être réveillé après un sommeil long de 50 ans : troublant comme on a l’impression d’entendre chez eux l’écho de ces jeunes blancs-becs anglais (Rolling Stones, Yardbirds, Animals…) qui, à leurs lointains débuts, vénéraient Muddy Waters et John Lee Hooker. Surfant sur la vague d’un séjour prolifique au festival South by Southwest 2012, le band s’installe deux soirs au Lounge Heineken.

Jamiah On Fire & The Red Machine – 30 juin et 1er juillet, 19 h, scène Loto-Québec – Le chanteur et guitariste Jamiah « On Fire » Rogers n’a que 17 ans, le batteur Jalon en a 13 et le bassiste, Kenyonte, en a 11 et ensemble, ils sont déjà un véritable phénomène du blues ! Couronnés du Prix jeunesse du Chicago Blues Challenge 2010, ils interprètent Buddy Guy, et Jimi Hendrix, ainsi que leurs propres compositions, avec des riffs de guitare parfaitement maîtrisés et la voix déjà pleine de maturité de vrais bluesmen !

Parc X Trio –20 h, scène CBC/Radio-Canada – Originalité et présence sur scène sont les marques de commerce d’Alex Lefaivre, Gabriel Vinuela?Pelletier et Mark Nelson, mais c’est surtout leurs pièces piano-contrebasse-batterie, macédoine de jazz, musique du monde, classique et populaire, qui ont conquis les festivaliers. Le jury du Grand Prix de Jazz TD avait déjà remarqué « un petit quelque chose » à leur sujet en 2009, mais a préféré attendre que le trio atteigne maturité avant de lui décerner le prix en 2010. Ils nous reviennent avec les chansons de leur 2e album,Cent questions sans réponse, lancé au Festival l’an dernier !

Ian Kelly – 21 h et 23 h, scène TD – Ian Kelly en a fait du chemin depuis ses débuts avec le groupe Jim Bob and the Flying Chickens ! Surfant sur une vague de popularité qui ne semble pas prête de s’émousser, l’attachant auteur-compositeur-interprète montréalais débarque sur la place des Festivals avec un 3e album de pop-folk léchée, Diamonds & Plastic, orchestré par le pianiste Jon Day. Comment dit-on, déjà ?  Ah oui : consécration !

Plaster – 22 h, Scène Bell – Le trio montréalais Plaster reprend du service après une sabbatique de quelques années. Lors de leurs précédents séjours au Festival, en 2005 et 2006, le claviériste Alex MacMahon, le bassiste François Plante et le batteur Jean-Phi Goncalves nous avaient épatés avec leur jazz électro groovy évoquant les géniaux Medeski Martin & Wood. Toujours aussi remuant et plus rock dans son approche, le trinôme nous présente son p’tit dernier, Let It All Out.

Dimanche, 1er juillet

Los Gaiteros de San Jacinto – 20 h, scène Bell – Depuis les années 1930, Los Gaiteros de San Jacinto ont vu se succéder plusieurs générations de musiciens dévoués à garder intacte la flamme de la cumbia colombienne, accompagnés de leur fidèle gaïta (longue flûte indienne). Les fiers émules de cette musique folklorique centenaire, alliant rythmes et héritages indiens, espagnols et africains, font gracieusement le pont entre la plus pure tradition et la création musicale d’aujourd’hui.

Bradleyboy Mac Arthur – 21 h et 23 h, Scène Loto-Québec -Bradleyboy Mac Arthur ramène le blues sur la piste de danse. Son maître mot ? Le rythme, avec guitare, banjo ou harmonica à l’appui, et surtout, des instruments qu’il n’hésite pas à fabriquer pour trouver le son qu’il cherche, comme sa batterie-valise qui génère un beat irrésistible. Le résultat ? Un blues primitif, viscéral, qui domine son dernier album Salt Gun, et qui lui a mérité le Prix du Toronto Blues Society Talent Search 2011.

Boogat –22 h, scène Bell – Établi à l’épicentre de la scène hip-hop québécoise, Boogat fait partie des artisans d’élite de la vie nocturne montréalaise. Jongleur debeats et maître des mélanges explosifs de hip-hop, rap, musique du monde, dancehall, cumbia ou dubstep, cet auteur-producteur-interprète latino-québécois a plus d’un tour derrière ses platines. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que ça va danser !

Des rendez-vous nocturnes au Bistro Le Balmoral

Les jazzophiles couche-tard trouveront quant à eux leur bonheur à 22 h et àminuit avec les concerts gratuits de la série Musique au Balmoral, tout en comblant leur petite fringale grâce aux délicieuses propositions du Bistro. Du 28 au 30 juin, le guitariste Lou Boustani et son trio proposeront un rendez-vous feutré de fin de soirée. Les 1er et 2 juillet, le pianiste, chanteur et compositeur montréalaisSteve Amirault prendra le relais en formule solo piano. Les 3 et 4 juillet, le guitariste et chanteur aguerri Dale Boyle reviendra en solo nous présenter ses compositions puisant aux racines du country, du blues, du rock et du folk, avant que la série ne s’achève en compagnie du spécialiste de la guitare à huit cordes,Thomas Carbou, du 5 au 7 juillet.

Des soirées enflammées – et gratuites ! – à L’Astral et au Savoy

Dès minuit, les oiseaux de nuit auront le choix entre les soirées enflammées desOpen House à L’Astral et les nuits de party déjanté au Savoy du Métropolis ! À L’Astral, on verra défiler le duo franco-anglo le plus hot de la scène reggae-dub de Montréal, Ghostbeard & Poirier (du 28 juin au 1er juillet), DJ Andy Williams et sweet dady luv avec le Jazz Amnesty Sound System destiné aux amoureux du jazz sous toutes ses formes (du 2 au 4 juillet), ainsi que trois soirées de Canicule Tropicale concoctées par les platineurs Philippe Noël, Don Pedro et DJ Kobal du 5 au 7 juillet. De côté de la série Nightcap Heineken au Savoy, ce sont les quatre lunatiques excentriques d’aRTIST oF tHE yEAR (28, 29 et 30 juin), le collectif des plus caliente Heavy Soundz (1er au 4 juillet) et Kalmunity aux commandes d’un concept collectif alliant impro, slam, R&B, hip-hop, funk ou reggae (du 5 au 7 juillet) qui s’occuperont de faire vibrer la piste de danse !

Changements à la programmation

La série Musique au MAC, prévue au Musée d’art contemporain de Montréal à 20 h, est déplacée à 20 h 30 au Théâtre de Quat’sous, situé au 100, av. des Pins Est. Les concerts de la série Musique au MAC concernés sont :

  • Cascadeurdu 28 au 30juin
  • ChapelierFou2 et 3 juillet
  • Mesparrow4 et 5juillet
  • MisjaFitzgeraldMichel, A portrait of Nick Drake6 et 7juillet

Le concert de Danny Brown prévu demain à 23 h à la SAT est annulé. Les détenteurs de billets pour ce concert pourront être remboursés au point d’achat(SAT, 1195, boul. Saint-Laurent).

Le concert de Mark McKnight, prévu le 30 juin à 20 h sur la scène CBC/Radio-Canada, a été annulé. Il sera remplacé par celui de Parc X Trio.

Purity Ring assurera la première partie de Dirty Projectors le 7 juillet à 22 h auClub Soda.

Le 7 juillet, la soirée 5e anniversaire de Music Is My Sanctuary, prévue à la SAT à 22 h, est déplacée au Métropolis et son accès sera gratuit.

Music Is My Sanctuary – Ça fait 5 ans que le site Music Is My Sanctuary, avec DJ Lexis aux platines, se consacre aux futurs classiques et aux trésors oubliés de musiques de tous les horizons. De son vrai nom Alexis Charpentier, le DJ éclectique régale ses auditeurs de pièces hip-hop, jazz, électro, reggae, house, soul ou funk destinées au panthéon des joyaux à conserver. Également au programme : le bon plan dansant de The Goods, dynamique duo de platineurs montréalais formé de Scott C et d’Andy Williams, le DJ set du légendaire collectif berlinois Jazzanova, dont la palette sonore incorpore brillamment toutes les musiques dansantes.

Le tout nouveau concours Facebook : J’aime le Festival de Jazz

En devenant fan de la page Facebook officielle de l’événement, les internautes pourront participer chaque jour au grand concours J’aime le Festival de Jazz sur Facebook. Au total, près de 40 000 $ en prix seront décernés. 1er prix : grand prix de 15 000 $ en argent comptant offert par TD ; 2e prix : un cellier d’une valeur de 4 500 $ offert par la SAQ ; 3e prix : une carte-cadeau dans les hôtels Fairmont d’une valeur de 3 000 $ offerte par Rio Tinto Alcan ; 4e prix : unemachine à café automatique d’une valeur de 3 000 $ offerte par Jura ; 5e prix : une collection de 50 CD de blues d’une valeur de 1 000 $ offerte par Loto-Québec ; 6e prix : une carte-cadeau de 500 $ offerte par Archambault ; 7e prix : une radio XM avec un abonnement d’un an d’une valeur de 500 $ offerts par SiriusXM. Le tirage aura lieu le 9 juillet 2012 à midi. Il est possible de participer chaque jour en visitant la page Facebook du Festival. Des dizaines de prix instantanés d’une valeur totalisant 10 000 $ seront aussi offerts par TD et La Presseà la Tente des amis, sur le site extérieur du Festival.

Vivre le Festival au jour le jour

On peut vivre le Festival en direct sur les réseaux sociaux Facebook (facebook.com/festival.jazz.montreal) et Twitter (twitter.com/FestivalJazzMtl). On peut y lire un rappel de la programmation au jour le jour et les nouvelles de dernière heure.