Eurochestries-Québec 2012 Concert d’applaudissements, Florilège d’éloges

Un orchestre de jeunes musiciens Eurochestries

 

Samedi 18 août 19h.

C’est un rendez-vous au Palais Montcalm de Québec pour la soirée de clôture des Eurochestries-Québec 2012. Le public est au rendez-vous. La salle est presque pleine. La fébrilité est présente tant chez les spectateurs que chez les jeunes musiciens âgés de 13 à 25 ans. Les lumières se ferment. Les gens se taisent. La musique  prend la scène et occupe la place  de plein pied.

C’est le groupe Sympho-Pop de Québec en compagnie du quartet du Brésil qui ouvre le bal.  Tout en douceur avec le thème du Seigneur des anneaux. Cette pièce sera suivie d’Espace, composition du chef Jean Picard. Un peu plus lourd avec une curieuse tombée. Le moment lyrique de la soirée, se présente avec le ténor David-Enrique De Sousa qui chante  Vesti la giubba. Cette partie du concert se termine par un air entraînant de Duke Ellington, où les cuivres se font entendre.

Une délicieuse surprise attendait les spectateurs avec le regroupement des musiciens du Camp St-Alexandre et l’orchestre de l’Espagne. Un merveilleux arrangement, de  B. Lamoureux, de plusieurs airs de chansons de Gilles Vigneault, exécuté avec brio a littéralement projeté les spectateurs sur leurs pieds et les applaudissements nourris étaient fort mérités. Les musiciens ont même joués debout et se sont permis de chanter un air. De la haute voltige pour une pièce musicale qui en était à sa première présentation dans une vraie salle de concert, ayant été jouée la veille dans une église.

Comme pour montrer que les jeunes musiciens pouvaient aussi performer dans un registre plus classique, ils ont présenté la symphonie no 7 2e mouvement de Beethoven. Ce n’était que comme un interlude car le groupe est revenu avec  une musique d’André Gagnon, Concerto pour Carignan. Le tout se termine par Danse sur un pas de géant, avec le compositeur Victor Pelletier au piano.

Pour la deuxième partie du concert, les jeunes musiciens dela Chineet de l’Espagne joignent leur talent pour interpréter avec  un brio exceptionnel des oeuvres de grands compositeurs classiques. Mendelssohn, avecLa Rutadel Fingal donne tort à ceux qui médisaient en disant que ce compositeur avait beaucoup de notes mais peu de musique dans ses compositions. A suivi Tableaux d’une exposition no 9 et 10 de Mussorgsky. Cette fois l’orchestre d’environ cent musiciens était dirigé par un petit bout de femme chinoise, d’une main de fer. Quelle précision dans les gestes et netteté dans le son.Une merveille!

Un autre chef chinois est venu diriger pour la Symphonieno 5 4e mouvement de Chostakovitch. Cette musique tient de la marche et est de toute beauté à entendre. Enfin le coloré et dynamique chef invité du festival, Angel Luis Perrez Garido est venu clôturer la soirée en dirigeant l’oechestre  pour la Symphonie no 9 4e mouvement de Dvorak suivie de l’Hyme des Eurochestries.

Une soirée remarquable qui en a mis plein les yeux et les oreilles de ceux et celles qui n’ont pas hésité à se déplacer pour encourager les jeunes musiciens et aussi pour se gaver de belles oeuvres musicales.

Les Eurochestries seront de retour l’an prochain. On a déjà hâte.

photo: courtoise