Danse, musique, littérature et cinéma Les arts paradent à Excentris

 

Danse, musique, littérature et cinéma  Les arts paradent à Excentris
Danse, musique, littérature et cinéma
Les arts paradent à Excentris

 8 films, 4 événements, 1 festival : La rentrée culturelle est bel et bien à nos portes et le cinéma Excentris propose un programme bien garni, dont plusieurs exclusivités. Danse, musique, littérature, documentaires et fictions, c’est parti pour un mois de septembre riche en émotion.

Dès le 7 septembre, le documentaire de Pedro Ruiz, Philemon chante Habana, nous rappelle que l’été n’est pas si loin. Dans cette odyssée cinématographique, l’auteur-compositeur-interprète se ballade à Cuba et revisite le mythique studio Egrem où il a enregistré son premier album Les Sessions Cubaines. Bons rythmes et rayons de soleil font de cette course bondissante de légèreté dans les rues de la Havane un bonheur à savourer doucement.

On poursuit en musique le 14 septembre. Après le succès fulgurant du spectacle Douze Hommes Rapaillés,  Antonio Pierre de Almeida réalise le documentaire: Rapailler l’Homme dans lequel on (re)découvre le poète Gaston Miron à travers l’expérience des Douze hommes rapaillés. Louis-Jean Cormier, chanteur de Karkwa, nous guide à travers ce parallèle entre deux temps, où Miron revit avec toute la puissance de son souffle.

20 ans après la sortie de Baraka, chef d’œuvre spectaculaire du cinéma documentaire, Ron Fricke propose enfin un nouvel opus: Samsara. Ce long métrage sans dialogue et porté par une trame sonore enivrante présente une vision unique de notre Monde, tourné sur une période de cinq ans, dans plus de vingt-cinq pays et sur cinq continents. Mieux encore, avec l’aide du distributeur Les Films Séville, le Hall du Cinéma Excentris accueille une exposition d’images fortes tirées du film. À voir!

Puis, pour la première fois de son existence, le festival de films le plus court de Montréal débarque à Excentris. Les 13, 14 et 15 septembre à 21h00, sur le thème « Faux Pas », M60 présentera tous les films de 60 secondes qui lui ont été soumis, sans discrimination : de la perle rare au flop monumental!  Découvertes et fous rires en perspectives.

Le 21 septembre il y en aura pour tous les goûts avec pas moins de quatre démarrages : Fiction, documentaires et danse sensuelle au programme. D’abord l’illustre Alexandre Sokourov réinterprète la nouvelle de Goethe, Faust, dans cet opus qui lui a valu le Lion d’Or au plus récent festival de film de Venise. Un incontournable de la rentrée pour tout bon cinéphile.

Ensuite, on se plonge dans les relations familiales complexes avec le producteur, devenu réalisateur Paul Barbeau. Basé en partie sur sa propre vie, Après la neige raconte l’histoire d’un producteur de clips qui se voit forcer de fermer sa compagnie et profite de cette occasion pour tenter de se rapprocher de son fils et de son père. Mais rattraper le temps perdu est une tâche plus ardue que prévue et une dure confrontation avec la réalité.

En mode documentaire ensuite : le fascinant Kivalina vs Exxon de Ben Addleman nous transporte aux confins de l’Alaska. Menacé par les changements climatiques, le minuscule village Kivalina lutte pour sa survie. Tel David contre Goliath, le village livre bataille aux plus grands pollueurs de ce monde : les compagnies pétrolières et gazières.

Toujours le 21 septembre, trois danseuses font monter la température au Cinéma Excentris! En effet, The Co(te)lette Film, présenté en collaboration avec Cinédanse Montréal, est une adaptation signée Mike Figgis d’une chorégraphie ahurissante de Ann Van den Broek où les interprètes deviennent esclaves de leurs désirs, sans pouvoir les contrôler.

Le jeudi 27 septembre marque la fin de la saison 2012 des projections mensuelles de la série Docville. Pour fermer la boucle, l’équipe des Rencontres internationales du Documentaire de Montréal (RIDM) présente Planet of Snail du cinéaste sud-coréen Seung-Jun Yi qui nous plonge dans la vie de Young-Chan, un poète sourd et aveugle et de sa conjointe Soon-Ho. Ce film extrêmement touchant a remporté le prix du meilleur long métrage documentaire à IDFA et Silverdocs.

La date du 28 septembre est à encercler sur les calendriers car c’est à ce moment que prendra l’affiche le très attendu film d’Anaïs Barbeau-Lavalette: Inch’Allah. Après les arènes de Hochelaga (Le Ring, 2007), c’est dans les rues de la Cisjordanie que la réalisatrice filme les combats. Elle y suit Chloé, une jeune obstétricienne québécoise, qui devient témoin et protagoniste d’un conflit qui déchire la région.

Aussi le 28 septembre, sera présenté le coup de coeur de la programmatrice Caroline Masse pour cette sélection du mois de septembre: El Huaso. Carlo Guillermo Proto tourne un documentaire émouvant et amusant sur la quête inusitée de son père : devenir un “Huaso”, c’est-à-dire un cow-boy chilien.

Le 30 septembre, après la projection du court métrage A Few Lost Words, présenté en collaboration avec le Festival International de Littérature, la cinéaste Jennifer Alleyn dialogue avec Nancy Huston au plus grand plaisir du public qui aura la chance d’être présent à cet événement unique. En plus, tous pourront profiter du tarif étudiant pour cette séance spéciale!

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Fondé en 1967, le Cinéma Parallèle, opérateur du Cinéma Excentris, est un organisme à but non lucratif qui défend le cinéma indépendant du Québec et du Canada, encourage la relève et fait découvrir le travail des grands auteurs internationaux. Le Cinéma Parallèle remercie de leur soutien : la Société de développement des entreprises culturelles du Québec, le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, le Conseil des Arts du Canada, Téléfilm Canada, le Conseil des Arts de Montréal et la ville de Montréal.

Information: http://www.cinemaexcentris.com/ 
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