Pour une cinquième saison, Radio-Canada propose à nouveau de vous faire visiter la commune de l’émission La Galère. L’épisode 1 de la série a été présenté en première jeudi dernier au Grand Théâtre de Québec, et nous avons eu l’occasion de causer avec les comédiennes qui tiennent les rôles principaux dans la série. Je ne parlerai pas du contenu de la saison puisque vous pourrez trouver ces informations dans tous les autres médias… Je me suis donc entretenu tour à tour avec chacune d’elles pour leur demander les mêmes questions. Voici le résumé de ces conversations.
YL: Cinq saisons déjà, cela confirme l’appréciation du public, autant pour votre jeu que pour les situations écrites par Renée-Claude Brazeau. Est-ce que l’évolution des personnages permet de vivre du nouveau?
Hélène Florent: Oui, il y a du nouveau. L’évolution des personnages a été longuement mûrie au fil des saisons. Pour Stéphanie, cette année, plusieurs réponses nous permettront de comprendre un peu mieux des gestes que nous n’arrivions pas à comprendre, comme spectateur, jusqu’à maintenant. Les textes nous permettent d’explorer des facettes différentes de nos personnages.
Brigitte Lafleur: On ne s’ennuie pas… nos personnages ne sont ni noir ni blanc. Tout est possible pour elles, et cela nous permet un jeu d’acteur plaisant.
Anne Casabonne: Nos personnages sont confrontés à un milieu qui offre une source intarissable de situations. La période enfant-ado est riche de questionnements, de faits cocasses de toutes sortes. Nous vivons donc du nouveau à profusion!
Geneviève Rochette: Les événements que les personnages vivent amènent forcément une évolution. Cette année, pour mon personnage, Isabelle, la confrontation avec la maladie nous propulse dans la visite d’une partie éloignée de notre âme. L’humanité des personnages permet de renouveler constamment le récit.
YL: Est-ce difficile de se replonger dans votre personnage après un an?
Hélène Florent: Ça va plutôt bien. L’équipe de production est restée sensiblement la même, et nos personnages n’ont pas trop changé. On a toujours hâte de recevoir le script pour savoir ce qui va nous arriver cette année. C’est toujours une surprise, mais ça vient naturellement.
Brigitte Lafleur: Après cinq mois de pause, c’est toujours énervant de replonger dans le personnage. On se pose la question: « Est-ce que je serai capable de retrouver le bon ton et mon personnage comme je l’avais laissé en fin de saison? » Puis, avec les textes, on revient vite dans nos pantoufles.
Anne Casabonne: Pour mon personnage, cette année, on découvre une nouvelle Claude… alors qu’elle menait le bal dans les autres saisons, on la verra maintenant subir. C’est un gros changement, mais ça ne va pas nécessairement à l’inverse du personnage. Ce n’est pas difficile d’y revenir, mais ça représente un nouveau défi.
Geneviève Rochette: On s’aperçoit qu’à la longue, le personnage fait partie de nous. C’est comme monter sur un vélo… il règne aussi un climat de confiance dans l’équipe qui permet d’aborder les textes avec enthousiasme.
La Galère, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, dès le 17 septembre.
Crédit photo: Yannick Lepage
Site officiel de la saison 5 de La Galère
