Ce qu’il y a des longueurs dans Long courrier, le dernier roman de l’auteure Irlandaise Emma Donoghue! Dans chaque ouvrage il y a le fond et la forme. Malheureusement, la forme fait perdre beaucoup d’intérêt au lecteur qui aimerait s’attarder au fond des choses, soit mieux connaître la vie intime des personnes homosexuelles.
Il est d’ailleurs assez étrange qu’un nombre aussi considérable d’homosexuels se baladent avec autant d’indolence aux vues et aux sus de tous, dans un petit village de 600 âmes de l’Ontario puritaine du Canada.
Qu’une passion amoureuse homosexuelle se développe avec quelques2 500 kilomètresde distance entre les deux amoureuses, il n’y a là rien qui puisse surprendre de nos jours. Mais que cette amour soit si vite partagé par une multitude d’amis et d’amis, avec autant de simplicité, semble un tant soit peu invraisemblable. Les descriptions interminables, les échanges anodins que l’auteur impose et surtout l’apport d’un nombre aberrant d’autant d’homosexuels dans ce petit village, Irlande, rend la lecture pénible pour un lecteur averti.
Mais il reste que l’histoire peut en contenter certains.
La rencontre entre Síle, une Irlandaise bobo, et Jude, une Canadienne à l’âme bucolique, fut aussi fortuite que rocambolesque et aurait dû rester sans suite. Mais la curiosité s’en est mêlée et, de lettres en e-mails, de longues conversations en brèves retrouvailles, leur histoire va peu à peu prendre forme, jusqu’à ce que la distance devienne insupportable.
Laquelle des deux femmes sera prête à tout quitter pour mettre fin à la séparation et de quel côté de l’Atlantique leur avenir va-t-il s’écrire ?
Emma Donoghue est l’auteur de plusieurs romans, parmi lesquels Room, qui a été dans la shortlist du Booker Prize. Née en 1969 à Dublin, elle vit aujourd’hui au Canada. Elle est la mère de deux enfants.
Nombre de pages : 333
Prix suggéré : 19 €
