Le pays insoumis, Rue du sang

Le pays insoumis, Rue du sang

« Parce que l’injustice remonte à des temps immémoriaux, de même que l’indignation! ».  C’est une véritable vocation d’enseignante qui habite Anne-Marie Sicotte. Elle le prouve encore avec la parution de son dernier roman, le second de la série, Le pays insoumis, Rue du sang.

Rien n’est plus édifiant que de trouver l’histoire dans l’Histoire. Ce ne sont pas toujours les grandes lignes de l’Histoire qui révèlent les réalités profondes d’un peuple. Cette fois-ci il est évident que la petite histoire, comme on dit, prend le pas sur l’autre, l’officielle.

Dans Rue du sang, les jeunes dela Vallée du Richelieu apprennent sur le tas ce qu’est la politique partisane. Ils découvrent, en même temps que leurs aînés, ce qu’est la discrimination, l’amour du pouvoir et la trahison. Car même si les Britons ont tout fait pour assimiler et détruire la nation Canadienne dans le Bas-Canada, ils ont été aidés par des traîtres qu’il faut dénoncer. Pour le sûr.

Un peuple doit connaître les fondements sur lesquels il a été bâti. C’est ce à quoi s’applique à faire Anne-Marie Sicotte et de belle façon. Pour ne pas rendre la lecture trop aride, elle présente les personnages dans leur vie de tous les jours. Elle fait intervenir quelques scènes d’alcôve, des turgescences péniennes, des vagins en manque de pénétration et quelques adultères. Sans compter les rêves amoureux.

Un livre qu’il est important de lire et de passer au suivant. En en suggérant la lecture.

 

De douloureux secrets de famille sont mis au jour mais, portés par le vent de liberté qui souffle sur le Bas-Canada, Gilbert et Vitaline poursuivent l’aventure de leur existence. Tous deux plongent dans l’ivresse amoureuse tout en s’investissant dans la lutte patriote, qui s’intensifie afin de bouter hors de la Province of Quebec une oligarchie de profiteurs. Mais ces derniers refusent de perdre les privilèges à la source de leur opulence et n’hésitent pas à faire jouer les rouages d’une impitoyable mécanique de répression, ce qui, en 1832, fait couler le sang d’innocents Canadiens.

Dans le deuxième tome de cette bouleversante épopée, l’auteure fait la lumière sur un terrible mensonge de l’histoire : la prétendue émeute électorale de Montréal-Ouest, épisode crucial dans l’escalade des tensions qui culminera avec les Rébellions de 1837-1838.

Anne-Marie Sicotte

 

Après des études en histoire et quelques années de journalisme, Anne-Marie Sicotte se consacre à l’écriture sous de multiples formes. Passionnée par la découverte du passé, elle a publié deux importantes biographies, celles de Marie Guérin-Lajoie et de Gratien Gélinas, rééditée cette année chez TYPO, en plus de s’intéresser à la photographie ancienne. Mais la fiction l’interpelle depuis fort longtemps et, en 2003, elle publiait un premier roman, Les amours fragiles. Elle a également publié la saga historique romanesque Les Accoucheuses.

 

Nombre de pages : 680

Prix suggéré : 29,95 $

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