L’année 2013 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke

Zidane, un portrait du 21e siècle,
Zidane, un portrait du 21e siècle,

Douglas Gordon et Philippe Parreno. Zidane, un portrait du 21e siècle, 2006, installation vidéo numérique à 2 canaux, 90 min, installation aux dimensions variables, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa © Anna lena films / Palomar Pictures

Nous vous livrons ci-dessous les éléments de notre programmation hivernale et nous annonçons la programmation 2013, publiée bien sûr sous réserve d’éventuelles modifications. Nous profitons de la présente communication pour vous remercier de votre aimable collaboration tout au long de l’année 2012 et pour vous souhaiter, chers membres de la presse et chers collègues, une bonne et heureuse année.

La programmation du MBAS : 2013

La programmation de l’année 2013 sera presque entièrement consacrée aux artistes des Cantons-de-l’Est, répondant ainsi à la mission première du Musée qui est d’acquérir, de diffuser et de promouvoir l’art de la région. Deux artistes, Denis Pellerin né à Ham-Nord et Pierre-Léon Tétreault né à Granby, occuperont les cimaises à l’hiver et à l’automne alors qu’au printemps, ce sont quinze artistes d’ici qui offriront aux visiteurs une nouvelle édition du Salon du printemps des artistes des Cantons-de-l’Est. À l’été, Zidane soulignera à sa façon la tenue des Jeux du Canada à Sherbrooke alors que Marc-Aurèle Fortin ravira les amateurs d’art. Une année haute en couleurs qui, nous l’espérons, saura vous rallier.

·        Jusqu’au 13 janvier 2013 : Du coq à l’âme. L’art populaire au Québec

Une exposition itinérante réalisée par le Musée canadien des civilisations, présentée avec l’appui du ministère du Patrimoine canadien par le biais du Programme d’indemnisation pour les expositions itinérantes au Canada.

Cette exposition vivante et colorée fait voyager les visiteurs à travers 400 ans de créativité québécoise. Elle met en valeur environ 65 œuvres exceptionnelles de l’art populaire québécois du XVIIIe siècle à nos jours. Elle témoigne de la diversité de l’art populaire au fil du temps. Les œuvres proviennent pour la plupart du Musée canadien des civilisations, qui possède la plus impressionnante collection d’art populaire québécois au monde. Un grand nombre de pièces sont tirées de l’exceptionnelle collection réunie par Nettie Covey Sharpe, native des Cantons-de-l’Est, une des plus grandes collectionneuses d’art populaire de l’histoire canadienne.

  • Jusqu’au 24 mars 2013 : Trois * fois * dix. La Collection en trois temps

L’exposition Trois*fois*dix se décline en trois temps jusqu’à la fin mars 2013. Conçue par la conservatrice du Musée, Sarah Boucher, afin de souligner le 30e anniversaire du Musée, l’exposition démontre l’importance de la Collection, la place de certaines œuvres dans l’histoire du Musée et dans l’histoire des arts visuels de la région, les choix qui ont été faits durant ces trois décennies et ce que l’avenir nous réserve en termes de collectionnement. Car la Collection, c’est le cœur du Musée, un cœur qui bat au rythme des mouvements artistiques, des coups de cœur des collectionneurs et des coups de tête des artistes. La première des trois expositions s’est attardé aux années 1982 à 1992, puis suivent les années 1993-2002 (jusqu’au 3 février) et 2003-2012 (du 9 février au 24 mars). Notons que la collection du Musée est constituée exclusivement de généreux dons faits au Musée par des artistes et des collectionneurs.

  • Du 16 février au 31 mars 2013 : Pellerin

Né à Ham-Nord en 1953, Denis Pellerin vit et travaille à Montréal. Il a obtenu un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal en 1984. À partir de divers médiums — peinture, dessin, collage —, Denis Pellerin travaille à la construction d’un univers qui lui est bien personnel et qui est marqué par la récurrence de certains signes graphiques. Dans ses œuvres, Denis Pellerin use d’une technique particulière de collage, insérant sur la toile des matières dites pauvres – approche qui n’est pas sans rappeler une esthétique proche de l’Arte Povera. Depuis vingt-cinq ans, l’artiste poursuit sa quête plastique transdisciplinaire. Ses œuvres ont été exposées régulièrement au Québec, dans plusieurs pays d’Europe et en Amérique du Nord. L’exposition comprend une quinzaine d’œuvres.

  • Du 30 mars au 26 mai 2013 : Le Salon du printemps des artistes des Cantons-de-l’Est

À compter du samedi 30 mars prochain, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke présente la septième édition du Salon du printemps des artistes des Cantons-de-l’Est. Cette édition réunit quinze artistes de  la région. L’exposition : Pour cette grande fête des artistes d’ici, le Musée revêt des airs de souk, dans son sens premier, soit un endroit aux offres multiples. Et comme il se doit en art contemporain, les propositions retenues par la conservatrice du Musée et commissaire de l’événement, Sarah Boucher, couvrent l’ensemble des pratiques artistiques :  peinture, dessin et gravure (Raphaël Zweidler, Odile Richer, Jean-Benoit Pouliot, Marie Elaine Lalonde, Brigitte Blanchet) ; sculpture et installation (Laurent Lévesque, Guillaume Clermont, Julie Lavoie, Marie-France Cournoyer) ; photographie (Erik Beck, Émilie Rondeau, Patrick Beaulieu) ; vidéo (Reno Salvail, Marie-Pier Breton)  et performance (Élise Legrand).

  • Du 25 mai au 6 octobre 2013 : Marc-Aurèle Fortin. Paysages modernes du Québec traditionnel. Une exposition réalisée et mise en circulation par le Musée national des beaux-arts du Québec.

L’exposition Marc-Aurèle Fortin. Paysages modernes du Québec traditionnel comprend une trentaine de scènes rurales et de marines réalisées à l’huile ou à la gouache par Fortin entre les années 1910 et les années 1950. Ces œuvres sont regroupées, d’une part, selon leur sujet et, d’autre part, selon leur technique picturale, dans le but de révéler comment la pratique du peintre peut être associée à la tradition par ses choix thématiques, mais aussi, paradoxalement, à l’expression d’une certaine modernité par ses choix formels.

  • Du 1 juin au 2 septembre 2013 : Zidane, un portrait du 21e siècle

Présenté en espagnol et en français avec sous-titres anglais. Une exposition organisée par le Musée des beaux-arts du Canada

Ce portrait contemporain de Zinédine Zidane a été filmé en temps réel au cours d’une partie de championnat entre le Real Madrid et Villareal, le 23 avril 2005. Les artistes ont disposé dix-sept caméras dans le stade Santiago Bernabéu de Madrid et ont dirigé une équipe de cadreurs de manière à ce qu’ils tiennent la superstar française dans l’objectif tout au long du match. Cette installation juxtapose une vidéo composée des séquences filmées par les dix-sept caméras à un métrage brut de la caméra numéro un. L’image de Zidane, projetée plus grande que nature, permet de voir chacun de ses gestes et expressions. La bande sonore offre au regardeur un va-et-vient entre la clameur de la foule et un silence, créant une expérience bien différente de ce qu’on connaît du soccer et de la représentation picturale. À l’ère où l’on prend plaisir à donner les choses en spectacle et où la stratégie de marque en impose, Gordon et Parreno se servent des médias de masse pour peindre leur portrait de Zidane, et interroger notre création culturelle et la fascination qu’exercent sur nous héros et icônes.

  • Du 12 octobre 2013 au 23 février 2014 : Pierre-Léon Tétreault

Cul

Né à Granby en 1947, Pierre-Léon Tétreault a tenu depuis 1969 plus de cinquante expositions individuelles et participé à de nombreuses manifestations de groupe. En 1994, son exposition itinérante intitulée Parcours nomade / Recorrido Nomada était présentée à Bogota (Colombie), à Caracas (Venezuela), à Mexico et ensuite au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, de même qu’au Musée de la Ville de Lachine et à l’Ambassade du Canada à Tokyo. «Le nomadisme, caractéristique emblématique des œuvres de Pierre-Léon Tétreault, souligne l’importance des déplacements continuels de l’artiste qui, du Japon à l’Afrique, en passant par le Nouveau Québec et l’Amérique latine, récolte insatiablement des images, des signes et des symboles appartenant à diverses cultures.» Jean Paquet, Vie des Arts, 1998.

  La programmation annuelle est publiée sous réserve d’éventuelles modifications.

 

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