Toutes les familles du Québec seront exhortées le 1er mars prochain à regarder en salles le film d’animation en 3D La légende de Sarila. Il y a dix ans commençaient les premiers balbutiements de ce qui allait être une grande aventure pour Nancy Florence Savard, réalisatrice de Québec. Son rêve se concrétise enfin en ce long métrage dont la production est 100 % québécoise, une première dans le monde de l’animation. Le film a même séduit les acheteurs internationaux dont l’Allemagne, la Russie et Israël et a rallié plusieurs grands noms du cinéma québécois dont Rémy Girard, Mario St-Amant et Mariloup Wolfe.
La légende de Sarila raconte l’histoire de trois Inuits destinés à sauver leur clan de la famine dans laquelle leur chaman les a plongés en trahissant Sedna, la déesse de la mer. Froissée, celle-ci a pris tous les animaux avec elle, entraînant dans le malheur tout le village inuit. Poutoulik, jeune chasseur talentueux et fils du chef de clan, sa fiancée Apik et leur meilleur ami Markussi, détenteur de pouvoirs chamanistes et amoureux d’Apik, partent donc à la recherche de Sarila, un endroit qui, selon la légende, foisonne de gibier et de fruits nécessaires à la survie de leur clan. Leur voyage sera ponctué d’embûches, toutes provoquées par la furie vengeresse de Croolik, le vieux chaman, qui se sent menacé par les pouvoirs du jeune Markussi.
C’est en seulement une heure et vingt minutes que les jeunes cinéphiles seront projetés à des kilomètres du confort de leur salon vers un monde glacial magnifique, empreint d’une culture bien réelle et dans lequel la magie et les traditions tiennent un grand rôle. La légende de Sarila dresse le portrait animiste des Inuits nomades à travers une histoire où l’amitié et l’aventure sont indissociables. On y décèle des symboles bien présents dans la mythologie des peuples amérindiens et dans leurs croyances spirituelles, dont la légende de la déesse Sedna et le totem de Markussi, la chouette protectrice aussi appelée Ookpik. La culture inuit se matérialise véritablement dans les détails comme la présence d’un inukshuk qui prend tout son sens lorsqu’un troupeau de caribous passe tout près. Élisapie Isaac, chanteuse issue des Premières Nations, interprète la chanson-thème du film en anglais et en français et a contribué à peaufiner la crédibilité du clan inuit dès le début de la réalisation.
La légende de Sarila séduira les plus grands au cœur d’enfant ouverts à l’ésotérisme de la culture nomade des Inuits et plaira aux plus petits assoiffés de magie et d’aventures extraordinaires.
Distribution: Avec les voix de: Guillaume Perreault (Markussi) ; Mariloup Wolfe (Apik) ; Maxime Le Flaguais (Poutulik) ; Mario St-Amand (Croolik) ; Dorothée Berryman (Saya) ; Rémy Girard (Itak) ; Sarah-Jeanne Labrosse (Mipouluk) ; Elisapie Isaac (Sedna) ; Florent Vollant (Ukpik) ; Marina Orsini (Jiniak) ; James Kidnie (Kwatak) ; Sonja Ball (Kimi) ; Paul Amharani (Arlok) ; François Trudel (Uliak) ; Sylvain Hétu (Kauji)
Réalisation: Nancy Florence Savard
Scénario: Pierre Tremblay, Roger Harvey d’après une histoire originale de Pierre Tremblay Production: Marie-Claude Beauchamp, Normand Thauvette, Paul Risacher et Nancy Florence Savard
Société de production: CarpeDiem Film & TV, Productions 10E ave
Distribution: Alliance Vivafilm
Chansons originales: Élisapie Isaac
