17ème Festival de l’imaginaire

17ème Festival de l’imaginaire
17ème Festival de l’imaginaire

Cette 17e édition célèbre le 10e anniversaire de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. du 20 mars au 29 juin 2013 à Paris et en régions..

La programmation de cette 17e édition célèbre le 10e anniversaire de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Du 20 mars au 29 juin 2013, le Festival de l’Imaginaire invite à la découverte de la diversité des expressions des peuples et civilisations du monde d’aujourd’hui ; expressions qui sont inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Comme chaque année, de nombreux lieux, à Paris et en régions, accueillent les spectacles, concerts, performances et rituels du festival : le Théâtre du Soleil, l’Opéra de Lille, le Trident de Cherbourg, le Théâtre de Vitré, l’Auditorium du Louvre, le Théâtre de la Ville à Paris, le musée du quai Branly, l’Institut du Monde Arabe, l’Opéra Bastille, le théâtre équestre Zingaro et la Maison des Cultures du Monde.

WAYANG KULIT. Indonésie
du 20 au 23 mars au Théâtre du Soleil, Cartoucherie de Vincennes. Nuit entière le 23 mars
Théâtre d’ombres emblématique de Java.
Le montreur ou dalang, Purbo Asmoro, assis derrière un écran, manipule une centaine de figurines plates, de cuir finement découpé et coloré. Soutenu par un ensemble musical, le gamelan, dirigé par Rahayu Supanggah, dominé par les métallophones, il conte, avec véhémence, les épopées hindouistes mais aussi les aventures fantastiques du Prince Panji ou d’Amir Hamzah. Les spectateurs fascinés suivent le spectacle, d’un côté ou de l’autre de l’écran, du soir jusqu’à l’aube.
Théâtre du Soleil, la Cartoucherie – Route du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris

Kagura .Japon
Une très ancienne forme dramatique liée aux rites shintoïstes célébrant les esprits du Mont Hayachine, de l’arbre, de la pierre, de la rivière. Les acteurs, portant de volumineux masques de bois coloré, dansent avec vigueur sur des estrades de plein air.
Eux-mêmes devenus « siège des dieux », ils jouent les épisodes fondateurs de la naissance de la lumière ou de la venue des divinités. Accompagné par des musiciens, le jeu, très libre, déclenche alternativement la ferveur ou le rire.
Opéra de Lille – les 27 et 28 mars.
Maison des Cultures du Monde
Le Trident de Cherbourg

Polyphonies vocales de Svanétie avec l’Ensemble Riho / Géorgie
Les voix jaillissant de la poitrine rude des chanteurs caucasiens créent de prodigieuses architectures sonores qui ébranlent ceux qui les écoutent dans les villages de Géorgie comme à l’étranger. Les hommes qui viennent d’une région appelée la Colchide dans l’Antiquité, apprennent, dès leur jeune âge, à jouer avec les riches ornementations vocales et les subtiles variations de volume, évoquant de manière saisissante un univers d’escarpements, de vallées profondes, de forêts et de glaciers. Ils disent pourtant qu’ils chantent de façon naturelle.
Théâtre de Vitré : le 5 avril Maison des Cultures du Monde : les 6 et 7 avril

Chants et danses du Djem Alévi et Chant du Semah Alévi. Turquie
Chants et danses du Djem Alévi
La communauté religieuse Alevi, mystique et humaniste s’est développée en Anatolie. Elle célèbre, à intervalles réguliers, des Djem, rituels musicaux au cours desquels les participants suivent les étapes d’une liturgie qui fait alterner prières, professions de foi, invocations et danses. Les poèmes chantés sont accompagnés au baghlama, luth sacré pour les Alévis et instrument emblématique de la culture anatolienne. D’une grande sobriété, le Djem Alévi est un moment privilégié de recueillement.
Le 13 avril à l’Auditorium du Louvre
Chant du Semah Alévi
Le concert de la chanteuse Armagan Elçi présente une autre réalité de la tradition musicale alévie aujourd’hui, celle d’une société urbaine fascinée par les mélodies des semah et leur sagesse poétique. Armagan Elçi est une interprète réputée des chants de tradition anatolienne et en particulier des semah alévis qu’elle a appris lors de ses collectes à travers la Turquie. Par son interprétation sur scène, elle contribue, à sa manière, à promouvoir ce patrimoine pétri d’humanisme mystique.
Le 14 avril à l’Auditorium du Louvre

Muqam Dolan. Chine
Dès le XVe siècle, les Ouïgours développent un genre musical original issu des civilisations turco-arabo-persanes : le muqam. Des joueurs de tambour, luth, cithare et vièle accompagnent un ou plusieurs chanteurs qui déclinent les diverses phases de l’amour, de la séduction à la séparation, dans un style expressif qui s’impose à l’auditeur. Les gestes, les expressions et les mimiques liés à la richesse ornementale et rythmique de la musique donnent une incroyable vivacité à l’exécution du muqam dolan, véritable spectacle souvent accompagné de danses.
Le 22 avril au Théâtre de la Ville

Maqâm de Bagdad par Hamed al Saadi. Irak
De l’amour aux souffrances qu’il éveille, du quotidien à la mystique, le maqâm de Bagdad caracole sans heurt du profane au sacré. Avec son style vocal aux antipodes de celui des musiques d’Egypte ou du Proche Orient, un timbre légèrement voilé, presque rauque, marqué par de subtiles hésitations, Hamed al Saadi est un grand artiste, le seul représentant de la tendance traditionnelle du chant du maqâm. Il est aussi le seul à pouvoir interpréter la totalité du répertoire, chose rare qui, de tout temps, a distingué les chanteurs de premier rang.
Les 26 et 27 avril à l’Institut du Monde Arabe –

GAGOK avec Kim Young-gi Corée
Le gagok est une forme vocale accompagnée par un petit ensemble d’instruments qui était très apprécié des lettrés et des aristocrates au temps de la dynastie Choson (1392-1910). Il utilise la forme poétique du sijo (poème de trois vers) dont la brièveté fait penser au haïku. Dans un enchaînement de mélismes d’une exquise délicatesse, le poème éclate, le sens s’abolit, ne reste plus que la musique.
les 30 mai et 1er juin à la Maison des Cultures du Monde

KYÔGEN avec Shime Shigeyama Japon
Intermède comique, le kyôgen est le complément indispensable du no. Si le nô est un art solennel reposant sur des thèmes « élevés », le kyôgen s’inspire au contraire de la vie quotidienne pour présenter sur un ton comico-satirique des situations construites sur les habitudes et les petits travers des gens du commun, témoignant ainsi ouvertement de la nature humaine en maniant merveilleusement bien l’humour. Shime Shigeyama, descendant d’une illustre famille d’acteurs de kyôgen, joue un rôle très important dans la diffusion du kyôgen en Occident. Lors de sa venue au Théâtre du Soleil, il présentera deux programmes, accompagné de ses fils Motohiko et Ippei
En juin au Théâtre du Soleil, Cartoucherie de Vincennes
FEST-NOZ France
Grand fest-noz avec des acteurs connus et reconnus en Bretagne représentant la diversité des expressions que l’on peut y entendre. De la formule orchestrale récente, représentée par le groupe Loened Fall – centré autour de la voix de Marthe Vassallo et de Ronan Guéblez aux formes plus anciennes à savoir les couples de chanteurs – Erik Marchand / Ifig Troadeg pour la Basse Bretagne, Mathieu Hamon / Charles Quimbert pour la Haute Bretagne. Sans oublier les sonneurs du pays vannetais, Hervieux père et fils et les instruments solistes tels que la vielle pour danser jusqu’au milieu de la nuit.
le 8 juin au Théâtre équestre Zingaro

Danses masquées des Dogon par l’Awa de Sangha. Mali
Dans la mythique falaise de Bandiagara vivent les Dogon dont certains hommes, membres de la société secrète de l’awa, se livrent à de spectaculaires sorties de masques. La mort d’un vieillard de l’awa, l’épreuve d’initiation, la levée de deuil ou dama occasionnent les cérémonies dansées et masquées. Guidés par Satimbé ou « grande soeur des masques », les masques Kanaga (antilope, échassier, singe, maison à étages), exécutent chacun le pas spécifique d’une danse vigoureuse et élégante. Un événement rare.
Du 14 au 16 juin au Théâtre Claude Lévi-Strauss, musée du quai Branly

Cérémonie soufie des Mevlevi. Couvent de Silivrikap?. Turquie
Le soufisme peut être considéré comme la mystique de l’islam ; il en est la principale voie de réalisation spirituelle. Les Mevlevi ont joué un rôle majeur dans le développement des arts et de la musique classique ottomane. Cette cérémonie nous présente la réalité de la communauté mevlevi d’Istanbul aujourd’hui, telle qu’elle se réunit toutes les semaines dans sa tekke.
Les 28 et 29 juin à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille
Renseignements et réservations

www.festivaldelimaginaire.com
Auditorium du Louvre – Entrée par la pyramide – M° Palais-Royal / Musée du Louvre
Théâtre de la Ville – 2 place du Châtelet, 75004 Paris – M° Châtelet / RER : Châtelet-les-Halles
Auditorium de l’IMA – 1 rue des Fossés Saint-Bernard , 75005 Paris – M° Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully Morland
Maison des Cultures du Monde – 101 bd Raspail , 75006 Paris – M° Saint-Placide
Théâtre du Soleil, la Cartoucherie – Route du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris – M° Château de Vincennes
Théâtre équestre Zingaro – 176 avenue Jean Jaurès, Aubervilliers – M° Fort d’Aubervilliers
Théâtre Claude Lévi-Strauss, musée du quai Branly – 37 quai Branly, 75007 Paris M° Alma-Marceau, Iena / RER : Pont de l’Alma
Amphithéâtre de l’Opéra Bastille – 120 rue de Lyon, 75012 Paris – M° Bastille
PAR TÉLÉPHONE au 01 45 44 72 30 à partir du 5 février