Les quelque 60 musiciens de l’Orchestre du Conservatoire de musique de Québec, dirigés par Gilles Auger, proposent au public de Québec leur troisième concert de la série LES GRANDS ENSEMBLES. Trois siècles de composition ont servi d’inspiration au programme de ce concert, qui sera présenté le lundi 18 mars 2013, à 20 heures, à l’église Saint-Dominique (175, Grande-Allée Est, Québec). Les billets au coût minime de 10 $ (adultes), 5 $ (étudiants) sont disponibles dès maintenant au Conservatoire de musique de Québec, ou à l’entrée de l’église, le soir du concert.
Venez écouter le Chœur du Conservatoire qui se joindra à l’Orchestre pour interpréter le motet O Jesu Christ, mein Lebens Licht, BWV 118, de Jean-Sébastien Bach. Comme son titre l’indique (Jésus Christ, lumière de ma vie), cette œuvre est empreinte d’une douce sérénité, mais aussi d’une certaine solennité, étant possiblement le premier mouvement d’une cantate funèbre inachevée, de l’avis de certains experts. Suivra la Symphonie no 99, en mi bémol majeur, Hob. I :99, de Franz-Joseph Haydn. Considéré comme le véritable créateur de la forme classique de la symphonie, Haydn démontre dans cette « Symphonie londonienne » que dorénavant, lui-même et Mozart s’influencent réciproquement, notamment dans la qualité expressive du mouvement lent. La deuxième partie du concert débutera avec l’Ouverture de La fiancée vendue, le deuxième opéra de Bedrich Smetana. Cet opéra comique, accueilli avec beaucoup d’enthousiasme à l’époque de sa création, a rapidement franchi les frontières, faisant ainsi connaître l’esprit de la musique et de la danse tchèques au reste du monde.
Après ces incursions dans la musique allemande, autrichienne et tchèque, c’est tourné vers le Québec moderne que se terminera ce concert, puisque la dernière œuvre au programme sera la 1ère Symphonie de Gilles Auger, composée en 2008, en hommage à Jean-Sébastien Bach. Toute l’œuvre est basée sur le motif B-A-C-H, et utilise des procédés de composition que Bach utilisait lui-même fréquemment, tels le canon, la fugue, l’inversion et bien d’autres. Le second mouvement, par exemple, est écrit sous la forme d’un simple choral, comme le grand compositeur en a écrit des centaines, et le finale utilise la forme canon au tout début, puis se développe vers une conclusion grandiose où sont récapitulés les thèmes des trois premiers mouvements avec, à la toute fin, le motif B-A-C-H exposé clairement aux cors.
Depuis sa création, le Conservatoire de musique de Québec a formé des centaines de musiciens professionnels et continue de le faire, en leur donnant une solide expérience de la scène. Chaque année, il présente une programmation d’une centaine de récitals et de concerts, de même que des cours de maître, qui contribuent largement à la vitalité culturelle de la capitale nationale. Nous vous invitons à consulter régulièrement le site web du Conservatoire pour connaître les activités à venir. Suivez-nous aussi sur facebook et sur twitter.
