Axelle Red – Rouge Ardent

 

Axelle Red : rouge ardent
Axelle Red : rouge ardent

Le nouvel album d’Axelle Red est en magasin depuis le 26 mars. Un bel album avec de grandes chansons accompagnées des cuivres et des violons. Certaines pièces sont plus dépouillées laissant la place davantage aux paroles et nous proposant un  retour à la soul pop de ses plus grands succès.

Je vous invite à visionner sa vidéo sur son site, c’est très bien fait. Axelle est toujours aussi jolie. Elle nous expose des tenues originales et elle dégage une sensualité peu commune.

Vingt ans après son premier album,  Axelle Red nous livre dix chansons merveilleuses qui revisitent les différents styles jusque-là embrassés par sa carrière diversifiée et  ruisselante de cette « French Soul » si particulière qu’elle conjugue de manière unique et avec panache depuis déjà deux décennies.

Au Royal Studios du légendaire producteur et arrangeur Willie Mitchell,  Stu Kimball, guitariste de Dylan, est descendu de Nashville, comme les a rejoint Jack Ashford percussionniste des Funk Brothers, pour donner naissance à cette musicalité exceptionnelle, jamais mieux exprimé que dans « Amour profond », synthèse entre la deep soul memphisienne et la black pop de Détroit.

  1. Un amour profond
  2. Sur la route sablée
  3. Rouge ardent
  4. C’est une ville
  5. Je te l’avais dit
  6. Quelques parts ailleurs
  7. Ce cœur en or
  8. De mieux en mieux
  9. Jusqu’au bout
  10. La maison désertée

L’album a été réalisé par Mark Plati (Bowie, The Cure, Rita Mitsouko, Françoise Hardy, Bashung, Gaëtan Roussel). Axelle s’est ressourcée auprès de ses Memphis Boys: Steve Potts (batterie – Booker T), Lester Snell (claviers – Isaac Hayes, Albert King, Zucchero, Rod Stewart, John Mayer), Teenie Hodges (guitare – co-auteur de « Take Me To the River » et de « Love and Happiness » avec Al Green) et les Memphis Horns.

Présents sur l’album précédent, Gérard Manset (auteur de « Je te l’avais dit »), Christophe Miossec et Stefan Eicher (co-écriture pour « De mieux en mieux ») contribuent également, tout comme Albert Hammond (« Ce cœur en or », « Je te l’avais dit »), avec lequel elle avait co-composé quelques-uns de ses principaux tubes.

Axel appartient à cette tradition de la chanson française, initiée par Gainsbourg, Nino Ferrer, Véronique Sanson, Michel Berger.   Pour donner une perspective globale et  un propos éditorial à l’album, Axelle s’est projetée dans le rôle de l’amour d’enfance du héros d’Into The Wild, film de Sean Penn chroniquant l’histoire vraie de Christopher McCandless, américain de 22 ans parti éprouver la solitude de la Nature en Alaska.

Axelle est une personne engagée qui se promène partout sur la planète. Du Stade de France où elle a interprété « La cour des grands » en duo avec Youssou N’Dour pour l’ouverture de la Coupe du monde de football 98 au Sportpaleis d’Anvers et au Palais des Congrès de Paris où elle se produisait en compagnie des légendes soul Wilson Pickett, Sam Moore, Eddie Floyd, Percy Sledge et Ann Peebles, du parvis du château de Versailles où elle chantait pour Live 8 à celui du Palais Royal de Bruxelles à l’occasion du concert 0110 pour la tolérance, jusqu’au Sénégal pour Oxfam, en Haïti, au Laos, en Thaïlande, au Cambodge, au Niger, au Congo, au Libéria, au Sri Lanka, en Sierra Leone, pour l’UNICEF dont elle est ambassadrice depuis 1997, et aussi à Memphis, berceau de la musique américaine qui l’a nourrie, et où elle est retournée pour ce nouvel album.

Limbourgeoise, Flamande, Belge, titulaire d’une maitrise en droit, élevée au son d’Elvis, de Stax, Motown, d’Isaac Hayes et du Tapestry de Carole King, détentrice d’une Victoire de la Musique (meilleure artiste féminine 1999) et d’un NRJ Music Award pour son duo emblématique avec Renaud (« Manhattan-Kaboul »), chevalier des Arts et Lettres, décorée de l’ordre de la Couronne, icône de la mode (contemporaine notamment des 6 d’Anvers, elle est le sujet d’une exposition au Musée de la mode d’Hasselt, sa ville natale en Belgique jusqu’au 2 juin si vous passez par là.

Axelle Red nous partage cette musique américaine qu’elle aime tant, de la soul pop qui a  fait sa gloire à une bossa aux accents Burt Bacharach et à un certain folk rock, de Woodstock en Californie. Encore un succès pour elle.

 

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