Lancement du livre de Yannick Lepage « L’Ivre d’hiver »

 

Yannick et sa famille
Yannick et sa famille

C’est avec une grande générosité que M. Lepage recevait parents et amis le jeudi 18 avril dans le hall du pavillon des Soins infirmiers du Cégep Garneau pour son lancement du recueil de poésie « L’Ivre d’hiver ».  Il était comme une rock star, tout le monde voulait sa dédicace et même de la parenté d’aussi loin que la Californie s’était déplacé pour venir à son lancement.

Après le discours d’usage, Yannick nous a invités à un vin d’honneur et à un buffet où j’en ai profité pour lui poser quelques questions.

J’ai donc apprit qu’il aime beaucoup l’hiver et qu’il s’en est inspiré pour quelques-uns de ses poèmes.  Pour lui, le thème de l’hiver, la nordicité est un sujet inspirant, on peut exploiter les différentes températures, le froid, le chaud, une sorte d’ivresse.

Un livre de poésie prend du temps à écrire, ça prend de l’inspiration et des pensées structurantes.  Son livre est fait de contrastes, de silences et de réflexions, c’est donc un travail de longue haleine. Dernièrement, il a restructuré ses poèmes, en a enlevé quelques uns qu’il ne jugeait plus approprié.  C’est lui qui s’est occupé de la reliure, de l’impression, il voulait s’imprégner de ce travail.

Il a profité d’un stage de ses étudiants pour l’organisation d’un événement pour leur faire partager l’expérience d’un lancement de livre et en remerciement, il les avait invités à son lancement.

signature de son livre
signature de son livre

Depuis qu’il est jeune, Yannick aime les livres, il aime les toucher, les sentir. Comme il le dit, une fois qu’on met le livre dans les mains de quelqu’un, ça ne lui appartient plus, les gens en font leur interprétation. Les gens peuvent donc voyager n’importe où avec ça.

Pour avoir dévoré son livre dans la même soirée, je peux dire que l’hiver est souvent comparé à la séduction, au désir et à l’amour. « Pour toi j’ai retrouvé un visage immense dans la toundra, ton corps dans le glacier, ta douceur au creux des flocons ».

Ce livre se divise en trois partie : Un traineau nommé désir, Solsticitude, et Équinoxe verbal où l’auteur joue avec les contrastes et crée de subtils paysages imaginaires dans un univers d’engourdissement entremêlant le désir à la souffrance.

Une poésie fine et raffinée qu’il faut revisiter à petite gorgée pour en saisir toutes les subtilités de la langue.

L’image de la couverture du livre est magnifique avec son arbre dépouillé et ses jeux d’ombres en hiver. Également, à la fin du livre, dans les dernières pages, on y trouve des photos des œuvres peintes à l’huile d’une artiste de chez nous.  Un beau mariage de mots et d’images.  Bonne lecture à tous et n’oubliez pas de savourer chacun de vos bons moments.

 

Un mot sur l’auteur

Yannick Lepage est titulaire d’un baccalauréat en littérature d’expression française à l’Université Laval, il enseigne au Cégep Garneau à Québec et il collabore en tant que chroniqueur pour le webzine Info-Culture.biz et comme auteur pour la revue Secus.

Pour ceux qui ont manqué cette soirée, vous pouvez quand même vous procurer le livre aux Éditions Kayenne en écrivant à info@kayenne.ca  Le prix du livre est de  16.95 $ ou en version électronique (format eBook, non imprimable et non partageable) en vente au coût de 8.50$

Le lieu du lancement était agrémenté de quelques œuvres produites par Annie Pelletier, peintre de la région de Québec.

 Annie Pelletier – démarche artistique

Annie Pelletier
Annie Pelletier

Originaire de Charny, elle s’adonne dès l’adolescence au dessin et à la peinture et propose ses services d’illustratrice à l’école et dans son quartier. Au Cégep, elle explore différentes techniques et l’huile demeure son médium préféré.

Dans ses toiles, elle cherche les accords de couleurs en jouant avec la superposition et la transparence. La ligne, souvent noire, définit à la fois les sujets et cherche à s’en extraire. L’estompe au doigt apporte de la douceur aux formes alors que le sgraffite les dynamise.

Au cœur de sa démarche, on y trouve la dualité et l’émotion.  Elle peint les contraires de la nature humaine comme la souplesse ou la rigidité.

« Peindre, c’est aussi communiquer ce qui est invisible… »

Je vous invite à visiter son site Facebook : « Annie Pelletier, artiste peintre »

https://m.facebook.com/annie.pelletier.54?id=547867870&_rdr#!/profile.php?id=298693666901675&__user=547867870

 

Crédit photos:  Marie-Josée Boucher