Festival de Jazz de Montréal: une myriade de super musiciens de tous horizons !

Aretha Franklin
Aretha Franklin

De toute évidence, la programmation en salle de cette 34e édition du Festival International de Jazz de Montréal, présenté depuis maintenant 4 ans par TD en collaboration avec Rio Tinto Alcan, met particulièrement en évidence les deux principales caractéristiques de l’événement : qualité et diversité ! Fous de jazz, amateurs de blues, adeptes de musique du monde ou simplement accros de musique sous toutes ses formes, chacun aura de quoi combler ses plus grands appétits musicaux. Qu’on préfère les concerts intimes ou les salles prestigieuses, qu’on aime profondément les monuments du jazz ou qu’on s’amourache des nouveaux venus d’ici et d’ailleurs, qu’on ait un faible pour les voix ou un instrument en particulier, on trouvera son bonheur maintes et maintes fois lors de cet intense et élégant marathon musical qui aura lieu du 28 juin au 7 juillet. Bref, chapeau aux programmateurs ! Les billets pour ces concerts seront mis en vente dès ce samedi 4 mai, à midi… sauf pour les abonnés de l’Infolettre Spectra qui pourront se les procurer dès demain 9 h et jusqu’à vendredi 18 h. On peut s’abonner gratuitement sur infolettrespectra.ca.

Soulignons que l’édition 2013 sera dédiée au grand pianiste et compositeur américain Dave Brubeck, disparu en décembre dernier, la veille de son 92e anniversaire, 6 mois après avoir donné son ultime concert, au Festival. M. Brubeck a été un fier partisan, défenseur et habitué de notre événement, qu’il a honoré de sa présence lors de 14 concerts entre 1981 et 2011, notamment avec l’Orchestre symphonique de Montréal et Angèle Dubeau et la Pietà, et lors du 30e du Festival, qui coïncidait avec le 50e anniversaire du mythique Time Out, premier album jazz à s’être vendu à plus d’un million d’exemplaires.

En pèlerinage sur la planète jazz

Le Festival fera en effet de Montréal une planète jazz pendant 10 jours, qu’il fera bon explorer au gré de nos envies et de nos goûts musicaux. De tout, pour tous, telle pourrait être la devise du Festival, et en voici la pointe de l’iceberg : les grands parmi les grands que sont les Aretha Franklin, Wayne Shorter, Chucho Valdés, George Benson, Oliver Jones ; les incontournables Wynton Marsalis, Joshua Redman, John Abercrombie, Ravi Coltrane, Bill Frisell Holly Cole et Boz Scaggs ; des groupes phares comme The Specials, Belle & Sebastian, The Cat Empire ; les sensations de l’heure Trombone Shorty, Caravan Palace, Serena Ryder et Nicolas Repac ; les talents émergents de la scène jazz Jason Moran, Thierry Maillard, Gwilym Simcock, Thomas Enhco, Phronesis et Gregory Porter ; les étoiles de la scène indie Austra, Leif Vollebekk, Mother Mother, Rhye, Thus:Owls, SUUNS, Woodkid, She & Him ; les ambassadeurs des rythmes d’ailleurs Vieux Farka Touré, Alpha Blondy, Xavier Rudd et Alex Cuba ; et, puisque le Festival a toujours eu à cœur la promotion du jazz et des voix d’ici, plusieurs des plus belles figures du genre, comme Alain Caron, Emilie-Claire Barlow, Vic Vogel, Julie Lamontagne, Elizabeth Shepherd, Michel Donato, Jaques Kuba Séguin, Sienna Dahlen, André Leroux, Yannick Rieu, Nikki Yanofsky, Joel Miller… Ceci sans oublier les programmes doubles ou les projets spéciaux des plus intrigants et excitants — Lyle Lovett et Chris Isaak, Dr. John & The Nite Trippers et Leon Russell, Champion et ses G-Strings avec I Musici, le doublé Katia et Marielle Labèque, et bien sûr la toujours ravissante série Invitation TD et ses deux triptyques orchestrés par, en début de Festival, Charles Lloyd et, plus tard, Vijay Iyer.

Pink Martini en concert d’ouverture

Avec la belle saison nous reviendra Pink Martini, l’éminent et suave orchestre multiculturel et polyglotte qui mixe avec tant de doigté swing, jazz, classique, pop et lounge en un cocktail musical sans pareil. Évoluant sous la houlette de l’attachant Thomas Lauderdale, le groupe abonné aux guichets fermés fréquente les salles du Festival depuis 2005. Sa dernière escale à la Salle Wilfrid-Pelletier, il y a deux ans, est déjà un lointain souvenir et c’est pourquoi ce rendez-vous estival annoncé ? qui sera l’occasion de découvrir un tout nouveau disque… et de retrouver l’élégante China Forbes ! — nous fait déjà trépigner d’impatience ! Le 28 juin à 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA (série Événements spéciaux TD). Présenté en collaboration avec CBC/Radio-Canada.

Soweto Gospel Choir : pour clore le Festival sur une note jubilatoire !

Réunissant une trentaine de membres, le Soweto Gospel Choir a vu le jour en Afrique du Sud il y a 11 ans. Apprécié pour son irrésistible répertoire au sein duquel cohabitent gospel, soul, reggae, pop et hymnes religieux, l’ensemble vocal a vu ses enregistrements récolter plusieurs distinctions à l’internationale — dont deux prix Grammy. Pour sa 1re escale au Festival, la chorale qui a collaboré avec Céline, Robert Plant et Bono nous offre un tour de chant à la fois poignant et jubilatoire. Le 6 juillet à 19 h (aussi à 15 h), Maison symphonique de Montréal (série Le Festival à la Maison symphonique). Présenté en collaboration avec CBC/Radio-Canada.

La programmation, série par série

La série Les Événements spéciaux TD, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA
présentée en collaboration avec CBC/Radio-Canada, La Presse+, Rouge FM, CHOM et Virgin 96

C’est Pink Martini qui ouvrira le bal le 27 juin, avant de lancer officiellement les festivités le lendemain (28 juin). Le 29 juin, la « reine du soul » Aretha Franklin est de retour à Montréal, 5 ans après son unique escale au Festival. Elle offre le privilège d’un rare concert, où elle interprétera ses titres immortels comme Respect, Chain of Fools et (You Make Me Feel Like) A Natural Woman. Le lendemain (30 juin), un formidable programme attend les festivaliers avec The Hits de George Benson (1re partie : Morgan James) : deux ans après avoir présenté son hommage à Nat King Cole, le guitariste jazz doué et chanteur de R&B admiré revient livrer ses plus grands succès.  Le 3 juillet, on accueille Zooey Deschanel, vue à la télé dans la série New Girl ou au cinéma dans le long métrage (500) Days of Summer, et M. Ward, entendu sur ses disques de folk-rock rêveur, réunis dans l’irrésistible duo rétro-pop She & Him (1re partie : Camera Obscura). Le duo laissera la place le 4 juillet à un programme double de deux grandes premières visites au Festival : figure culte de la scène alt-country, le chanteur et guitariste texan Lyle Lovett survolera son éclectique répertoire avec une formation acoustique. Suivra le crooner-rockeur Chris Isaak et ses musiciens avec une brochette d’immortelles, dont les superbes Blue Hotel et Wicked Game.  Le 5 juillet, la toute 1re visite du cultissime groupe écossais Belle & Sebastian au Festival. Son leader, Stuart Murdoch, bâtit depuis plus de 15 ans une œuvre mélodieuse et lettrée, avec en prime l’aisance mélodique des grands orfèvres pop des années 60 (1re partie : Here We Go Magic).  Le lendemain (6 juillet), Champion présentera, accompagné de ses G-Strings et de l’orchestre I Musici de Montréal dirigé par Jean-Marie Zeitouni, la première de son nouveau spectacle électro-lounge, °1, dont les arrangements sont signés Jean-Nicolas Trottier.

La série Les Grands concerts Rio Tinto Alcan, 20 h, Théâtre Maisonneuve de la PdA
présentée en collaboration avec CBC/Radio-Canada, CJAD 800 AM, CHOM et 98,5 FM

Pour sa 1re visite en 4 ans, Chucho Valdés, grand de chez les grands, qualifié de « pianiste le plus complet du monde » par Jazz Magazine, interprétera le 28 juin le disque Border Free, avec son super quintette Afro-Cuban Messengers. Un concert-événement qui s’annonce historique suivra le 29 juin avec le Wayne Shorter Quartet avec Danilo Perez, John Patitucci et Brian Blade et son 80th Birthday Celebration : pour les 80 ans du légendaire saxophoniste, plus de 3 heures de musique et une scène partagée avec quelques illustres amis — le quintette Sound Prints de Joe Lovano et Dave Douglas (avec Lawrence Field, Linda Oh et Joey Baron) et le trio étoilé ACS réunissant Geri Allen, Terri Lyne Carrington et Esperanza Spalding. Le lendemain (30 juin), la légende du rock Boz Scaggs, auteur de l’intemporel Silk Degrees et lauréat d’un Grammy pour sa chanson Lowdown, débarque avec son nouvel album Memphis.  Le 3 juillet, un programme double verra se succéder le célèbre chanteur et pianiste néo-orléanais Mac Rebennack, alias Dr. John (avec The Nite Trippers), muni de son dernier album de R&B-blues-rock-funk vitaminé Locked Down, et, autre légende vivante, le chanteur et multi-instrumentiste Leon Russell, qui a connu un vif succès en solo avec son amalgame de blues et de rock sudiste dans les années 70.  Martha Wainwright profitera de sa première tête d’affiche au Festival depuis 2006 pour nous présenter le 4 juillet des pièces de son excellent nouvel album, Come Home to Mama, quelques extraits de la trame sonore de l’émission télé Trauma et peut-être un peu de Piaf ! (1re partie : Dear Criminals).  Le 5 juillet, l’étoile montante du jazz canadien Emilie-Claire Barlow déballera les chansons de son charmant album tout en français, Seule ce soir, ainsi que d’autres pièces de son riche répertoire de jazz vocal (1re partie : Michael Kaeshammer). La chanteuse au timbre suave Madeleine Peyroux vient le lendemain (6 juillet) nous présenter son tout dernier disque, The Blue Room, qui marie country et jazz avec sensibilité et subtilité (1re partie : Kat Edmonson).

La série Le Festival à la Maison symphonique, 19 h, Maison symphonique de Montréal
présentée en collaboration avec The Gazette et CJAD 800 AM

La série s’ouvre le 28 juin avec Jazz at Lincoln Center Orchestra, un des big bands les plus respectés de la planète qui, depuis la fin des années 80, contribue à faire fleurir le jazz en mariant tradition et modernité, évoluant sous la houlette du surdoué trompettiste et compositeur américain Wynton Marsalis. Les festivités se poursuivent le 29 juin avec un ami fidèle du Festival depuis déjà 20 ans, le charismatique saxophoniste Joshua Redman, qui nous éblouit à chacune de ses visites. Cette année, le Joshua Redman Quartet fera goûter les fruits de son nouveau Walking Shadows (prévu pour mai) accompagné d’Aaron Goldberg, Reuben Rogers et Gregory Hutchinson et d’un orchestre à corde de 18 musiciens. Le 4 juillet, les sœurs pianistes Katia et Marielle Labèque livreront la magnifique suite West Side Story + d’après l’œuvre de Leonard Bernstein, dans un arrangement spécial pour deux pianos et percussions.  Le lendemain, elles survoleront dans Minimalist Dream House l’histoire de la musique minimaliste, avec un programme conviant Erik Satie, John Cage, Steve Reich, Terry Riley, William Duckworth, La Monte Young, Arvo Pärt, Brian Eno, Radiohead, Sonic Youth, Suicide, Glenn Branca, Laurie Anderson et bien d’autres. Et avant de présenter le concert de clôture du Festival le 6 juillet à 19 h, le Soweto Gospel Choir en offrira une première représentation à 15 h.

La série Tout en voix, 20 h, Théâtre du Nouveau Monde

présentée en collaboration avec Rouge FM, MusiMax et The Gazette

Deux étoiles canadiennes du jazz vocal se succéderont dans le cadre de cette série. La talentueuse chanteuse originaire de Nouvelle-Écosse Holly Cole, férue de jazz et de pop, revient présenter les 27, 28 et 29 juin son nouvel album, un véritable chef-d’oeuvre intitulé Nights, pour sa 25e visite au Festival. Les 4, 5 et 6 juillet, Quincy Jones présente Nikki Yanofsky, la fille chérie du jazz montréalais applaudie à l’Olympia de Paris, au Blue Note Jazz Club de New York, aux Jeux olympiques de Vancouver et, lors de sa dernière escale festivalière, à la Place des Arts avec l’Orchestre Métropolitain, qui présentera notamment son nouvel album à paraître en juin.

La série Les Rythmes, 20 h 30, Métropolis

présentée en collaboration avec MusiquePlus, CKOI 96,9 et Virgin 96

Dans ce premier concert au Festival en 15 ans le 28 juin, Garou renoue, accompagné d’invités, avec une musique de son cœur, le Rhythm and Blues, muni d’un album de reprises d’Otis Redding, Nina Simone, Gilbert Bécaud, Joe Dassin, des Black Keys et d’Alicia Keys, vendu à plus de 200 000 exemplaires. Le 30 juin, le duo Rhye, né d’une collaboration entre deux têtes chercheuses de la scène électro, la Danoise Robin Hannibal et le Canadien Mike Milosh, diffusera l’électro-pop romantique de son 1er disque, Woman. Le polyvalent artiste français Woodkid — buzz d’outre-mer dont la pièce Iron a été vue plus de 20 millions de fois sur YouTube ! — s’amène ensuite le 1er juillet avec les chansons de son 1er album, The Golden Age (1re partie : Mozart’s Sister). Réincarnation au féminin du grand James Brown, la fougueuse Sharon Jones déboule le 3 juillet avec ses fidèles Dap-Kings, redoutable formation spécialisée dans la revue soul-funk-R&B à l’ancienne, avec comme invités spéciaux James Hunter et ses musiciens. Un programme double tout en féminité suivra le 4 juillet avec une grande dame du soul, Bettye LaVette, qui célébrait l’an dernier ses 50 ans de métier avec l’extraordinaire Thankful N’ Thoughtful, et Wanda Jackson, considérée comme LA première chanteuse rock, intronisée au Rock and Roll Hall of Fame en 2009. Les bêtes de scène de The Cat Empire, à la réputation bien méritée de semeurs de party, arrivent le 5 juillet enflammées comme jamais avec une flopée de leurs classiques et des nouveautés de leur 5e album studio (1re partie : Colin Moore). Le multi-instrumentiste canado-australien Xavier Rudd présentera le 6 juillet son dernier disque, Spirit Bird (2012), où les Ohnia:kara Singers et Perpetual Peace Project insufflent musiques et danses traditionnelles amérindiennes. (1re partie : Jon and Roy)  Fer de lance du revival ska qui a déferlé sur la Grande-Bretagne à la fin des années 70, le groupe The Specials, reformé en 2009, carbure à la même énergie qu’à ses débuts et s’amène au Festival pour la 1re fois le 7 juillet (1re partie : Little Hurricane).

La série Couleurs SAQ, 19 h, Club Soda présentée en collaboration avec Rouge FM, CJAD 800 AM et CIBL 101,5 Radio-Montréal

La série commence fort le 28 juin avec le cocktail musical ultrafestif de la joyeuse troupe parisienne Caravan Palace, venue semer le jazz-swing ascendant manouche-électro de leur excellent album Panic. Dans le spectacle Sarah Slean with strings le 29 juin, la Torontoise revisite son répertoire de pop raffinée aux arrangements inventifs, incluant son plus récent album, Land & Sea, accompagnée d’un quatuor à cordes. Le jeune et charismatique tromboniste néo-orléanais Trombone Shorty prendra la relève le 30 juin, flanqué de son explosif combo Orleans Avenue, pour interpréter son récent For True, un contagieux disque malaxant funk, rock, R&B et hip-hop.  Le lendemain (1er juillet), se produira un chanteur américain qui porte fièrement le flambeau transmis par les grandes voix afro-américaines des années 60 et 70 : Gregory Porter.  Il laissera la place le 2 juillet à la talentueuse chanteuse torontoise Serena Ryder, forte du succès de son nouvel album Harmony et de sa chanson Stompa, puissant country-pop-folk-rock au féminin. Le 3 juillet, le « Hendrix du Sahara » Vieux Farka Touré s’installera avec son nouvel album solo dans les cordes, faisant tomber, d’une main de maître, les barrières entre blues malien, rock, reggae et soul.  Également venus du continent africain, le mythique, engagé et pacifiste reggaeman Alpha Blondy et The Solar System s’arrêtent le 4 juillet pour présenter un nouvel album, Mystic Power, sorti au printemps. La fête continue le 5 juillet avec la première montréalaise du nouvel album Ruido En El Sistema/Noise in the System du Cubain d’origine et Canadien d’adoption Alex Cuba (qui compte entre autres un Juno Meilleur album world à son actif), quelque part entre soul latino et pop-rock,! Le lendemain (6 juillet), la comédienne Molly Ringwald, découverte dans les années 80 dans les films Pretty in Pink et Breakfast Club, fera découvrir son 1e disque, Except… Sometimes, sur lequel on retrouve des standards comme I’ll Take Romance et I Get Along Without You Very Well Et pour clore la série sur une touche énergique le 7 juillet, le quintette vancouvérois Mother Mother dévoile son 4e et plus récent disque The Sticks, bigarré et accrocheur.

La série Jazz Beat Hyatt Regency Montréal, 21 h 30, Théâtre Jean-Duceppe de la PdA
présentée en collaboration avec CBCMusic.ca

De retour après 5 ans d’absence, le brillant saxophoniste et figure emblématique du New York jazz d’aujourd’hui Ravi Coltrane rapplique le 28 juin en Quartet avec un nouvel album louangé par les experts, Spirit Fiction, son 1er chez Blue Note.  Considéré comme un des jazzmen les plus allumés de sa génération, le pianiste-compositeur Jason Moran revient le 29 juin avec Fats Waller Dance Party, un hommage au légendaire Fats Waller en compagnie de collaborateurs d’exception (dont Meshell Ndegeocello). Le lendemain (30 juin), grand retour après 22 ans d’absence du ténor du jazz britannique et crack du saxo Courtney Pine, reconnu pour sa virtuosité, qui présentera en quintette House of Legends, disque aux couleurs afro-caribéennes brassant calypso, ska, mento et merengue avec fougue et fantaisie. Un concert incandescent attend les festivaliers le 1er juillet en compagnie de Macy Gray (1er passage au Festival), qui s’unit au réputé David Murray Infinity Quartet pour une prestation carburant au funk, au blues et à la pop alternative. Un autre quartette de haut vol, le Kurt Rosenwinkel New Quartet avec Aaron Parks, Eric Revis et Justin Faulkner, prendra le relais le 2 juillet avec un programme gravitant autour du récent album du jeune et audacieux guitariste jazz, Star of Jupiter. Le 4 juillet, Benoît Charest et le Terrible Orchestre de Belleville présentent les 10 ans des Triplettes de Belleville sur fond de jazz, d’ambiances de cabaret et de méchant swing, avec une remarquable brochette de collaborateurs (Dan Thouin, Jim et Chet Doxas, Dany Roy, Dave Martin et Simon Meilleur) et le long métrage projeté derrière les musiciens !  Un autre rendez-vous historique aura lieu le 5 juillet en compagnie du mythique ensemble Preservation Hall Jazz Band, qui revient 25 ans après son unique passage au Festival nous faire voyager au cœur des origines profondes du jazz.  Affichant le mandat voisin de diffuser le répertoire mondial du jazz, l’Orchestre national de jazz de Montréal fera le 6 juillet sa 1re visite au Festival avec au programme des œuvres de Christine Jensen, Marianne Trudel et Jean-Nicolas Trottier, d’un hommage à Joni Mitchell avec Karen Young, ainsi que des extraits de Africa/Brass Sessions de John Coltrane, mettant en vedette André Leroux au saxophone ténor.  Enfin, le 7 juillet, The Brubeck Brothers Quartet saluera la mémoire du regretté grand des grands dans cet Hommage à Dave Brubeck avec invités : Lorraine Desmarais, Adrian Vedady et Chet Doxas, autour d’un répertoire désormais ancré dans la mémoire vivante du jazz.

La série Invitation TD, 18 h, Théâtre Jean-Duceppe de la PdA et Gesù — Centre de créativité
présentée en collaboration avec The Gazette

Véritable bonheur pour les amateurs de musique, la série Invitation TD est de retour avec ses concerts concepts sur plusieurs soirs. La première série, orchestrée par le célèbre souffleur américain Charles Lloyd, qui fête cette année ses 75 ans, s’ouvre le 28 juin sur une prestation au Théâtre Jean-Duceppe en Quartet avec Jason Moran, Reuben Rogers et Eric Harland.  Pour sa 2e prestation, Sangam, Charles Lloyd fait équipe avec Zakir Hussain et Eric Harland pour faire revivre un grand concert conjuguant subtilité et raffinement présenté au Festival en 2005, né d’un spectacle hommage au batteur Billy Higgins.  Et pour clore la série en beauté le 30 juin, Charles Lloyd se plonge dans des conversations en duos et trios avec Jason Moran et Bill Frisell, qui seront autant d’occasions de solliciter leur remarquable sens de l’improvisation. Le 4 juillet, le pianiste de génie issu de la scène new-yorkaise Vijay Iyer s’installe au Gesù pour prendre le relais en formule Trio avec Justin Brown et Stephan Crump, avec sous les doigts le très acclamé Accelerando, Album jazz de l’année 2012 selon l’International Critics Poll de DownBeat Magazine.  Pour son 2e rendez-vous le 5 juillet, Vijay Iyer varie les formules avec une dextérité de maître et se présente en duo avec un autre magicien du clavier : Craig Taborn  La 3e prestation du pianiste prodige, nommé Pianiste de l’année lors des Jazz Awards 2012, sera l’occasion d’assister à la rencontre, en toute intimité, entre un génie à l’œuvre et son instrument de prédilection. Le 6 juillet, les festivaliers pourront donc voir Vijay Iyer en solo, formule dont il est déjà passé maître, d’ailleurs, comme le prouve son album Solo, paru en 2010.

La série Pianissimo, 19 h, Cinquième Salle de la PdA présentée en collaboration avec Radio-Classique 99,5

Pour lancer cette série où brilleront des pianistes de tous les pays, la virtuosité et la fougue du Français Thierry Maillard se dévoileront le 28 juin en deux formules tout aussi prometteuses : en solo et en trio, accompagné du batteur Yoann Schmidt et du contrebassiste Matyas Szandaï, avec qui il a signé l’éblouissant Beyond the Ocean sorti cet hiver. La Montréalaise Alexandra Stréliski proposera ensuite le 29 juin les pièces de son album Pianoscope, empreint à la fois de mélancolie et de légèreté, accompagnée d’un ensemble de cordes et de projections.  Elle laissera la place au brillant pianiste anglais Gwilym Simcock qui, une main dans le jazz, l’autre dans la musique classique, dévoilera l’étendue de son art en solo le 30 juin.  Le prodige cubain Harold López-Nussa déclinera quant à lui le 1er juillet deux versions de son art, muni de son nouvel album : en solo pour commencer, puis en trio accompagné de Felipe Cabrera à la contrebasse et de son frère Ruy López-Nussa à la batterie.  Le jeune pianiste et violoniste français Thomas Enhco reprendra la même formule le 2 juillet pour nous présenter son dernier-né, Fireflies, en solo tout d’abord, puis en trio, accompagné de Chris Jennings à la contrebasse et de Nicolas Charlier à la batterie.  Plusieurs concerts solos se succéderont à partir du 4 juillet. Pour commencer, les festivaliers pourront entendre le grand pianiste et compositeur italien Enrico Pieranunzi, qui s’est illustré par l’interprétation des musiques des films de Morricone, de Fellini ou de ses propres pièces.  Le vénérable Oliver Jones se prêtera ensuite à l’exercice du solo les 5 et 6 juillet pour interpréter un mélange de compositions et de standards.  Ce sera enfin au tour du pianiste, compositeur, tromboniste et chef d’orchestre montréalais Vic Vogel qui, après plus de 30 concerts au Festival dans toutes les configurations imaginables, se produira en solo le 7 juillet.

La série TD Jazz d’ici La Presse+, 18 h, L’Astral présentée en collaboration avec Espace.mu

La série commence le 28 juin avec un programme oscillant entre modernité et tradition signé par la Révélation Radio-Canada 2012, le polyvalent trompettiste et compositeur Jacques Kuba Séguin : ODD LOT, où se mélangent musique d’Europe de l’Est, harmonie jazz et sonorités électroniques. Il laissera la place le 29 juin au André Leroux Quartet, dirigé par un des plus éminents saxophonistes au pays, accompagné de ses complices Ben Charest, Fred Alarie et Christian Lajoie, ainsi que d’un brillant 1er opus enregistré en qualité de leader, Corpus Callosum.  Une rencontre au sommet parmi les musiciens montréalais les plus en vue, aussi bien sur les scènes indie-rock que jazz ou folk, aura lieu le lendemain (30 juin) : Muse Hill avec Chet Doxas, Brad Barr, Andrew Barr, Joe Grass et Morgan Moore.  La saxophoniste et compositrice montréalaise Christine Jensen prendra le relais le 1er juillet avec invités Ingrid Jensen et Gary Versace, pour une soirée de mélodies soignées et d’improvisations audacieuses.  Le lendemain (2 juillet), deux maîtres du jazz, l’un à la contrebasse et l’autre à la batterie, Michel Donato et Pierre Tanguay, joignent leur talent dans un duo pour une exploration jazzistique du répertoire de Bach : Groove en Bach.  La série se poursuit le 3 juillet en compagnie de Joel Miller (Juno 2013 Meilleur album jazz) et de Honeycomb venus défendre le jazz épicé de musique du monde de leur dernier album produit cet hiver, aux côtés de Kiko Osorio, Rémi-Jean Leblanc et John Roney.  Un univers sonore tout aussi métissé se laissera découvrir le 4 juillet avec Trifolia du Marianne Trudel Trio, réunissant Marianne Trudel aux piano, wurlitzer, accordéon et voix, Étienne Lafrance à la contrebasse et Patrick Graham aux percussions, qui ont signé Le refuge en 2013.  Place ensuite le 5 juillet à Guy Nadon, qui incarne à lui seul un chapitre de l’histoire du Festival, venu célébrer ses 60 ans de carrière et sa 30e visite au Festival en formule Big Band.  La pianiste Julie Lamontagne lui succédera le 6 juillet avec Opus jazz orchestra, renouant avec le répertoire classique — Rachmaninov, Debussy, Bach, Ravel, Chopin, Haendel, Brahms, Fauré et André Mathieu — qu’elle explore dans son album Opus jazz, Album Jazz création de l’ADISQ 2012.  Pour clore la série, le saxophoniste lauréat de 3 Félix Album jazz de l’année en 1996, 2000 et 2006 et du Prix Oscar-Peterson 2006 Yannick Rieu revient le 7 juillet avec le nouveau répertoire de Spectrum 4, entouré de Jean-Sébastien Williams, Samuel Joly et Rémi-Jean Leblanc.

La série Le Club, 21 h, L’Astral
présentée en collaboration avec Galaxie et CIBL101,5 Radio-Montréal

C’est la brillante saxophoniste américaine Tia Fuller qui démarre la série le 28 juin avec sa 1re visite en tête d’affiche au Festival, après avoir signé son 4e album solo en 2012, Angelic Warriors.  Le lendemain (29 juin), le célébrissime guitariste de jazz Bill Frisell marquera en solo sa 10e visite au Festival en plus de 40 ans de carrière avec, au menu, une sélection de son vaste répertoire.  De sa voix somptueuse, la grande dame du jazz coréenne Youn Sun Nah (30 juin) amènera ensuite les festivaliers en marge des conventions du jazz vocal, munie de son éblouissant dernier album, Lento.  Autre étoile montante de la scène jazz internationale, la formation trio avec piano Phronesis, avec le contrebassiste danois Jasper Høiby, le pianiste britannique Ivo Neame et le batteur suédois Anton Eger, revient le 1er juillet après 2 ans d’absence avec son dernier opus, Walking Dark.  Le voyage se poursuit le 2 juillet en compagnie du Français à l’âme bourlingueuse Titi Robin, qui rend sa 1re visite au Festival en trio avec, en poche, un style musical construit au-delà des frontières, à la guitare, au oud ou au bouzouki, et une quinzaine d’albums dont Les Rives, paru en 2011.  De son côté, le guitariste français Nicolas Repac convie les festivaliers à un voyage aux sources du blues avec The Black Box le 3 juillet, où des enregistrements de musiciens, de conteurs, de prisonniers des années 30 ou de chaman sont intégrés dans sa machine et mêlés de groove et de guitare électrique. ? Pour sa 1re escale au Festival, la jeune violoncelliste et chanteuse brésilienne Dom La Nena proposera le 4 juillet son envoûtant tour de chant en portugais et en espagnol, qui compose son 1re album, beau et mélancolique, signé avec l’aide de Piers Faccini.  Le lendemain (5 juillet), le Lionel Loueke Trio, dirigé par le guitariste prodige d’origine béninoise, présentera son nouvel album paru chez Blue Note, Heritage, fait de jazz vibrant de sonorités ouest-africaines, de groove mélodique et d’improvisation audacieuse.  Le pianiste aux racines jazz Laurent de Wilde, qui s’était distingué au Festival il y a une décennie grâce à ses aventures électroniques, prendra le relais le 6 juillet et dévoilera la matière d’Over the Clouds, un album tout en jazz enregistré en trio.  La série se termine le 7 juillet sur le baptême festivalier du jeune chanteur et guitariste doté d’une âme rétro JD McPherson, aux commandes d’un captivant voyage dans le temps mêlant rockabilly et R&B vieille école, aperçu dans son crépitant 1er album, Signs & Signifiers.

La série Jazz dans la nuit, 22 h 30, Gesù — Centre de créativité

présentée en collaboration avec Espace.mu et CBCMusic.ca

Deux guitaristes virtuoses se relaieront en solo le 28 juin pour amorcer la série avec un programme double tout en cordes, exceptionnellement à 19 h : Peppino D’Agostino, pour un voyage mélodique aux accents jazz, flamenco, pop et folk rock et Martin Taylor, venu défendre les couleurs de son nouvel album, The Colonel & The Governor.  Le lendemain (29 juin), le Festival accueillera avec délectation Larry Goldings, Peter Bernstein et Bill Stewart, déjà considérés par le New York Times dans les années 90 comme le meilleur organ trio de la décennie, munis de 8 albums et d’une chimie créative hors pair.  Ils cèderont le pas le 30 juin à un autre trio mené cette fois-ci par le brillant pianiste franco-américain Jacky Terrasson, qui célèbre joyeusement dans Gouache ses 20 ans de carrière, maniant aussi bien les compositions originales que les relectures de tubes pop ou jazz-funk. ? Toujours dans la formule trio, les acolytes de The Bad Plus, Ethan Iverson (piano), Reid Anderson (contrebasse) et Dave King (batterie), qui font des flammèches sur les scènes du Festival depuis 10 ans déjà, présenteront le 1er juillet leur dernier disque, Made Possible.  Ce sera ensuite au tour du Steve Kuhn Trio de faire découvrir le 2 juillet le matériel de Wisteria, solide album paru chez ECM l’an dernier, flanqué de ses fidèles collaborateurs Steve Swallow et Joey Baron.  Le bassiste légendaire et ex-membre du groupe de jazz fusion UZEB Alain Caron prendra le relais le 3 juillet, accompagné de sa basse à 6 cordes et de son tout dernier album en carrière, Multiple Faces.  Le super guitariste américain Charlie Hunter, féru de blues et de soul, proposera ensuite le 4 juillet un duo avec un vieux complice, le batteur Scott Amendola qui l’accompagne sur le récent disque Not Getting Behind Is the New Getting Ahead.  Pour lui succéder le 5 juillet, le saxophoniste américain Tim Berne présentera son brillant Snakeoil, joyau de jazz contemporain unanimement salué par la critique, qui a bénéficié de la créativité débridée d’un quartette complété par Oscar Noriega, Matt Mitchell et Ches Smith.  Le batteur et compositeur Antonio Sanchez, pilote de la solide formation Migration, avec Dave Binney, John Escreet et Matt Brewer, viendra quant à lui le 6 juillet dévoiler son nouvel album, New Life, qui marie tradition et innovation. Et c’est le virtuose de la guitare jazz John Abercrombie qui aura le dernier mot le 7 juillet, accompagné d’un remarquable Quartet avec Joey Baron, Billy Drewes et Drew Gress.

La série Musique au MAC, 20 h, Musée d’art contemporain de Montréal

présentée en collaboration avec CISM 89,3 FM

Chassol ouvrira la série les 28, 29 et 30 juin, avec un véritable objet filmique et musical : Indiamore, le film d’un voyage à la découverte de l’Inde, où il duplique les images et joue avec le montage pour créer un motif rythmique et visuel.  La chanteuse suédoise Erika Angell et le guitariste montréalais Simon Angell, réunis dans Thus:Owls, prendront le relais les 2, 3 et 4 juillet, avec la proposition folk sombre et cinématographique de leur fascinant 2e album, Harbours.  Pour lui emboîter le pas les 5, 6 et 7 juillet, le Montréalais d’adoption Leif Vollebekk servira les ballades lancinantes, le folk délicat et vibrant aux touches de blues de son nouvel album North Americana, paru en mars.

La série Les Concerts intimes, 19 h, Savoy du Métropolis

À l’occasion de sa 1re escale au Festival, l’artiste canadienne Sienna Dahlen, appréciée pour son chant envoûtant et sa présence magnétique, viendra présenter les 28 et 29 juin son 5e l’album, Verglas, qui puise aux sources du jazz, du folk et du country.  La Torontoise Elizabeth Shepherd, qui pousse le jazz au-delà des frontières habituelles, conviera à son tour les festivaliers les 30 juin et 1er juillet pour découvrir Rewind, un remarquable album de standards (Poinciana, Prelude to a Kiss…) dont elle a signé les arrangements et la production.  Seul homme dans une série de chanteuses canadiennes, l’auteur-compositeur-guitariste-accordéoniste italien Peppe Voltarelli débarquera en solo les 3 et 4 juillet, avec son habituelle charge d’humour et d’ironie, pour déballer son répertoire de chansons croisant musique traditionnelle italienne, ska, onomatopées et rythmes festifs.  Les 5 et 6 juillet, c’est au tour de la chanteuse jazz torontoise Daniela Nardi de plonger, accompagnée de 4 musiciens, dans le répertoire de son récent album Espresso Manifesto — The Songs of Paolo Conte, où elle reprend à sa manière plusieurs classiques du maître piémontais. ? Pour clore la série le 7 juillet, la Néo-Écossaise bourrée de talent Mo Kenney, fidèlement accompagnée de sa guitare acoustique dévoilera le lumineux mélange pop-folk de son 1er album de chansons paru l’an dernier.

La série Les Nuits Heineken, 23 h, Club Soda

présentée en collaboration avec CISM 89,3 FM et NIGHTLIFE.CA

La soirée Kannibalen [Live] avec Black Tiger Sex Machine, Dabin, Apashe et Snails le 28 juin s’annonce aussi décadente que contagieuse, avec un funk-disco-house hautement corrosif risquant de plonger des tribus sauvages déchaînées dans un état de transe collective. Le collectif britannique piloté par Jake Wherry et Ollie Teeba The Herbaliser poursuivra l’assaut le 29 juin avec son savant mélange de hip-hop, de soul et de jazz, brillamment immortalisé sur les albums Very Mercenary et Something Wicked This Way Comes, ainsi que quelques pièces extraites de l’excellent album There Were Seven paru l’an dernier. Le lendemain (30 juin), le groupe new-yorkais The Virgins, qui exploite divers filons rock des années 70 et 80 sur son 2e album, Strike Gently, cinq ans après avoir lancé un 1er album gigotant et funky. Ce sera ensuite au tour de A Tribe Called Red, piloté par les DJ amérindiens d’Ottawa Shub, Bear Witness et NDN, de semer la fête le 2 juillet avec leur pow-wow pulsé solide mixant reggae, hip-hop, électro et dub mixé avec de la musique des Premières Nations.  Ils laisseront place le 3 juillet à la voix chavirante de la Torontoise Katie Stelmanis et ses acolytes Dorian Wolf et Maya Postepski, réunis dans la formation new wave Austra, dont le 2e disque très attendu, Olympia, paraîtra en juin.  Le lendemain, 4 juillet, place à Fitz and the Tantrums, le band de party par excellence qui atterrit avec un nouvel album, More Than Just a Dream, où les influences électronique, hip-hop et eighties fusent de toutes parts.  Le 5 juillet, David Lynch présente sa nouvelle égérie Chrysta Bell lors d’un rendez-vous nocturne aux airs de rêve devenu réalité, où les 11 titres de leur album This Train prennent place dans une atmosphère envoûtante, dominée par une présence féminine à la voix féérique et sexy. ? Le party ébouriffant reprendra du service le 6 juillet aux mains du trio marseillais Chinese Man, composé des platineurs Zé Mateo et High Ku et du beatmaker Sly, disciples de l’abstract hip hop puisant aux sources les plus hétéroclites (rock pesant, soul, funk, électro, swing ou… musique populaire chinoise). Enfin, le band montréalais de l’heure, SUUNS, hissé au zénith du rock indé avec son 2e album, Images du futur, aura le soin de clôturer la série le 7 juillet.

La Croisière Jazz, 18 h 30, Bateau-Mouche

Christine Tassan et les Imposteures se sont taillé une belle place dans un créneau, le jazz manouche, parmi les plus sélectifs qui soient. Excellentes sur disque, ces musiciennes aguerries sont particulièrement à l’aise sur scène : on citera à preuve leur prestation au Festival en 2010, alors qu’elles avaient présenté le réjouissant album Pas manouche, c’est louche. Réputé pour son entrain et son humour contagieux, le quartette au swing imparable vient amuser la croisière avec C’est l’heure de l’apéro. Santé ! Les 29 et 30 juin, 2, 3 et 4 juillet. Embarquement à 18 h 15 au quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal, retour à 22 h 30. Réservations obligatoires : 514 849-9952, 1 800 361-9952 ou bateaumouche.ca.

Soulignons également Les Soirées jazz Upstairs présentées à 19 h et à 21 h 45 au Upstairs Jazz Bar & Grill (1254, rue MacKay), avec The Barry Harris Trio avec Ray Drummond et Leroy Williams (28 et 29 juin), Bebop Band : Nir Felder, Greg Osby, Orlando le Fleming et Terri Lyne Carrington interpréteront Dexter Gordon (30 juin), Nir Felder 4 avec Aaron Parks, Orlando le Fleming et Mark Guiliana (1er juillet), Mark Guiliana’s Beat Music (2 juillet), Helen Merrill (3 et 4 juillet), Bill Charlap (5 juillet), Stranahan/Zaleski/Rosato (6 juillet) et Ranee Lee (7 juillet).

Enfin, la série Le Dièse Onze au Festival sera présentée tous les soirs à 21 h 30 au Dièse Onze (4115-A, rue Saint-Denis), avec le Benoît Charest Trio (28 juin), Matt Herskowitz Trio (29 juin), Kalmunity, Jazz Project (30 juin), Trabuco Habanero, Jazz cubain (1er juillet), Alex Bellegarde Trio avec Al McLean (2 juillet), Daphne Cattellat Trio (3 juillet), Paulo Ramos Trio et invités (4 juillet), Rafael Zaldivar Trio (5 juillet), Montreal Hard Bop Four (6 juillet) et Kalmunity, Jazz Project (7 juillet).

Le Festival en tout temps grâce à Bell

Rappelons que, grâce à Bell, pour les vrais amateurs, le Festival, c’est toute l’année. Avec montrealjazzfest.com, on reste branché en tout temps sur notre passion, que ce soit avant, pendant ou après l’événement. Extraits vidéo, information sur les artistes, accès aux archives des éditions antérieures du Festival, chaîne vidéo (montrealjazzfest.TV), bref, voilà une destination web incontournable pour tout amateur de musique. Rappelons que le Festival est présent sur Facebook (facebook.com/montrealjazzfest) et Twitter (@FestivalJazzMtl) et qu’on peut le suivre et le vivre partout avec les applications mobiles pour iPhone et nouveauté pour cette année, en version Android (montrealjazzfest.com/mobile).

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Place des Arts et Maison symphonique de Montréal: 175 Ste. Catherine Street West; 514 842-2112, 1 866 842-2112 ou laplacedesarts.com
Métropolis et Savoy : 59, rue Sainte-Catherine Est ; ticketmaster.ca, admission.com ou 1 855 790-1245 — montrealmetropolis.ca
L’Astral (Maison du Festival Rio Tinto Alcan) : 305, rue Sainte-Catherine Ouest ; ticketmaster.ca, admission.com ou 1 855 790-1245 — sallelastral.com
Club Soda : 1225, boul Saint-Laurent; 514 286-1010 ou clubsoda.ca
Gesù — Centre de créativité : 1200, rue De Bleury ; 514 861-4036 ; admission.com ou 1 855 790-1245 — legesu.com
Théâtre du Nouveau Monde : 84, rue Sainte-Catherine Ouest ; 514 866-8668 ou tnm.qc.ca
Bateau-Mouche au Vieux-Port de Montréal : 55, rue Saint-Paul Ouest ; 514 849-9952 ou 1 800 361-9952 — bateaumouche.ca
Musée d’art contemporain de Montréal : 185, rue Sainte-Catherine Ouest ; ticketmaster.ca, admission.com ou 1 855 790-1245 — macm.org
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Info-Jazz : des outils d’information indispensables

On peut se procurer dès maintenant le dépliant officiel gratuit de l’Horaire Info-Jazz des concerts en salle dans les salles où ont lieu les spectacles, chez la plupart des disquaires et des libraires, dans les lieux publics, les principaux commerces du centre-ville et les centres d’information touristique de Montréal, ainsi que dans les succursales SAQ du Grand Montréal. On peut aussi utiliser la ligne Info-Jazz La Presse+ au 514 871-1881 ou, sans frais, 1 85JAZZFEST ou encore visiter montrealjazzfest.com.

La programmation des concerts et des activités extérieures gratuites de la 34e édition du Festival International de Jazz de Montréal sera dévoilée le mardi 4 juin prochain.

photo: courtoisie