Fermeture du quai de Percé

 

Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), à l’instar du maire de Percé, M. Bruno Cloutier, et des autres acteurs de l’industrie touristique de la Gaspésie, apprécie la venue d’ingénieurs fédéraux dans la ville aujourd’hui pour procéder à une inspection de la structure du quai de Percé. « Le quai de Percé est ce rendez-vous incontournable de milliers de visiteurs chaque année. C’est aussi le point de départ d’excursions vers les deux grandes icônes de la Gaspésie, le rocher et l’île Bonaventure, mentionne M. Raymond Desjardins, président-directeur général de la Sépaq qui gère, entre autres, le parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé.

La fermeture du quai de Percé se répercute sur toute l’industrie touristique de la Gaspésie. D’abord, en privant les visiteurs d’excursions en mer pour s’approcher du rocher ou pour explorer l’île – deux attraits importants dans le circuit du tour de la Gaspésie –, la condamnation du quai risque de compromettre l’expérience touristique gaspésienne et, conséquemment, d’entraîner des pertes d’emplois.

En Gaspésie, la Sépaq compte six établissements, dont le parc national de la Gaspésie, le Gîte du Mont-Albert et l’Auberge et Golf Fort-Prével. La situation actuelle avec le quai de Percé touche directement les activités reliées au parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, mais aussi, par extension, tous les autres établissements qui sont situés sur la route de la Gaspésie. « Pour s’y rendre, les visiteurs ont souvent beaucoup de kilomètres à parcourir. La force d’attraction de cette région réside dans l’ensemble de ses attraits. Si l’un d’eux est affaibli, c’est tout le circuit qui risque d’en souffrir », conclut Raymond Desjardins.