Laurent de Wilde nous présente un album musical jazzé avec un mélange savoureux de rythmes africains et d’autres pièces d’une douceur calme et de bien être magique. L’album sera disponible au Québec le 11 juin prochain. C’est donc un retour aux sources jazz pour ce pianiste qui s’était distingué au Festival, il y a une décennie, grâce à ses aventures électroniques.
Le musicien, auteur d’une biographie consacrée à Thelonious Monk est de retour au FIJM après 8 ans d’absence pour venir présenter Over the Clouds. Un album que ses admirateurs attendaient avec impatience.
Les principaux acteurs de l’album :
Laurent de Wilde (au piano)
Ira Coleman (basse et basse électrique)
Clarence Penn (batterie et percussions)
Enregistré à Paris en janvier 2012 par Dominique « Dume » Poutet, l’album fut réalisé par Laurent de Wilde et Dume Poutet et composé entièrement par Laurent sauf les trois pièces suivantes : « Irafrica » (Laurent de Wilde/ Ira Coleman), « Prelude to a kiss » (Duke Ellington) et « Fe fe naa efe » (Fela Kuti). Sur cette dernière pièce Jérôme Regard joue de la basse et Laurent Robin de la batterie.
Les six autres pièces sont : « Over the Clouds, Le bon médicament, Edward K, Some Kinda Blues, New Nuclear Killer et une version radio plus courte de « Over the Clouds » une pièce de trois minutes 19, tandis que l’original est de sept minutes 38.
Sur la pochette et son dos, on peut voir une magnifique photographie de Laurent de Wilde. À l’intérieur du livret, plusieurs petites photos y sont insérées, mais aussi un mot (en anglais et en français) de Laurent sur l’explication de l’album et une petite description de chacune des chansons.
Laurent de Wilde raconte : « Le hasard de la vie et du temps qui passe ont fait que six ans se sont écoulés depuis mon dernier enregistrement en trio, mes expériences électroniques ayant pris le pas sur cette formule plus acoustique. Cette formation me manquait d’autant plus qu’il me tardait d’incorporer dans de nouvelles compositions les enseignements tirés des mes aventures sonores : comment élargir le vocabulaire traditionnel du trio, avec ses prises de risque, sa fragilité intrinsèque, son langage ancré dans une tradition qui ne cesse d’évoluer ?
Aussi ai-je décidé pour l’occasion de renouer avec mon passé new- yorkais et de convier à cette session mon vieil ami Ira Coleman avec qui je n’avais pas travaillé depuis fort longtemps, tout occupé qu’il était dans les groupes de Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater ou Sting, et de m’assurer la participation de Clarence Penn, l’un des batteurs les plus subtils et musicaux de sa génération.
Sans nous concerter, nous réalisâmes Ira et moi que les années passées avait accru notre attirance pour la musique africaine dans ses différentes géographies : Mali, Cameroun, Nigeria… Il y a là un vivier formidable de rythmes et de mélodies qui ne demandent qu’à se mélanger au langage plus occidental du jazz contemporain et nous étions fort impatients d’en expérimenter le mariage.
« Je suis le premier étonné de la musique qui en est sortie. Beaucoup d’énergie, mais aussi de grandes plages d’un calme dont je m’ignorais capable et qui me font réaliser que, l’âge aidant, le regard voit plus loin et qu’il se fixe un horizon plus clair et plus sensible, là où l’air est plus pur, quelque part au-delà des nuages ».
Il n’y a plus rien à ajouter à ce mot sauf écouter et savourer l’album d’une oreille attentive. Bonne écoute à tous!
En spectacle
Samedi 6 juillet dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal (FIJM) à l’Astral à 21 h
www.montrealjazzfest.com/default-fr.aspx Festival de jazz de Montréal
www.sallelastral.com/astral/concert-fr.aspx?idConcert=1107
Maison du Festival Rio Tinto Alcan
305, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal (Qc) H2X 2A3
Téléphone : 514 288-8882
diato.org/autredis.htm (L’autre distribution)
http://www.youtube.com/watch?v=OMmeNsmQaFw