Le Festival Grand Rire est déçu de constater que l’inaction du gouvernement du Québec et particulièrement celle du ministère de la Culture mettent en péril le festival, malgré son succès évident et ses retombées significatives.
« Le Festival tire à sa fin et nous sommes toujours incapables de dire si nous recevrons ou non une somme absolument essentielle à nos opérations. », explique le président-fondateur de QuébéComm, Sylvain Parent-Bédard.
Le Festival Grand Rire reçoit depuis des années une subvention annuelle d’environ 350 000 $ du ministère de la Culture et de la SODEC dans le cadre de ses activités. Cette année, un flou persiste quant à cette somme. Tous les interlocuteurs gouvernementaux affirment que la somme n’existe plus mais du même souffle on ajoute qu’on pourrait rapidement trouver une solution.
« Pour une entreprise d’envergure, il est pratiquement impossible de faire des investissements avec un partenaire gouvernemental au comportement variable. Nous ne pouvons pas gérer un festival en cours dans un flou perpétuel. Nous avons des fournisseurs à payer, des spectacles à produire et des artistes à mettre en scène. Cette situation ne peut pas durer. », tranche Sylvain Parent-Bédard.
La direction du Festival Grand Rire de Québec interpelle les autorités politiques sur ce point parce que sans leur intervention, l’entreprise se verra dans l’obligation de faire des choix déchirants et douloureux.
