Le premier film de Guillaume Sylvestre, 1er Amour, mettant en vedette Loïc Esteves, Marianne Fortier, Macha Grenon, Benoît Gouin, Sylvie Boucher et Pierre-Luc Brillant prend l’affiche dès aujourd’hui, le 21 juin dans les salles de cinéma du Québec. Pour lire les entrevues que j’ai fait avec les artisans de ce film, consultez ce lien : https://info-culture.biz/2013/06/12/entrevues-avec-les-artisans-du-film-1er-amour-de-guillaume-sylvestre/
Synopsis
Le temps d’un été sur une île du fleuve, pendant qu’Anna s’amuse à séduire, Antoine connaît les premiers frissons de l’amour. Détresse, désir et obsession se succèdent, jusqu’à ce qu’un terrible secret change leur vie à jamais.
Tout le film se déroule sur cette petite île, aux alentours de ces deux chalets côtes à côtes. Un joli huis clos dont l’ambiance et les paysages sont totalement bucoliques et donnent le goût d’y séjourner en vacances d’été. Il faut beau, chaud, et on sent la brise dans les arbres. La nature y est superbe et on met souvent l’emphase sur de gros plans des animaux et insectes qui vaquent à leurs occupations. C’est beau à souhait!
Loïc Esteves qui interprète le jeune Antoine, au tout début de son adolescence, avec ses 13 ans et son petit air angélique et timide, crève l’écran par sa performance tout en retenue, en douceur, en naïveté, en regard amoureux et parfois malheureux. Marianne Fortier, pour sa part, nous donne une sublime performance dans le rôle d’Anna, aguichante, qui se sait belle et séduisante pour les garçons autour d’elle. Sans dévoiler le secret bien gardé de ce film, disons simplement que Marianne relève de beaux défis dans son jeu d’actrice pour son rôle.
On retrouve également Macha Grenon, qui est à mon avis le choix idéal pour le rôle de la mère d’Antoine, puisqu’elle est aussi fragile, douce, naïve et réservée que son fils. Benoit Gouin, dans le rôle du père, boute-en-train, grande gueule, amoureux, attentif à son fils, réussit lui aussi à jouer son rôle à la perfection, dans toutes ses nuances et ses défis.
Je ne peux passer sous silence la présence de Sylvie Boucher qu’il fait bon voir au grand écran. Elle a un rôle secondaire dans le film, mais son personnage me plait énormément.
L’histoire, qui débute à priori de manière très anodine, alors que la famille du jeune Antoine passe de douces vacances au bord de l’eau, avec des voisins forts agréables, se transforme en véritable cauchemar, lorsqu’Antoine est témoin d’un évènement qui aura un impact sur tous ces gens. On pense d’abord, en regardant ce film que nous assistons aux premiers émois de ce jeune garçon qui découvre l’amour, la séduction et les diverses tentations qui s’offrent à lui. Puis, d’un coup, on assiste à un tout autre film sous nos yeux. La trahison, les secrets, les déceptions, la détresse qui s’installent et viennent tout chambouler la vie de ces êtres humains, dont les vacances viennent de prendre une tout autre allure.
Ce film est touchant, très réaliste et surtout, on y voit les ravages que peuvent causer les mensonges, les tromperies et bien souvent, ces peines et ces blessures sont irréversibles.
Je pense que pour son premier film, Guillaume Sylvestre a réussi à présenter des personnages très crédibles et une histoire plausible, sans être banale, et dont les gens sauront en tirer des leçons ou du moins en comprendre les répercussions.
Un film à voir pour sa sensibilité, la beauté de ses paysages, la sincérité de ses personnages et la véracité de ses émotions.
Scénarisé et réalisé par Guillaume Sylvestre
Produit par Denise Robert et Daniel Louis
Mettant en vedette Loïc Esteves, Marianne Fortier, Macha Grenon, Benoît Gouin,
Sylvie Boucher et Pierre-Luc Brillant
Les films Séville
Crédit photos : Courtoisie
