Amadou et Mariam lauréats du 10e Prix Antonio-Carlos-Jobim

Mariam et Amadou
Mariam et Amadou

Le couple magique du Mali Amadou et Mariam se verra honoré aujourd’hui par le Festival International de Jazz de Montréal, qui lui décernera le Prix Antonio-Carlos-Jobim. Le Prix leur sera remis parLaurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production du Festival, au cours d’un point de presse qui aura lieu à 16 h, à la Salle Stevie Wonder de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan (305, rue Sainte-Catherine Ouest, 2e étage).

Amadou et Mariam sont les lauréats du 10e Prix Antonio-Carlos-Jobim. Créé à l’occasion du 25e anniversaire du Festival International de Jazz de Montréal en 2004, ce prix récompense un artiste ou un groupe qui s’est particulièrement démarqué dans le domaine de la musique du monde, un genre musical dont les métissages culturels ont indéniablement influencé l’histoire du jazz.

Depuis leur premier concert en couple en 1977 au stade de Bobo Dioulasso,Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia forment un duo magique et vibrant, qui dégage autant de joie de vivre rafraîchissante que de rythmes funky. Leur carrière, propulsée par le succès retentissant de Dimanche à Bamako réalisé par Manu Chao, vendu à plus de 300 000 exemplaires et couronné d’une Victoire de la Musique et de deux BBC Radio 3 Awards for World Music, connaît depuis une spirale de succès qui se cesse de s’étendre. Un succès dont ils se servent, d’ailleurs, pour véhiculer des valeurs de solidarité et de démocratie, notamment à travers le projet de concerts itinérants dans les banlieues parisiennes, Africa mon Afrique, en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial. Leur musique, enrichie des nombreuses collaborations musicales qui ont marqué leur parcours, est un blues venu des deux côtés de l’Atlantique, au fond rock, aux effets disco ou latins, vibrant autant au son de la guitare d’Amadou que d’instruments traditionnels comme la kora, le balafon, la flûte et la vielle ancestrales, le djembé et la calebasse. Cette chimie musicale irrésistible, qui interroge les frontières de la musique du monde, bat sa pleine mesure dans leur 7e et dernier album, Folila (« faire la musique » en bambara), également couronné d’une Victoire de l’Album musiques du monde, qu’ils ne manqueront pas de nous faire découvrir lors de L’Événement spécial de clôture Rio Tinto Alcan : Amadou et Mariam7 juillet, 21 h 30, scène TD, place des Festivals (série Les Performances TD), avec artiste invitée Fatoumata Diawara.

À titre de lauréats du Prix Antonio?Carlos-Jobim, Amadou et Mariam succèdent à Emir Kusturica (2012), Youssou N’Dour (2011), Richard Bona (2010), Toots & The Maytals (2009), Gilberto Gil (2008), Angélique Kidjo (2007), Salif Keita (2006), Khaled (2005) et Ibrahim Ferrer (2004)

photo: courtoisie