Textures froides, exposition au pavillon Alphonse-Parent de l’UL

Université LavalLes artistes Edwin Bourget et Denis Mayrand convient le public à l’exposition « Textures froides » qui se tiendra à la salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins (local 2470), du 9 au 20 septembre 2013. Venez y explorer, à travers la peinture et la photographie, les multiples couleurs et formes qui caractérisent le paysage québécois. Il sera possible d’accéder à l’exposition de 9 h à 16 h 30.

Les artistes Bourget et Mayrand convient aussi les représentants des médias et le public au vernissage de leur exposition, le 9 septembre 2013 à 17 h 30.

Dans cette exposition de plus d’une trentaine d’oeuvres, deux artistes proposent leur vision des paysages québécois. L’un est artiste peintre et propose une étude des coloris associés à la blancheur de l’hiver : paysages simplifiés, paysages et grands espaces quasi abstraits, modelés par le froid intense avant que terre et ciel deviennent distincts à nouveau. L’autre est un photographe dont l’unicité du regard permet d’explorer des structures glacielles insoupçonnées, des rochers striés par le retrait de l’inlandsis ou décorés de lichens sortant d’une dormance contrainte, abstraction étonnante liée à l’échelle spatiale considérée et à l’observation inédite. La combinaison du regard des deux artistes nous permet de percevoir des abstractions voulues et des observations inédites d’un univers singulier.

Edwin Bourget

Edwin Bourget explore les coloris du paysage québécois. Son travail tout récent sur les couleurs de l’hiver le conduit à des propositions qui nécessairement simplifient le sujet, dont il en esquisse d’ailleurs à grands traits les textures. Dans de nombreux tableaux, le soleil inonde le paysage de ses rayons, dans d’autres, c’est la grisaille qui baigne celui-ci, mais la texture domine toujours.

Denis Mayrand

Denis Mayrand fait de la photographie plus intensément depuis une dizaine d’années. À l’origine, ses oeuvres étaient plus généralement le bâti de la ville, mais avec le temps, son regard s’est concentré sur des structures naturelles plus restreintes. Le photographe examine ces morceaux de paysage à échelle d’homme par son regard immédiat, émerveillé par la richesse de l’ordinaire.