« Ce que la main de Dieu fait nous sert admirablement bien quoique nous n’en voyions pas si tôt les effets» (Mgr François de Laval)
C’est l’inscription qui apparaissait sur l’œuvre Entre terre et ciel, de l’artiste Lucienne Cornet, qui a été dévoilée devant un parterre d’invités, dans la cour du Séminaire ce mardi 15 octobre. L’oeuvre se décrit comme une colonne à section carrée terminée par un chapiteau, supportant un clocher surmonté d’une croix, traversant une série de cercles dessinant la structure d’une sphère armillaire. Le monument soulignant le 350e du Séminaire de Québec est situé le long de l’allée menant à l’entrée de la cour intérieure du Séminaire, au 1, côte de la Fabrique.
À l’aube de son 350e anniversaire, le Séminaire de Québec souhaitait marquer sa présence engagée à Québec et en Amérique française. La Commission de la capitale nationale du Québec, fière partenaire des grandes institutions dans la capitale, a accepté de participer à l’érection d’une œuvre commémorative soulignant les 350 ans de vision, d’audace et d’engagement des prêtres du Séminaire :
« Cette activité fait partie d’un de nos trois mandats, qui sont:
- Aménager et embellir la capitale nationale;
- Faire ressortir que la capitale est le lieu du pouvoir politique et administratif de l’état québécois et d’en faire la promotion;
- Conseiller le gouvernement en cette matière.»
Pour Françoise Mercure, présidente de la Commission de la capitale nationale, c’est un naturel de s’associer à cette activité : « Ça fait partie du volet promotion de notre mandat, ce qui nous permet de faire ressortir l’aspect patrimonial. Nous avons défrayé les coûts de l’aménagement de l’œuvre et nous avons participé au comité de sélection de l’artiste qui a créé l’œuvre, Lucienne Cornet»
Profitant de cette occasion, le ministre Maka Kotto a procédé à la désignation de cet événement historique national en vertu de la loi sur le patrimoine culturel.
L’Archevêque émérite de Québec, Mgr Maurice Couture, a procédé à la bénédiction de l’œuvre.
Plusieurs prêtres étaient présents pour cette cérémonie, dont André Gagné qui a profité de cette occasion pour nous parler de l’histoire du Séminaire et du commerce du bois à cette époque : «Il faut tirer le meilleur du passé et ça devient un appui pour le futur.»
Crédit photos : Lise Breton
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