
C’est avec beaucoup d’énervement et de feu dans l’haleine que Sébastien Lafleur présente son plus récent extrait, «À dos de dragon».
Clôturant le maxi Le Minisoufflé lancé à la fin de l’été dernier, cette chanson relate une expérience vécue et peut-être mal souvenue de l’auteur-compositeur originaire de la République de Montréal-Nord. Dans une forêt du Japon, il se perd et se fait kidnapper par une photographe dérangée. Il sera séquestré et souvent mis à nu, devra parader devant appareils et flashes dans un cabanon isolé, mal chauffé et bien gardé par le dragon de Madame. Servira-t-il de sujet de calendriers?Ont participé à l’enregistrement de l’extrait, Sébastien Lafleur, Navet Confit, Jean-Philippe Thibault et Thorwald Jørgensen (Pays Bas), l’un des meilleurs joueurs de thérémine de la planète.
Comme pour «Parfum de Ferme», Philippe Blain a réalisé le vidéoclip d’«À dos de dragon». C’est une manifestation psychédélique et cauchemardesque, un trop-plein de pulsions en noir et blanc concrétisé par un collage soigné de vieux classiques du cinéma nipon d’avant-guerre. Parfois l’image illustrant les mots, parfois illustrant l’émotion sous-jacente.