L’écho d’un ready-made par Yvon Villeneuve à L’espace contemporain de Montréal

Oeuvre de Yvon Villeneuve
Oeuvre de Yvon Villeneuve
Oeuvre de Yvon Villeneuve

L’espace contemporain galerie d’art, située au 5175 avenue Papineau à Montréal, présente du 18 février au 2 mars 2014, l’exposition personnelle de Yvon Villeneuve intitulée « L’écho d’un READY-MADE ». Le vernissage aura lieu, le jeudi 20 février de 18h à 20h. Le public aura accès à la galerie aux heures suivantes : les mardi et mercredi de 12 h à 18 h, les jeudi et vendredi de 12 h à 20 h et les samedi et dimanche de 12 h à 18 h.

L’écho d’un READY-MADE

Si vous ne connaissez pas le principe du ready-made, qu’à cela ne tienne, l’univers artistique de Yvon Villeneuve transpose sa réflexion d’utiliser un objet en guise d’oeuvre d’art. C’est à travers cette dynamique que l’artiste considère les objets dans un tout nouvel indice de lecture. Il nous propose différentes pistes de réflexion, soit par la vérité de l’objet ou tout simplement par l’harmonie esthétique qu’il s’en dégage.

L’artiste Yvon Villeneuve intervient sur les pièces pour en transformer sa signification certes, mais les matériaux ou les sujets sont utilisés en qualité de biens culturels et font échos à nos souvenirs, à l’empreinte du temps sur notre mémoire. Il aborde ainsi l’analyse du simple objet et l’entraine dans une mise en scène, nous permettant d’y redéfinir un nouveau contexte artistique et un nouveau langage. Pour lui, le concept de l’objet original et physique apporte une distance entre la plasticité où l’esthétique prévaut sur le fond.

« L’écho d’un ready-made » propose au public des oeuvres mettant volontairement l’objet en premier plan, mais nous fait voyager dans le temps par des repères culturels du passé, tout en nous ramenant dans une esthétique moderne et contemporaine.

Yvon Villeneuve

Yvon Villeneuve utilise l’objet et les textures pour contextualiser ses propos sociologiques. Ses premières recherches artistiques s’inscrivent plutôt dans une démarche du mouvement Arte Povera. Il choisit un comportement qui consiste à défier l’industrie matérielle, culturelle et plus largement la société de consommation. Son processus de création consiste à rendre signifiants des objets insignifiants. « L’Arte povera est pour moi un art qui interprète le mieux les émotions, traduisant ainsi l’âme secrète des objets et des perceptions humaines »

Souvent inspiré par les civilisations disparues, conquis par l’effervescence de ces arts primitifs, il se réapproprie l’esprit mystique des grandes cultures par des propositions conceptuelles contemporaines. Il privilégie le processus et le geste créateur au détriment de l’objet fini. L’intégration de la photographie l’amènera un peu plus loin. Il diversifie les formes d’arts utilisées pour jouer sur l’apport avec le temps, faisant référence autant au passé qu’au moment présent. « Tout est prétexte à l’histoire de gens, d’émotions, d’instant fugitif capté afin de le figer pour en conserver toute l’essence ».

Pour info: www.lespacecontemporain.com