Étienne Beaulieu publie Trop de lumière pour Samuel Gaska

Étienne Beaulieu Trop de lumière pour Samuel  Gaska © photo: courtoisie
Étienne Beaulieu Trop de lumière pour Samuel Gaska © photo: courtoisie

« Mes phrases se brouillent et je deviens vague, pardonnez-moi, je vais prendre une grande respiration et mettre de l’ordre dans mon récit. Je voudrais commencer par le plus prosaïque et dire très simplement : “Moi, Samuel, oui, moi, Samuel Gaska, trente-sept ans, d’origine polonaise, marié, sans enfant, compositeur, je me suis retrouvé en prison le 2 mai 2001 au pénitencier de Fort Calahan dans l’Ouest canadien. J’y ai passé deux ans moins un jour et je ne me souviens de presque rien. Quand j’en suis sorti, j’étais un autre homme. Je n’étais plus ce grand artiste que j’avais rêvé d’être, la musique m’indifférait. Depuis les événements que je vais vous raconter, l’art et la musique se sont changés pour moi en histoires de fantômes pour grandes personnes et l’existence la plus simple est devenue la seule chose désirable en ce monde. Asseyez-vous quelques instants, je vais vous raconter comment j’en suis venu à vivre sans y penser.” »

Écrivain, professeur et éditeur, Étienne Beaulieu publie surtout des essais et des récits. Il a été finaliste au prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec 2008 pour son essai Sang et lumière. La communauté du sacré dans le cinéma québécois, et sa thèse de doctorat, La fatigue romanesque de Joseph Joubert (1754-1824), a été publiée aux Presses de l’Université Laval en 2008. Cofondateur des cahiers littéraires Contre-jour en 2002, il est responsable de l’édition critique des oeuvres de Joseph Joubert aux Classiques Garnier (Paris) et dirige aux Éditions Nota Bene deux collections : « La ligne du risque » et « Romantismes ».

Trop de lumière pour Samuel Gaska
Étienne Beaulieu
récit,
coll. « Réverbération »,
Lévesque éditeur :  www.levesqueediteur.com
114 p.
20 $.
ISBN : 978-2-924186-48-0 (édition papier)
978-2-924186-49-7 (édition numérique PDF).
En librairie le 25 mars 2014.

© photo: courtoisie