Inspirante, elle l’est. Fonceuse et entreprenante, Danièle Henkel, l’est aussi. Le 31 mars, dans son premier spectacle-conférence intitulé Aimer, savoir, entreprendre, cette femme d’affaires émérite a partagé son impressionnant parcours de vie à un auditoire suspendu à ses lèvres. Et croyez-moi, la dragonne, que nous avons connue et appréciée au petit écran, est encore plus convaincante en personne !
Nous l’attendions tous, les yeux rivés sur la scène où l’on avait installé un confortable fauteuil et une petite table ronde ornée d’un joli bouquet de fleurs. Prémisse inévitable à la confidence.
Mais voilà, Danièle Henkel fait son entrée par l’une des portes du côté de la salle Albert-Rousseau. Élégante dans sa longue robe noire scintillante, souriante et visiblement heureuse de nous rencontrer. Elle salue chaleureusement les gens au passage, serre quelques mains. Elle s’offre même une petite danse avec un jeune spectateur avant de monter sur scène. Elle interagira ainsi régulièrement avec le public, composé, il faut le souligner, de nombreux jeunes adultes (et de moins jeunes !) femmes et hommes, en proportion presqu’égale, tous venus chercher une inspiration ou lui témoigner leur admiration.
La rencontre avec cette femme, cette mère, cette grand-mère et cette entrepreneure est fascinante. Danièle Henkel causera, beaucoup, passionnément. Elle se livrera à nous, sans pudeur, à travers ses expériences de vie personnelle et professionnelle, ses joies, ses peines aussi. Son discours est clair mais jamais moralisateur. Tout au long de la soirée, elle nous fera part de sa philosophie de la vie, nous racontera son histoire de combattante et nous enseignera à utiliser la « force » en nous.
À croire cette ambassadrice du « tout est possible », nous sommes tous des leaders, des entrepreneurs à notre façon. Nous sommes les maîtres de nos destinées. Sa recette : se donner UN objectif par jour et le réaliser !
D’entrée de jeu, Danièle Henkel aborde son passage à l’émission Dans l’oeil du dragon qui a changé sa vie et notre rapport avec l’argent, qu’elle considère plutôt comme un outil de travail et dont on peut, sans honte, en savourer le succès. Elle s’interroge sur la place qu’il (nous) reste pour notre épanouissement personnel, une fois que nous avons surmontés tous nos aléas du quotidien. Elle donne des exemples, raconte des anecdotes. J’ai bien aimé ces deux allégories « si tu veux construire un bateau, enseigne d’abord à tes hommes à aimer la mer » ou bien « laissez la vie vous pousser dans le dos ». C’est plein de sagesse.
Le ton devient plus solennel toutefois lorsqu’elle raconte son enfance. Née de l’union d’une juive marocaine et d’un soldat allemand, elle n’a jamais connu son père. De sa mère, qui deviendra une femme d’affaires prospère malgré qu’elle ne savait ni lire, ni écrire. De son mariage à 19 ans et de ses 4 enfants à 26 ans. De son travail au consulat des États-Unis américain et de sa mise sous écoute. De son installation à Montréal, de son premier travail chez un fabricant de lingerie féminine (et de son pacte astucieux qu’elle a proposé à son employeur). De ses apprentissages à la dure à ses plus belles réussites, comme son gant exfoliant Renaissance et son réputé laboratoire scientifique d’intolérance alimentaire.
Qu’elle le veuille ou non, Danièle nous amène à réfléchir, à prendre position. Cette touchante soirée, nous aura donné le goût de travailler à s’épanouir, à s’accomplir, à avoir confiance en nous, à prendre conscience que nous pouvons changer les choses et à s’aimer soi-même (davantage).
Danièle Henkel possède une richesse qui ne s’achète pas. Elle est une femme d’amour, de courage, de liberté, de résilience, d’intelligence et de passion. C’est pour tout cela que nous l’aimons tant !
Vous voulez en savoir plus sur cette dame de cœur, alors parcourez avidement son récit autobiographique « Quand l’intuition trace la route » ou ne ratez pas son prochain spectacle-conférence, le 27 mai 2014 è la salle Albert-Rousseau.
Crédit photos : Annick Langelier
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