Shaka Ponk – The White Pixel Ape Smoking – disponible le 15 avril

ShakaPonk-The White Pixel Ape Smoking Isolate to Keep in Shape
ShakaPonk-The White Pixel Ape Smoking

Du rock qui groove, des batteries fracassantes, de la musique à plein régime qui vous fera bouger assurément et chanter à tue-tête dans un road trip fenêtre baissée. Aussi un peu d’électronique et la voix claire de Samaha qui semble irréelle par instant.  Un album original qui se démarque pour ce retour sur scène de l’un des primates les plus populaires depuis que King Kong a pris sa retraite bien méritée.

Le Singe, agitateur virtuel intimement lié à la carrière de Shaka Ponk depuis les débuts, retrouve sa place sur la pochette du quatrième album du groupe intitulé The White Pixel Ape dont la sortie est prévue le 15 avril. Smoking Isolate to Keep in Shape (clin d’œil à un produit nocif utilisé dans les salles de musculation) et composé de 13 nouvelles chansons, ce disque frappé du gorille reprend le fil d’une histoire qui s’est achevé début 2013 lorsque Frah, leur bondissant chanteur, a du se mettre au repos forcé pendant plusieurs mois, à cause d’une rupture des ligaments du genou droit,  et suspendre le cours de la tournée marathon The Geeks Tour qui a  rassemblé au total près d’un million de spectateurs et donné lieu à un mémorable passage au Palais Omni Sport de Paris Bercy.

Le groupe en a profité pour régénérer la créativité du collectif qui nous revient avec de nouvelles compositions d’un rock à la folie millimétrée mélangeant l’énergie dynamique et  la technologie.

On y retrouve sur « Scarify » un funk metal  dont Shaka Ponk a le secret et sur « Blacklisted » ce rock particulier qui rassure leur public. « Heal Me Kill Me », est leur première ballade de leur carrière, signe de leur évolution. On peut constater sur cet album la parité du chant entre Frah et Samaha, celle-ci exprimant plus que jamais sa sensualité féline, notamment sur le premier single « Wanna Get Free ».

Un livret s’ouvrant comme un dépliant contient les paroles des chansons ainsi que des monstres dessinés de notre imaginaire nous faisant penser à Frankestein ou autre robots du même acabit  et de l’autre côté du dépliant le gros singe vedette du groupe portant des écouteurs sur les oreilles.

Sur l’album on y découvre la présence de deux invités de marque en la personne d’Angelo Moore de Fishbone et Adam Turner de Beat Assaillant. Toujours aussi autonome, le groupe a conçu un ensemble de clips pour illustrer ce nouveau répertoire.

The White Pixel Ape est l’album le plus élaboré de Shaka Ponk avec ses claviers qui hypnotisent, ses guitares qui laminent, et sa section rythmique qui perfore. Toutes ces particularités a permis au groupe de se forger l’une des identités sonores parmi les plus fortes de ces dix dernières années.

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