La saison 2014-2015 de Premier Acte est dévoilée!

 

Photo du lancement de la saison 14-15 du Premier Acte
Photo du lancement de la saison 14-15 du Premier Acte

Qui aurait cru que, il y a 20 ans, quand Martin Genest, Philippe Soldevila et Agnès Zacharie ont décidé de mettre en commun quelques maigres ressources techniques et leurs moyens de communication, et de concentrer les créations de la relève québécoise au Centre international de séjour, cette initiative deviendrait le théâtre qu’il est aujourd’hui? Le chemin parcouru est immense, et Premier Acte est devenu un incontournable non seulement à Québec mais au Québec.

La saison 2014-2015 rassemble une dizaine de collectifs qui ratissent large et qui nous réserveront encore leur lot de surprises et de découvertes. Nous marquons ces 20 ans de vitalité créatrice en laissant tout l’espace à ceux et celles pour qui nous existons : les jeunes artistes et les collectifs qui imaginent aujourd’hui le théâtre de demain. 

• En ouverture de saison, du 16 septembre au 4 octobre 2014, Bois franc et langue fourchues nous propose Dans le bois de David Mamet. Il s’agit d’un face-à-face, de la rencontre de deux personnes qui tentent de trouver l’autre, pour le meilleur et pour le pire. Deux amoureux en début de relation qui se retirent dans un chalet au fond du bois pour retrouver le calme et qui découvriront les blessures du passé, les peurs et les attentes de l’autre.

• Suivra Gros-Câlin, d’après l’œuvre de Romain Gary, une production du CIRAAM présentée en codiffusion avec le Festival  Québec en toutes lettres du 10 au 14 octobre 2014. Michel Cousin, statisticien dans une grande ville, cherche désespérément à combler le vide de son existence. À défaut de trouver l’amour chez ses contemporains, il s’éprend de Gros-Câlin, un énorme python. Mais la cohabitation avec le reptile ne se fait pas sans problème.

• Puis, La Vierge Folle nous invite à Photosensibles, un spectacle qui s’interroge sur l’envers des clichés photographiques passés à l’Histoire. Quel est le pouvoir des images? Quelle est leur objectivité? Quel est leur objectif? La Vierge Folle nous livre son bulletin de nouvelles. Son équivalent sensible. Du 21 octobre au 8 novembre 2014. 

• Du 18 novembre au 6 décembre 2014, nous retrouvons la compagnie La Bête noire pour la présentation du texte de Jean-Denis Beaudoin Mes enfants n’ont pas peur du noir. Ça fait dix-sept jours que Joe n’a pas fermé les yeux. Son monde se noie dans l’amertume, la jalousie, la violence. Dans les heures de solitude et d’insomnie, l’idée de vengeance se transforme en folie. Joe doit partir avant que la tragédie n’arrive. Un texte à l’humour noir cinglant et brutal qui s’inspire du conte pour enfants.

• Juste à temps pour les fêtes, entre le 11 et le 21 décembre 2014 (dates et heures à confirmer), La Vierge folle, en collaboration avec le Musée de la civilisation et le Centre de valorisation du patrimoine vivant, propose Les contes à passer le temps. Six auteurs et acteurs ont dévoré leur quartier pour mieux nous raconter Québec. Selon la tradition du conte urbain, ils composent une fresque diversifiée et chaleureuse pour célébrer Noël et notre Vieille Capitale.

• L’hiver 2015 débutera avec ST-AGAPIT 1920 de la compagnie Les instants suspendus, sur scène du 27 janvier au 7 février 2015. Trois jeunes filles semblent avoir la vie devant elles. Jeanne et deux de ses amies jouent ensemble et passent à travers le cycle des saisons, des souvenirs, d’une vie. Dans un théâtre d’évocation, un lieu inventé, le spectacle utilise les codes du cirque, de la danse et de la performance pour faire jaillir l’histoire qui s’inscrit en nous, qui laisse des traces. Le regard que l’on porte sur le temps qui passe, qui a filé et qui nous manque.

• À partir du 10 février jusqu’au 14, Le Noble Théâtre[1]  des trous de siffleux présente Le chant de meu de Robin Aubert. Alain, un homme à la fin de la trentaine habite un petit village. Au beau milieu de la nuit, il cogne à la porte de son chum Marco. Il vient pour se cacher. Le corps taché de sang, Alain raconte le début de sa soirée au bar à parier avec Boilard sur le gagnant du concours de panaches. Dans cette pièce, il est question de chasse, de boucherie, de pick-ups, de l’automne et ses champs gris.

• Suivra immédiatement Julie – Tragédie canine du collectif Le Vestiaire présentée du 24 février au 14 mars 2015. Julie, la chienne adorée de Guillaume et Laurence, a disparu. Guillaume est responsable et Laurence, qui ne lui pardonne pas, le met à la porte. Aidé d’un couple d’amis, il est décidé à rétablir la situation, coûte que coûte.Julie – Tragédie canine, une pièce à l’humour caustique, est une réflexion sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte.Mais c’est aussi le moment où on réalise que la réalité n’est pas toujours aussi rose que ce qu’on imaginait.

• Dès le 24 mars, le Théâtre de la trotteuse[2]  présente Novecento : pianiste. Lors de la traversée du millénaire, un bébé abandonné est retrouvé sur le piano de la salle de bal des premières d’un bateau. On le nommera Novecento, en hommage au siècle nouveau. La cale et le pont deviendront son terrain de jeu, jusqu’au jour où, en toute clandestinité, il se glisse devant le clavier du piano de la salle de bal. À partir de ce moment, rien ni personne ne le décidera à quitter le navire où il deviendra le plus grand pianiste du monde…

• Enfin, en clôture de saison, Usages, création de la compagnie Les Brutes de décoffrage, prend l’affiche à partir du 14 avril. Dans une langue crue[3]  et dépourvue de poésie, une bande de personnages liés par le centre d’appels pour lequel ils travaillent se zy[4] eutent, s’épient, s’envient, s’injurient, se veulent, s’en veulent, en veulent plus, se désirent, se méprisent, se répugnent, s’haïssent la face, sortent de la masse, se pètent la gueule, rentrent dans le rang, se prennent des coups ou prennent un coup. Y a personne de propre. Comme un reflet d’une part de nous.

Également, cette année, Premier Acte propose à des compagnies sélectionnées la possibilité de faire évoluer leur projet lors d’une résidence entre ses murs. 

• [MAL]HEUREUSES de CARGØ Théâtre

Projet en germination, [MAL]HEUREUSES parle de trois femmes (Margherita Sarfatti, Éléna Ceaucescu et Asma Al Assad) devant le pouvoir et l’Histoire, de trois femmes qui ont aimé leur dictateur.

• PAN TO GÉMU[5]  (DU PAIN ET DES JEUX)

OPUS NEUF en collaboration avec 7981 THÉÂTRE

Drame sportif, le spectacle aborde aussi le hockey comme objet cultuel, culturel, chorégraphique et sonore en empruntant aux codes du théâtre kabuki.

Surveillez aussi le site www.premieracte.ca pour vous tenir au courant des activités spéciales (lectures, laboratoires publics, etc.) qui se tiendront en périphérie de la saison régulière.

La soirée débat-causerie se tiendra le premier vendredi de chaque spectacle. Après chacune de ces représentations auront lieu une rencontre et un échange avec les créateurs en présence d’un intervenant spécialiste d’un domaine en lien avec la thématique du spectacle. Pour l’occasion, Premier Acte se transformera en un café des artistes où les discussions prendront des avenues inusitées.

Dans un souci de faciliter vos achats de billets, Premier Acte s’associe à lepointdevente.com. Ainsi, vous pouvez directement vous procurer vos billets en ligne à cette adresse ou bien encore sur notre site Web www.premieracte.ca. En dernière option, vous pouvez toujours téléphoner à Premier Acte sur les heures de bureau.

Depuis maintenant 20 ans, Premier Acte et les compagnies qui s’y produisent vous convient à poser un regard neuf sur le théâtre. À ceux et celles d’entre vous qui nous fréquentent depuis les débuts, merci de votre fidélité, et à ceux et celles qui nous découvrent à peine, bienvenue!

 © photo: Cath Langlois photographe