Le Oliver Jones Trio en compagnie de la violoniste Josée Aidans sème la joie au Grand Théâtre de Québec

Josée Aidans et Oliver Jones
Josée Aidans et Oliver Jones

En ce samedi 3 mai, le trio de jazz d’Oliver Jones se produisait en la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre. Or, c’est de la visite rare. Surtout pour Oliver Jones qui va célébrer sous peu son 80e anniversaire de naissance. D’ailleurs, le réputé pianiste se fait fait bavard pour notre plus grand plaisir. Il nous avoue qu’il fête ses 75 ans comme musicien. En effet, il a commencé à toucher le piano à 5 ans !

Dans une première partie, le trio a interprété des standards de musique de jazz. Au départ, dès les premiers morceaux, on a pu sentir toute la force de ces musiciens. Comme toujours, Oliver Jones au piano s’avère être en grande forme au plan musical. Créatif, virtuose, en symbiose avec ses musiciens-acolytes, Oliver Jones nous fait sentir que ce sera une belle soirée. Il en est de même avec le batteur et le contrebassiste qui nous impressionnent aussi dès les premières notes.

Puis, après quelques morceaux, Oliver Jones annonce chaleureusement la présence d’une musicienne, une violoniste, issue du domaine classique, Josée Aidans qui voulait faire une incursion dans le secteur du jazz. Et la violoniste prend place. Là encore, c’est la surprise ! Elle s’intègre parfaitement au trio. Présente, forte, elle affiche une aisance et un swing jazz formidable. Elle fera quelques pièces avec les musiciens. Et pour conclure cette première du spectacle, le trio d’Oliver Jones présente un medley en débutant avec La Vie en Rose. Un magnifique pot-pourri !

Oliver Jones
Oliver Jones

Au retour, comme Oliver Jones avait demandé de formuler des demandes spéciales et de les déposer dans un petit panier sur la scène, on passe aux demandes spéciales. Le pianiste se fait coquin, plein d’humour et il taquine même ses musiciens qui lui rendent bien la pareille. Dans la salle, on rigole des situations, des demandes musicales. Et le trio repart en musique. Inusité, une demande était Au clair de la lune ! Mais surprise, on est agréablement charmé par le résultat obtenu par nos musiciens. Et on enchaîne toute un série de demandes. Take Five de Dave Brubeck, une demande de tous les soirs sera magnifiquement jouée, à leur façon. C’est génial ! Le trio nous offre une démonstration de grands musiciens.

Éric Lagacé, le contrebassiste nous a démontré tout son art avec son instrument. Ses solos, ses improvisations sont beaux, virtuoses, créatifs et spectaculaires. Il est de même pour Jim Doxas, le batteur. Non seulement, il est un as à la batterie mais il va au-delà de l’instrument. Un batteur et percussionniste exceptionnel, hors normes. Ensemble, ces trois musiciens affichent une telle complicité qui électrise les spectateurs présents.

Josée Aidans revient pour plusieurs pièces. Encore une fois, elle est formidable dans son exécution et sa virtuosité. Relevons, entre autres, un merveilleux échange qu’elle a avec l’autre instrument à cordes, soit la contrebasse d’Éric Lagacé.

Le Oliver Jones Trio
Le Oliver Jones Trio

Puis, Oliver Jones prend une dernière fois la parole avec émotion pour remercier le public d’être présent au rendez-vous et pour remercier ses amis-musiciens pour lesquels, il a une immense admiration.

Ce concert constitue un événement rare au Québec. Le 11 septembre prochain, Oliver Jones aura 80 ans. Au cours de l’année actuelle, il donnera seulement une quinzaine de concerts. Pour la qualité de la présence musicale de Jones, tellement agréable, joyeuse et virtuose et aussi, pour son échange avec ses musiciens, il faut se déplacer et aller célébrer avec lui et ses musiciens ces soirées mémorables.

 

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 www.grandtheatre.qc.ca

© photos; Daniel Bouchard, photographe et une photo de courtoisie