100 jours pour le bonheur, de Caroline Proulx

100 jours pour le bonheur, de Caroline Proulx
100 jours pour le bonheur, de Caroline Proulx

Le livre 100 jours pour le bonheur, de Caroline Proulx est en librairie depuis quelques jours et pour ceux qui ont aimé le livre «Mange, prie, aime», ou qui sont en quête de leur recette du bonheur, ou encore qui aiment des récits de voyage, trouveront chaussure à leurs pieds.

Résumé

«Nous sommes tous à la recherche du bonheur tranquille, celui qui nous nourrit et nous fait grandir, qui nous comble et nous ravit.
En septembre 2012, inspirée par le célèbre ouvrage Mange, prie, aime, j’ai entrepris ma quête du bonheur. Après avoir rêvé de faire comme l’auteure Elizabeth Gilbert — et collé sur mon frigo une photo de Javier Bardem —, je suis partie loin de chez moi, loin des miens, avec comme seuls compagnons de voyage une caméra et quelques cahiers d’écriture.
Au cours des 100 jours qu’a duré mon périple, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai angoissé, j’ai voulu revenir à la maison, j’ai douté de moi-même et je me suis questionnée. Mais j’ai encore beaucoup ri et, surtout, j’ai rencontré des gens extraordinaires qui m’ont aidée à trouver mon bonheur. Voici le récit de ce périple.»

Je ne connaissais pas Caroline Proulx, car je n’avais jamais écouté ses émissions de télé ou de radio, mais je dois dire que dès les premières pages du livre je me suis intéressée à cette femme et à sa recherche de son bonheur. Se remettre d’un burnout, et sortir d’une relation toxique où l’autre nous rabaisse constamment, cela prend du courage et de la détermination. Et c’est ce que j’ai pu apprécier chez cette femme qui a décidé de s’en sortir.

Ce que j’ai apprécié de ce récit de voyage et de recherche de bien-être intérieur, c’est la portion voyage, les endroits visités. Cela donne le goût d’aller faire un tour du monde. Et pour ma part, étant déjà allée à Florence en Italie ainsi qu’en Australie, j’ai pu revoir dans ma tête, mes propres voyages. Et j’ai pu découvrir d’autres endroits comme Barcelone et l’Allemagne.

Pour ce qui est de sa quête de bonheur, j’ai trouvé intéressant sa démarche, mais j’ai également trouvé beaucoup de répétitions dans ses questionnements, et n’étant pas une adepte de Mange, prie, aime, et ayant ma propre définition du bonheur et de ce que j’ai besoin pour être heureuse, je n’ai pas senti cet appel au questionnement et à la remise en question de ma vie, ce que d’autres personnes, pourraient avoir envie de faire en lisant ce livre. C’est un bon livre pour faire un bilan de sa vie, pour remettre en question certains patterns ou agissements pour ceux qui en sentent le besoin.

 On retrouve aussi dans le livre des bouts de dialogues en anglais et d’autres en italien. Car l’auteure a été élevée en anglais et en français (son père était américain et venait de Manchester au New Hampshire) et elle adore les langues alors elle a joué avec les langues dans le livre. Pour ma part, l’anglais n’est pas un problème pour moi (j’ai marié un américain qui vient de Manchester au New Hampshire, belle coïncidence), mais l’italien, je ne connais pas. Alors pour ceux qui ne connaissent que le français, il aurait été préférable d’avoir au moins des notations et des traductions dans les bas de page, pour comprendre parfois ce qui se disait.

Caroline Proulx sera au Salon du livre de Montréal  pour ceux que ça intéresse :

Vendredi 21 novembre
de 14h à 17h

Dimanche 23 novembre
de 9h à 12h

Caroline Proulx
Caroline Proulx

Caroline Proulx, a fait ses premières armes à la sation CKAC où elle a travaillé en compagnie des plus grands noms de la radio. Par la suite, relationniste pour le Cirque du Soleil, l Festival International de Jazz de Montréal, et les FrancoFolies de Montréal, elle a plongé à la télé et s’est notamment démarquée à La fosse aux lionnes (SRC) et à l’émission Face à face sur les ondes de V. Aujourd’hui, elle anime Tête de Proulx sur les ondes de Radio9, 91,9 Montréal.

24,95 $

224 pages

Éditions La Semaine

http://www.editions-lasemaine.com/