Tout le monde en parle – les invités du dimanche 8 mars 2015

Tout le monde en parle, diffusion du 8 mars 2015 - Ricardo Trogi et Sandrine Bisso © photo: Karine Dufour
Tout le monde en parle, diffusion du 8 mars 2015 – Ricardo Trogi et Sandrine Bisso © photo: Karine Dufour

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Veuillez prendre que Tout le monde en parle sera relâche le 15 mars pour céder la place à La Soirée des Jutra.

Avec Le berceau des anges, Ricardo Trogi fait le grand écart entre 1987 et 1954, entre la comédie et le drame. Sandrine Bisson, est l’un des rares points qu’ont en commun cette nouvelle saga historique que diffusera Séries+ et le film 1987, deux productions dans lesquelles elle tient des rôles de femmes de caractère. Le berceau des anges raconte le destin de filles-mères, reniées par les leurs et celui de leurs bébés, vendus jusqu’à 15 000 $ à de riches familles new-yorkaises sous le règne de Duplessis. Voilà un pan insoupçonné de notre mémoire collective…

SON HEURE DE GLOIRE!

22h22, c’est l’heure qui sautait régulièrement aux yeux d’ Ariane Moffatt quand ses jumeaux étaient bien endormis et que le train-train quotidien s’apaisait. Elle a vu dans ces chiffres le signal d’une liberté retrouvée, l’alarme qui a réveillé sa fibre créatrice et qui allait engendrer, après plusieurs nuits blanches, les chansons qui composent 22h22. Cet album dégage une maturité certaine, d’une part par la notoriété acquise auprès du public avec la machine La Voix, et d’autre part, par sa vision de l’industrie de la musique, teintée de quelques désillusions. L’heure de la sagesse aurait-elle sonné?

DE LA HAINE À L’AMOUR

Lorsqu’il était adolescent, Alex Foster vivait un tas de souffrances qu’il ne pouvait alors décoder. Il était en position vulnérable et dans un état d’esprit opportun pour se laisser séduire par l’idéologie néonazie. Il a entretenu des idées haineuses, est devenu leader de son groupe, jusqu’à ce qu’il réalise que ces idéaux étaient bien loin de qui il était vraiment. Aujourd’hui, il souhaite provoquer la réflexion à travers son engagement de porte-parole contre le racisme pour Amnistie internationale et comme chanteur dans le groupe rock Your Favorite Enemies. Comme quoi la rédemption est possible, même chez les plus radicaux.

*LA FIN DU MONDE OU LE DÉBUT D’UN AUTRE? *

Dans son dernier ouvrage, l’activiste Naomi Klein s’inquiète des effets irréversibles des changements climatiques. Si nous n’avons aucune emprise sur le climat, nous en avons par ailleurs sur les structures économiques et politiques. Elle accuse le capitalisme d’être le moteur de la dégradation de notre environnement, et considère que la course au profit risque de mener la planète à sa perte. Reprochant à plusieurs environnementalistes d’alimenter une culture de la peur, elle prône une approche plus constructive. Elle-même bourrée de contradictions, elle peut toutefois se targuer d’être une actrice de changement.

COUCHEZ LES GOSSES!

Le titre du nouveau spectacle de Dominic Paquet, Rien qu’s’une gosse, ouvre la porte à tous les jeux de mots. C’est justement dans l’inconfort qu’auront certains à prononcer ce titre que l’humoriste a trouvé matière à rire pour son affiche. Il décrit son spectacle comme « un tapon de gags qui parlent de plein de choses », avouant ne s’être imposé aucun fil conducteur pour cette troisième création. Sa force réside justement dans sa proposition bon enfant, qui met le jeu physique à l’avant-plan. Pour quelqu’un qui a pensé lâcher l’humour en 2002, avouons qu’aujourd’hui, il se débrouille plutôt bien.

LE BON DEUXIÈME

Alexandre Cloutier est peut-être loin derrière le meneur dans la course à la direction du Parti québécois, il n’en demeure pas moins persuadé de la remporter. Se refusant toute critique envers ses adversaires, il prêche plutôt pour le positivisme et les idées constructives pour sa campagne. Avec l’appui du plus jeune député péquiste et de certains des bonzes du parti, il prétend faire le pont entre les générations. Pour le député du Lac-Saint-Jean, le recrutement de membres est primordial pour redonner un nouveau souffle au Parti québécois et ainsi espérer, qui sait, former le prochain gouvernement.