Nicola Ciccone est de retour à la salle Albert-Rousseau pour une grande histoire d’amour entre lui et son public de Québec. Il était chez nous en grande première de son nouveau spectacle en formule acoustique avec deux excellents musiciens pour chanter quelques-uns de ses incontournables depuis 1999.
En 15 ans de carrière, l’auteur-compositeur Nicola Ciccone a enregistré plus de 100 chansons et il est de retour dans la salle Albert-Rousseau pour une 40e ou 50e fois. Il a d’ailleurs remercié le personnel pour leur professionnalisme et leur accueil toujours aussi chaleureux envers lui.
Ce nouveau spectacle est tiré de son plus récent album comprenant 31 chansons. « Les incontournables » dont 29 succès et 2 chansons inédites.
Il a débuté par l’Opéra du mendiant, et il a enchaîné avec Sourire, puis il a dit que cette fois-ci, il y aurait de la nudité musicale puisque contrairement à ce qu’il fait d’habitude, il n’y aurait pas de batterie et gros orchestre, mais plutôt une formule intime tout en confidence. C’est ainsi que l’on a appris que lorsqu’il compose, il le fait a capella, ensuite il joue d’un instrument seulement. Le résultat comme on a pu le constater tout au long de la soirée est fabuleux, car ses chansons bercent nos cœurs et deviennent vite de très grands succès.
Nicola était habillé de noir ainsi que ses deux musiciens. Tous les trois étaient très élégants, mais ce qui habille le plus Nicola, c’est son sourire ravageur, ses yeux rieurs et sa voix enveloppante et convaincante. Il sait ce qu’il chante et ses textes continuent de nous habiter longtemps après le spectacle. L’interprétation bien sentie de chacune des chansons, vient nous émouvoir ou nous donner de l’espoir.
Si vous trouvez que Nicola est en forme, vous avez bien raison. Depuis les quatre derniers mois, il a couru pour s’entraîner à un marathon. Il nous a dit qu’il n’avait pas tellement choisi son année, parce que courir l’hiver, surtout cet hiver, il a fait « fret ». Des 20 km à -35 degré, maintenant tout son corps reconnaît la sensation. Il a poursuivi avec une chanson qui comme sa course connaît l’endurance : Je t’aime pas, je t’adore.
Après la chanson sur la violence adressée à Marie, « La chanson de Marie », Nicola a enchainé avec un medley social « Le petit monde, l’autisme, etc. » et c’était déjà le temps pour une pause.
En 2e partie, Nicola, ce charismatique chasseur de mélodies, nous a fait un medley de chansons romantiques. Pendant un instant, toutes les femmes ont sûrement pensé « Ah si seulement mon homme pouvait me dire de si beaux mots ! »
Nicola nous a parlé de son nouveau livre qui parle d’une jeune femme de 28 ans non voyante, mais qui voit en profondeur et comprend les choses.
Il a terminé en rappel avec « La beauté des petites choses, Je t’aime tout court, Bambolina et un ami » Tout un spectacle. De beaux moments magiques avec une ambiance chaleureuse pour une soirée remplie de beaux souvenirs.
Il n’y avait pas de hockey le 8 mai, pour ceux qui s’ennuyaient, voici une chanson pour les séries éliminatoires « Les Glorieux » (il ne l’a pas chanté)
https://www.youtube.com/watch?v=ym_564V_Tq0
GALERIE PHOTOS :
Crédit photos : Réjeanne Bouchard
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