Trente ans plus tard, mon amour ! de Janine Carreau et Pierre Gauvreau et Électron libre d’Yves Archambault

Trente ans plus tard, mon amour ! de Janine Carreau et Pierre Gauvreau
Trente ans plus tard, mon amour ! de Janine Carreau et Pierre Gauvreau

Le Festival International de Jazz de Montréal est heureux de célébrer aujourd’hui l’ouverture de la Galerie Lounge TD, qui s’installe, pendant la durée du Festival, dans la Salle d’exposition de l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts. C’est avec fierté qu’il présente, dans le cadre de sa 36e édition, l’émouvante sérigraphie Trente ans plus tard, mon amour !, réalisée à partir d’une œuvre de Janine Carreau et Pierre Gauvreau. Disponibles en tirage limité, ces sérigraphies d’art numérotées et signées sont offertes à la Galerie. On y exposera également Électron libre, une sérigraphie tirée de l’œuvre créée pour l’édition de cette année par l’artiste en résidence du Festival, Yves Archambault, qui proposera par ailleurs d’autres œuvres originales. La Galerie Lounge TD sera ouverte au public pour toute la durée du Festival, du 26 juin au 5 juillet 2015.

Janine Carreau, artiste et commissionnaire :

Le Jeu surréaliste du cadavre exquis se veut une recherche du hasard par un échange entre deux ou plusieurs individus, où chacun réalise secrètement une portion d’une œuvre qui deviendra commune au moment du dévoilement. Ainsi surgit une œuvre d’art « absolument surprenante et originale sans qu’une seule personne en soit responsable »[1].

Présentée par la Galerie Lounge TD dans le cadre de sa récente exposition « La vie est déjà ailleurs », une première sérigraphie d’un cadavre exquis réalisé par Janine Carreau et Pierre Gauvreau est désormais disponible. Ce tirage inédit de 50 exemplaires exécuté par Robert Bellemare sur papier Arches, à partir de 18 soies, rend toute justice au Tondo de 2006, magnifiquement intitulé Trente ans plus tard, mon amour !

Pierre Gauvreau, Passeur de modernité. Peintre et signataire de Refus global, l’artiste compte quelque 200 expositions s’échelonnant de 1941 à son départ, en 2011. Réalisateur pionnier dès 1954, il est également auteur des célèbres téléromans Le temps d’une paix (1980-1986), Cormoran (1990-1993) et Le volcan tranquille (1997-1998).

Janine Carreau, qui expose depuis 1975, a étudié et travaillé en photographie. Peintre autodidacte, elle crée entre 1980 et 2014 onze Journaux quotidiens annuels de diverses techniques. Parallèlement à sa carrière d’artiste, elle assure le commissariat de plusieurs expositions.

Yves Archambault

Affichiste et illustrateur, Yves Archambault crée depuis 28 ans les affiches du Festival. C’est lui qui, en 1992, a donné vie au chat bleu « Ste-Cat », devenu depuis le fidèle compagnon et porte-bonheur de l’événement. Chaque année, ses affiches sont interprétées et reproduites en sérigraphies signées et numérotées, et font le bonheur des festivaliers collectionneurs. Cette année, l’artiste nous offre Électron libre, une œuvre originale inspirée de l’affiche officielle conçue spécialement pour la sérigraphie et qui vient s’ajouter à toutes celles qui ont déjà marqué l’histoire du Festival, comme Crossroads, Vingt-ans, Le griot, Le messager, Duo lunaire, Vénus et Chronos.

Des œuvres exclusives d’une grande valeur

C’est en 1996 que la Galerie Lounge TD a vu le jour. Depuis, elle n’a cessé d’enrichir sa collection en acquérant, année après année, les œuvres picturales de plusieurs grands peintres et de musiciens ayant fait de la peinture leur deuxième champ créatif — Marcel Barbeau, Alfred Pellan, Miles Davis, Lhasa, Frédéric Back, Tony Bennett, Jean-Paul Riopelle, Miyuki Tanobe, Zïlon… — et dont des sérigraphies à tirage limité tirées de ces œuvres sont offertes aux festivaliers, ainsi que, bien entendu, des sérigraphies signées et des œuvres originales d’Yves Archambault, affichiste en résidence au Festival.

La Galerie déménage

Du 26 juin au 5 juillet, la Galerie Lounge TD, située au 2e étage de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan, déménage pour laisser place à la salle de presse. On la retrouvera dans la Salle d’exposition de l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts. Il sera comme toujours possible d’y faire l’acquisition d’une œuvre d’art qui pourra s’avérer, au fil du temps, un excellent investissement. De plus, c’est aussi un précieux soutien au Festival puisque les éventuels surplus de la Galerie sont consacrés au financement des activités gratuites de l’événement.

[1] Pierre Gauvreau (2001). Dans Gauvreau ou l’obligation de la liberté. Binamé, C. (Réalisateur). Prod. Vivavision, 52 min.