Vieux Farka Touré et Julia Easterlin – « Touristes » à vous procurer dès le 18 septembre

Touristes- Vieux Faka Touré et Julia Easterlin
Touristes- Vieux Faka Touré et Julia Easterlin

D’une rencontre musicale inattendue à New York en 2014 s’est développée une complicité de deux grands chanteurs et musiciens qui en unissant leurs talents respectifs nous ont donné cet album de musique du monde tout à fait sublime.

Tout un contraste pour Vieux Farka Touré, le « Hendrix du Sahara », qui associe au vieux blues du désert d’Afrique de l’ouest les sonorités d’un rock moderne et Julia Easterlin qui évolue à la croisée de la pop et de la chanson expérimentale. Un duo qui au prime abord semblait improbable, mais qui donne des résultats forts surprenants de ce célèbre chanteur et guitariste malien et de cette chanteuse américaine.

Touristes est bien plus qu’un recueil de jolies chansons doublé d’une histoire intéressante. C’est un album à thème, un album d’idées, c’est aussi le son de deux artistes parlant des langues différentes, et représentant deux continents, deux hémisphères qui se découvrent un terrain commun.

Née dans un geyser d’inspiration, la version finale de Touristes comprend six titres originaux, trois reprises étonnantes (de Bob Dylan, Fever Ray, et d’une chanson folk des Appalaches), et un titre construit à partir d’un ancien morceau.

L’album s’ouvre sur « Little Things », une chanson écrite lors de cette première rencontre. Un morceau au rythme chantant bénéficiant des atouts vocaux particuliers de la chanteuse. La mélodie et les paroles sont de Julia Easterlin, mais elles se basent sur un classique de la musique d’Afrique de l’ouest, «Kaira».

La reprise de « Masters of War », la chanson de Bod Dylan aux paroles tranchantes a été transformée dans une version plus lente et mélancolique pour une nouvelle saveur musicale.

Dans « Bamba Na Wili », un des trois titres sur lesquels Vieux Farka chante, il puise dans la tradition séculaire des chants de louanges. Sur une musique qui pourrait être du funk de la Nouvelle Orléans aussi bien qu’un vieux rythme d’Afrique de l’ouest, il chante en songhaï et en peul. Pas besoin de parler ces langues pour apprécier la musique et pour ce qui est des paroles, on nous raconte un peu la vie de famille, mais de la mère qui venait de Bamba.

sixmedia.ca/

Six Degrees Records