Partie en Ville de Carole McKaig. Un premier roman fort intéressant, une auteure à découvrir!

Partie en ville
Partie en ville

Réalisant un rêve de jeunesse, Carole McKaig publie son premier roman Partie en Ville aux éditions de L’Apothéose. Une histoire sise dans les années 60 qui se passe à Montréal et dans Chaudière-Appalaches, qui parle de résilience et détermination. Un premier roman fort intéressant, une auteure à découvrir! 

Résumé

Florence Lacasse, à l’aube de ses 25 ans, décide enfin de sortir de sa routine pour réaliser un de ses rêves qu’elle caresse depuis l’adolescence; celui de partir en ville et laisser à la campagne tous les souvenirs ennuyeux de sa jeunesse. Odilon Lacasse est extrêmement déçu de sa fille qui choisit de s’exiler en ville plutôt que de l’aider sur sa terre. Il ne comprend pas ses ambitions, car ce veuf entêté s’est toujours contenté de peu. Florence a une telle soif de nouvelles connaissances! Ses convictions et sa passion feront en sorte qu’elle vivra la Révolution tranquille d’une façon marginale aux yeux de plusieurs. Grâce à ses aptitudes en couture, elle acquerra l’expérience dans le domaine de la mode et deviendra une grande conceptrice tout en rendant hommage à sa défunte mère. Avant d’atteindre cette gloire, Denise, sa sœur aînée qui l’attendait à Montréal depuis plusieurs années, profitera de sa naïveté et de son ignorance. Aussi, elle la poussera trop vite à s’émanciper. Plus tard, la jalousie excessive de Denise causera des embarras qui laisseront des cicatrices ineffaçables. Heureusement, l’amitié et les bons conseils d’Adèle ainsi que la bonté de Laurent et des Ladouceur lui porteront secours à maintes reprises. Trahisons et drames perturberont le quotidien de la nouvelle citadine. Mais, une force de caractère innée et insoupçonnée l’aidera à traverser tous ses malheurs avec résilience. Son bon réflexe de pardon l’aidera assurément à continuer de mordre dans la vie, quelle qu’elle soit, pour faire en sorte que les joies prédominent toujours.  

Carole McKaig a une plume fluide et limpide. Ses dialogues sont empreints de simplicité et sincérité. Ses descriptions sont bien imagées et l’histoire quelle raconte est captivante. Son personnage de Florence Lacasse est attachant à souhait, même si elle est un peu trop parfaite à mon goût. Elle a toutes les qualités, tous les talents. Cependant, on peut aisément prendre modèle sur elle dans notre propre vie pour faire preuve de plus de résilience et de détermination lors des embûches mises sur notre chemin de vie.

Florence, ayant vécu 25 années à la campagne, décide de changer de vie, de s’émanciper et d’aller tenter sa chance à la grande ville. Elle apprend à s’adapter à ce nouveau milieu et à prendre sa place dans ce Montréal en pleine effervescence, avec l’arrivée du métro et d’Expo 67.

Avec une sœur manipulatrice, des drames familiaux qui l’accableront et une grossesse inattendue,   Florence réussira à surmonter les obstacles, grâce à de bonnes personnes placées sur son chemin avec lesquels elle se lie d’amitié, mais surtout grâce à sa bonté, son travail acharné, ses multiples talents et sa capacité à transformer sa rage, ses déceptions, sa colère, en force créatrice. Peu à peu, Florence deviendra une conceptrice de mode reconnue et elle aura enfin droit au bonheur.

En quelques jours seulement, j’ai suivi avec un grand intérêt la vie de cette femme inspirante. Et pour mon plus grand plaisir, l’auteure mentionne à la fin du roman qu’il y aura possiblement une suite qui pourrait s’appeler «Tourbillons du destin», mettant probablement en lumière les personnages secondaires de ce présent roman. 

En attendant cette suite possible, je ne peux que souhaiter une longue vie à cette auteure qui a foncé, comme son héroïne, pour accomplir ses rêves et s’épanouir, tout en offrant un réel divertissement à son lectorat.

Carole McKaig
Carole McKaig

Native de Montréal, mais demeurant depuis plusieurs années dans les Basses-Laurentides, Carole McKaig partage sa vie entre son travail comme secrétaire juridique et sa famille. L’écriture est souvent son exutoire par  excellence dans ses brefs moments de solitude.  Avec les encouragements de ses proches, Carole McKaig se permet maintenant de s’offrir son premier roman qui ne sera assurément pas son dernier.

Nombre de pages, 450 pages

Prix 29.95$ CAN

Les Éditions de l’Apothéose

http://leseditionsdelapotheose.com/