À la lecture de « La vie après une attaque armée », on ne peut qu’être captivé par le souffle qui anime le récit de ce conteur extraordinaire que l’on suit avec grand intérêt à partir de son enfance jusqu’à aujourd’hui, à travers un drame épouvantable qui aurait détruit à jamais plus d’un d’entre nous.
Débute alors un long cheminement qui le mènera vers la maturité, la sérénité et l’équilibre intérieur. C’est toute cette démarche longue et ardue, empreinte de souffrances et de réussites, qui est racontée dans « La vie après une attaque armée ».
Ce livre unique saura redonner espoir aux personnes non seulement victimes d’agression, mais aussi d’un accident, d’un deuil ou d’une maladie. Nul doute, les réactions post-traumatiques peuvent être vaincues. Bien traitées, elles peuvent même amener un individu à un niveau de réalisation personnelle qu’il n’aurait jamais espéré atteindre.
Février 1964. Alors qu’il est enseignant au Congo, au collège Saint-Louis-de-Makungika, Jean-Guy Bruneau est victime d’une attaque de rebelles, alors opposés au gouvernement en place. Gravement blessé, il est témoin de l’assassinat de deux confrères, avant d’être sauvé d’une mort certaine par les soldats du Royal 22e Régiment.
De retour au Québec dans une vie qu’il croyait normale, — il œuvre alors dans le milieu de la psychologie auprès de divers types de clientèles — des incidents inattendus lui font revivre les événements dramatiques qu’il a vécus au Congo comme s’il y était encore. Ces scènes envahissantes s’accompagnent d’un sentiment de danger quasi permanent. Or, au fil du temps, sa volonté de surmonter ces réactions post-traumatiques sera telle qu’elle le guidera lentement, mais sûrement, vers le rétablissement
Après des études à l’Université de Sherbrooke, il complète son doctorat en psychologie à l’Université de Montréal. Débute alors une riche carrière de thérapeute et de conférencier qui durera une quarantaine d’années. Clinicien surtout auprès d’adolescents ayant des troubles de comportement et de délinquance, cela ne l’empêche pas de voir un jour ressurgir ses vieux démons sous les traits d’un violent stress post-traumatique. Mais il ne s’avouera pas vaincu.
C’est là un défi à la hauteur de cet homme courageux qui a sue de relever d’un épouvantable drame humain et qui désire à présent venir en aide à ceux qui ont vécu une épreuve traumatisante.
Une histoire de résilience et d’espoir. Un cheminement des plus inspirants.
À propos de l’auteur :
Originaire de la région de l’Estrie, Jean-Guy Bruneau montre très jeune une grande curiosité, le désir de connaître, de comprendre le monde. Sans cesse, il remet tout en question, il veut aviver sa conscience. C’est ainsi qu’il fait d’abord des études à l’école Normale d’Arthabaska, puis, il obtient un bac ès Art ainsi qu’un bac en pédagogie. Après avoir intégré la communauté des frères du Sacré-Coeur, Jean-Guy Bruneau arrive au Congo en 1962, au collège Makungika, où il a la charge d’une classe regroupant une cinquantaine d’élèves. Enseigner dans ces conditions n’est pas facile, car il manque de tout dans cette école perdue dans la brousse: manuels scolaires, nourriture, matériel. Mais il tient le coup jusqu’en février 1964, alors qu’il est lourdement blessé par balle lors d’une attaque de rebelles. Il ne doit la vie qu’au fait qu’il a simulé la mort, étendu avec un confrère dans une marre de sang.
Nombre de pages : 304
Prix suggéré : 24,95$
Genre : Témoignage, Biographies et mémoires
Les Éditions JCL
