Catherine Major et sa tournée pour « La maison du monde » au Grand Théâtre de Québec

Catherine Major
Catherine Major

On est toujours heureux de revoir cette artiste à l’allure féline et sensuelle chanter et jouer du piano pour nous. Ce soir, dans la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec, cette fée des mots et de musique a interprété les chansons de son album « La maison du monde »  et revisité quelques succès de ses albums précédents.

Catherine très enceinte, nul doute possible, était vêtue de pantalon trois quart et d’un chandail blanc nous faisant voir le beau bedon tout rond qui comme une maison, abrite ce petit être qui ne tardera pas à faire son apparition.

Pour la première partie, Catherine était seule au piano pour la mise en bouche de pièces musicales ou ballades mélodieuses avec comme seul décor quelques lumières tamisées, par l’éclairagiste Jean-François Couture.

Une première partie plus courte qui nous a fait apprécier sa voix juste, délicate et chuchotante qui porte ses mélodies avec des arrangements de piano tout en douceur pour une poésie nous réchauffant l’âme.

En deuxième partie, « le plat principal » comme elle le dit, des rideaux avaient été ajoutés, quelques lumières suspendues et deux excellents musiciens multi-instrumentistes l’accompagnait : Maxime Audet-Halde et Martin Lavallée dont c’était le 37e anniversaire.

Nous avons écouté la lumineuse « La luciole », pour garder espoir après la perte d’un enfant, la « Pupille », qui est un hymne à l’enfant qui grandit ou « Nos délicats » qui est une belle chanson romantique acoustique sur notre petite vie, sans oublier la chanson « Rien du tout » qui dégage un désir charnel ou une chaleur sensuelle, « Sable mouvant » pour se sentir femme, ainsi que la chanson titre « La maison du monde », plus rythmée et organique.

Quelques textes ont été co-écrits avec son amoureux Moran, sa mère Jacinthe Dompierre, son ami Christian Mistral, et aussi un texte du géant Richard Desjardins. « Black Jack ». L’apport musical sur l’album n’est nul autre que Jean Massicotte, (Lhasa, Jorane, Patrick Watson).

Moran, lui a offert « le feu » une très jolie chanson qui parle des enfant et  Richard Desjardins lui a écrit « Black Jack ».

Maxime Audet-Halde, Catherine Major et  Martin Lavallée
Maxime Audet-Halde, Catherine Major et Martin Lavallée

De son dernier album Désert des solitudes, on a reconnu les très belles chansons « Tape dans ton dos », et « Ourse » et de l’album Pur Sang, Catherine a revisité « Sahara » et la magnifique « La Voix Humaine » comme chanson finale.

En rappel :

« Vivante », pièce fleuve tranquille qui apaise à force de beauté. Un superbe texte poétique de sa mère, Jacinthe Dompierre.

Un spectacle espoir qui nous donne le goût de rêver et d’avoir nous aussi notre Maison du monde. Un spectacle réchauffe-cœur pour ce mois d’avril frisquet.

Catherine a remercié les musiciens, l’éclairagiste, le technicien au son : Louis-Simon Hétu, le grand théâtre et son public à qui elle a lancé le message suivant : « Ça fait chaud au cœur de se produire dans une salle pleine. Merci et continuer à acheter des billets pour les chansons en français ».

Elle nous a également informé que Moran, son conjoint fera le lancement de son album la semaine prochaine. Comme je viens tout juste d’en faire la critique, je vous l’offre ici :

MORAN – Le silence des chiens – Spectacle-lancement le 14 avril au Lion D’Or et le 28 avril au District à Québec   https://info-culture.biz/?p=156024

www.grandtheatre.qc.ca

Crédit photo :  Marie-Josée Boucher

 

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