La bête de scène Lorraine Klaasen sort son nouvel album « Nouvelle journée » le 20 mai

Lorraine Klaassen - Nouvelle journée
Lorraine Klaassen – Nouvelle journée

Quelle belle façon de commencer sa journée avec la lumineuse et colorée Lorraine Klaasen qui nous offre un disque optimiste et dansant, tout en étant lucide, sincère et engagé. Pour la bonne cause, Lorraine Klaasen y chante en tsonga, en sotho, isizulu et xhosa, langues tribales de son pays natal, mais aussi en anglais et, pour la première fois, en français dans la chanson-titre !

Nouvelle journée, sera disponible le 20 mai sur l’étiquette montréalaise Justin Time. Pas besoin de vous en faire, si vous ne comprenez pas toutes les paroles, on vous explique chacune des chansons dans le livret et au dos de celui-ci vous trouverez de magnifiques petites photos en couleur de Lorraine et de ses musiciens.

L’album commence en français avec « Nouvelle Journée », puis l’enchainement des pièces suit son rythme comme une histoire. « Ke Tshepile Bafatsi » raconte la foi et la croyance des forces qui permettent aux gens de continuer à vivre dans le quotidien. « Home Sweet Home » veut tout dire, on est bien chez soi, dans son pays, avec ceux qu’on aime. « Township Memories » Un mélange musical de tubes sud-africains datant de la fin des années 50 jusqu’au milieu des années 60 pour se souvenir et « Polokwane » Une ville considérée comme un lieu sacré.

Voici maintenant des chansons plus engagées :

Sur Izani Nonke, Lorraine Klaasen rend hommage à sa mère, la grande Thandie Klaasen en reprenant une de ses chansons les plus critiques contre les élus qui nous gouvernent. « Ne faites jamais confiance à un politicien » chante-t-elle, en déplorant le manque d’éthique de ces intouchables et haut-placés, espèces de « marionnettes malhonnêtes » qui prétendent aimer la population pour mieux la voler, l’abuser. Encore d’actualité, n’est-ce pas?

C’est aussi le cas de Where to now? Une poignante ballade chargée de soul que Lorraine Klaasen avait écrite, il y a près de 30 ans, implorant la compassion et condamnant la cupidité. « Il y a tellement de gens démunies et sans abri, j’en ai le cœur gros » avoue l’artiste, évoquant la crise des migrants qui sévit en Europe.

LES COLLABORATEURS DE L’ALBUM

Le super guitariste et réalisateur sud-africain Mongezi Ntaka, établi à Washington, avec qui elle avait déjà travaillé par le passé sur son album Africa Calling (2008), n’hésite pas une minute et débarque au Québec.

Originaire du Congo, Noel Mpiaza est à la batterie, tandis que l’Haïtien Medad Ernest avec son groove jazz et gospel prend en charge l’accordéon et les claviers. On complète l’équipe avec le Sénégalais le plus en demande en ville, Assane Seck, rejoint par les frères André et Ross Whiteman (du fameux groupe soca Jab Jab,  des West Indies) et par le contrebassiste québécois Cédric Dind-Lavoie, désormais incontournable sur la scène locale des musiques du monde.

Un dynamique trio de jeunes choristes composé d’ Anne Metellus, Melissa Gresseau et Cynthia Binette donne du tonus et insuffle une nouvelle jeunesse au répertoire de Klaasen.

PRIX

Ayant remporté le Juno du meilleur album « world » en 2013 pour son disque hommage à sa compatriote Miriam Makeba, ainsi que le prix SOCAN décerné par ses pairs l’année suivante.

Grâce à cette flamboyante reine sud-africaine, vous danserez et taperez du pied et vous commencerez une nouvelle journée de façon joyeuse.

www.lorraineklaasen.com/

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