Gregory Porter reçoit le Prix Ella-Fitzgerald

Gregory Porter
Gregory Porter

Le Festival International de Jazz de Montréal est heureux de décerner le Prix Ella-Fitzgerald au chanteur américain Gregory Porter pour son extraordinaire contribution au jazz vocal contemporain. Le prix lui sera remis lors d’une conférence de presse animée par le journaliste Olivier Robillard Laveaux et le directeur artistique et cofondateur du Festival André Ménard, qui aura lieu aujourd’hui à 14 h à la Salle Stevie-Wonder de la Maison du Festival, ainsi que sur scène par André Ménard ce soir à 20 h lors de son concert présenté au Théâtre Maisonneuve, PdA, dans le cadre de la série Les Grands concerts Rio Tinto. Le concert sera capté et retransmis par MEZZO LIVE HD.

Gregory Porter est le 18e lauréat du Prix Ella-Fitzgerald. À l’occasion de son 20e anniversaire, en 1999, le Festival créé ce prix pour récompenser une chanteuse ou un chanteur de jazz au talent remarquable qui a eu une influence et un impact majeurs sur la scène internationale.

Comparé à Nat King Cole et Donny Hathaway, l’auteur-compositeur et chanteur américain Gregory Porter porte fièrement le flambeau transmis par les grandes voix afro-américaines des années 60 et 70. Né en 1971 à Sacramento en Californie, il commence son éveil musical dans l’enfance avec la découverte des disques de Nat King Cole qui meublent la discothèque de sa mère, qui est d’ailleurs pasteure. Plus tard, il ira jusqu’à créer un spectacle en hommage au chanteur qui l’a tant inspiré. Gregory Porter envisage tout d’abord une carrière dans le football professionnel, mais une blessure le force à repenser son avenir. Il exploite alors ses aptitudes vocales dans les boîtes jazz de San Diego, puis fait l’expérience de la scène dans la comédie musicale It Ain’t Nothing But the Blues et collabore avec le légendaire flûtiste Hubert Laws. Compositeur ultra doué, il signe la majorité des titres de ses disques : Water (2010), Be Good (2012), Liquid Spirit (2013), vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et couronné du Grammy du Meilleur album de jazz vocal, ainsi que son dernier album paru en 2016, Take Me to the Alley. Grâce à un style unique et une grandeur vocale en constante évolution, Gregory Porter, qualifié de «?sauveur du jazz vocal?», n’a mis que deux albums pour imposer son immense talent et moins d’une décennie pour faire sa place dans le panthéon du jazz vocal contemporain. Gregory Porter, mercredi 29 juin, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA (série Les Grands concerts Rio Tinto). Première partie : Jaime Woods.

Gregory Porter succède à Erykah Badu (2015), Diana Ross (2014), Holly Cole (2013), Liza Minnelli (2012), Sade (2011), The Manhattan Transfer (2010), John Pizzarelli (2009), Aretha Franklin (2008), Harry Connick, Jr. (2007), Etta James (2006), Al Jarreau (2005) Tony Bennett (2004), Bobby McFerrin (2003), Dianne Reeves (2002), Diana Krall (2001), Dee Dee Bridgewater (2000) et Diane Schuur (1999), les précédents lauréats du Prix Ella-Fitzgerald.