Quatre ans après Far Est, Fergessen est de retour, toujours aussi farouchement indépendant, et plus inspiré que jamais, avec L’été, un album taillé pour la scène, et qui marque un profond virage pour le groupe. David et Michaëla, les deux membres de Fergessen nous présentent dix titres – six en français, quatre en anglais – teintés de pop, d’électro, de blues, soignés comme ils savent le faire et baignés de lumière.
Sortie le 22/01/2018 chez Echoïd Prod
Composé et réalisé sous la direction artistique d’Antoine Essertier, ce nouvel album marque un tournant significatif pour Fergessen qui pare ses mélodies d’électronique tout en gardant son esprit rock.
Avec ses beats et ses lignes de basse synthétiques, L’été est le fruit d’une belle maturation et gagne en modernité. Ce troisième album prend un virage électronique assumé. Les textes et le côté pop sont toujours aussi évidents, mais avec une nouvelle dynamique qui devrait trouver tout son sens lors d’une grande tournée de concerts, car la sortie de l’album est l’occasion pour Fergessen de sillonner les routes, de France jusqu’en Chine où une tournée est prévue en mars.
Après Old is Beautiful qui nous fait prendre la température, voici L’Eté en écoute qui nous fait découvrir un peu plus du nouvel album de Fergessen.
Point d’orgue d’une première trilogie discographique, « L’été » marque une évolution significative dans le parcours artistique de Fergessen et une transition affirmée vers une nouvelle esthétique musicale : beats électro, basses synthétiques, arrangements aériens et mélodies lumineuses viennent appuyer une plume soignée, directe, décomplexée.
Solide sur ses bases, vocales notamment, Fergessen ajoute des ingrédients à sa palette pour donner naissance à une « French Pop» vitaminée…renouvelable à l’infini puisque chargée à l’énergie solaire.
La rencontre avec Antoine Essertier a été le point de départ de cette mue artistique réussie. « Au studio d’Antoine, on boit de la Ricoré, de la Poire locale, et on cravache. Texte, mélodie, riff, structure, aucun détail d’une chanson n’est laissé au hasard. On n’appuie pas sur « Rec » à la légère, chaque chanson tient la route dans son plus simple appareil. Antoine est complet, cultivé, exigeant et honnête. Son imagination est sans borne et son point de vue sur le live aussi moderne et pointu qu’il ne l’est sur les mixes, en studio. Nous voulions évoluer, être tirés vers le haut. C’était l’homme de la situation. »
En tant que réalisateur, Antoine Essertier a participé à la création de l’album, supervisé l’écriture des textes et de la musique, donné la direction et élaboré les premiers arrangements. La couleur de « L’Eté » est aussi la sienne.
David et Michaëla sont auteurs-compositeurs-interprètes et autoproducteurs. Ils forment Fergessen à Paris, en 2008, et leur premier album, « Les accords tacites », paraît sur le label Mvs Records, en 2011.
En janvier de la même année, séduits par les Vosges et la chaleur humaine qui y règne, ils s’y installent, y montent leur propre label associatif, Echoïd Prod, et autoproduisent leur second album, « Far Est », qui sort en octobre 2013, avec l’aide de leur public et celle de la Sacem.
De scènes « Découverte », en premières parties (Yodelice, Da Silva, Féfé, Francis Cabrel, Renan Luce, Melissmell, Daran, CharlElie Couture), puis en tête d’affiche, ils sillonnent l’Hexagone. Quelques auditions plus tard, ils séduisent Zazie, qui craque pour leurs harmonies vocales et leur côté « un peu ouf! ». Elle les embarque au sein de son équipe, dans la quatrième saison de « the Voice ».
À l’occasion de deux prime-times, ils sont ainsi découverts par des millions de téléspectateurs. Dans la foulée, Fergessen produit avec succès un concert au Théâtre « Les Etoiles », à Paris, et y est remarqué par le réalisateur et arrangeur Antoine Essertier, découvreur notamment de Vianney, Boulevard des Airs, Daran… Sous la direction artistique de ce dernier, reconnu pour son oreille, son intuition et son exigence, Fergessen se lance dans l’écriture et la production d’un troisième album.
Composé et réalisé sous la direction artistique d’Antoine Essertier, découvreur de Vianney, Boulevard des airs, Daran, ce nouvel album marque un tournant significatif pour le groupe. Il est le fruit d’une belle maturation et de virages assumés. Sur ce disque se côtoient une « Mélancolie » spectrale, un stroboscopique « Tu veux la guerre », un « Tangerine » fragile, ou encore « Old is Beautiful », hymne au bon goût d’électro-blues. En anglais, en français, les paroles évoquent nos temps modernes et invitent à transcender le fatalisme ambiant.
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